‎Vodoz Jean-Marie Collectif‎
‎Le Français notre maison‎

‎‎

Reference : BCA85SD
ISBN : 9782881826641


‎Editions Zoé Broché D'occasion bon état 03/06/2010 91 pages ‎

€10.00 (€10.00 )
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Fenêtre sur l'Asie
M. Chevalier
49 rue Gay Lussac
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France

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‎COLLECTIF‎

Reference : RO40262832

(2011)

‎DEFENSE DE LA LANGUE FRANCAISE, N° 242, OCT.-DEC. 2011 Sommaire: Enseignement du français aux Etats-Unis, Thomas C. Spear. Flânerie, Marcienne Martin. Le français, notre maison, Etienne Bourgnon. L’avenir se pense-t-il en anglais ? Donald Lillistone...)‎

‎Au Manuscrit, Maisons-Alfort. 2011. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Plaquette de 62 pages.. . . . Classification Dewey : 440-Langues romanes. Français‎


‎Sommaire: Le français dans le mondeEnseignement du français aux Etats-Unis.Thomas C. Spear Flânerie.Marcienne Martin Le français, notre maison. Etienne Bourgnon Les brèves.Françoise MerleLes langues de l’EuropeL’avenir se pense-t-il en anglais ? Donald LillistoneLe français en FranceVocabulaireL’Académie gardienne de la langue.Mots en péril. fean Tribouillard Acceptions et mots nouveaux. De dictiowaire en dictionnaire. fean Pruvost.Ce que parler veut dire. Jacques GroleauVirage insolite.Pierre Delaveau Mots d’ivrogne.Serge Lebel Election.Bernie de ToursStyle et grammaireL’orthographe, c’est facile ! Jean-Pierre Colignon Quand André Breton écrivait à Julien Gracq.Etre et avoir convenu.Furent / Fussent Délégation du Cher Aux journalistes.Jean-Pierre Colignon Le saviez-vous ?Jean Tribouillard Jean-Pierre Colignon,Jacques PépinHumeur / humourL’aire du taon.Jean BruaSur les routes de France. Bernard Leconte Ils l’ont dit.Jean-Pierre Colignon Pluriels inattendus... Classification Dewey : 440-Langues romanes. Français‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR29.80 (€29.80 )

‎Anonyme‎

Reference : 61997

(1901)

‎Ensemble de 371 plaques photographiques sur Madagascar de 1901 à janvier 1905. Contient notamment : "Vanillerie à Nossi Bé" ;"Inauguration d'un nouveau marché couvert à Ambositra 28 février 1903", "L'apéritif à la résidence d'Ambositra Mr et Madame Fontfreyde 1902", "Tombeaux d'Ambohipia près Ambositra octobre 1902", "Square devant la résidence d'Ambositra", "Travail des rizières à Tafaina sur l'Ikopa (janvier 1903)", "Rivière l'Hobemay sur la route de Finsarivo", "Finsarivo chef-lieu du District décembre 1903", "Notre maison à Ambositra", "Chutes de la Kelilandsy 22 avril 1904", "Bœuf destiné à une corrida", "Forêt de Ravinaly (Arbre du Voyageur) Mai 1903", "Pipo cheval entier malgache janvier 1904", "Réparation à la grande route de Mananjary", "Chute d'eau dans la forêt sur la grande route de Mananjary", "Traversée de la Mania février 1903", "Tananarive marché d'Analakely 1903", "L'Hobemay novembre 1903", "Rivières et pont Manankazo novembre 1904", "Rivière et chute Manankazo", "Métisse malgache fille d'un colon français juillet 1904", Rivière Andobodavaka novembre 1903", "Le bureau des postes et télégraphes septembre 1903", Inauguration du marché à 19 km Ankazobe 21 mai 1904", "Chutes de la Kolilanpsy 12 avril 1904", "Chutes de Filosopona 12 mai 1904", "Briquetiers malgaches le long de la rivière du Manakazo 20 octobre 1904", "Fête des enfants à Ankazobe. Députation des petites filles venant adresser un compliment et offrir des fleurs aux chefs de la Province 7 avril 1904", "Poste de Manakago 18 juin 1904", "Poste de Manerinerina 19 juin 1904", "Avenue Lyautey Ankazobe 13 juillet 1904", "Pont du Manankazo 18 juin 1904", "Logement du Docteur Monfort à l'hôpital d'Ankazobe février 1904", "Arrivée du Général Galliéni à Ankazobe 2 mai 1904", "Inauguration d'un marché à Ahé Danpinana", "Muraie du Fansarivo de Vahalafotsy boutures mises en place en décembre 1903 (un an)", "Village de Mahazarivo (Vahalfosty) Village fortifié entouré de fossés (janvier 1905)", "Travail des rizières à Maharidaza (concession Hartmann) 29 décembre 1904", "Kiangara décembre 1904", "Pilons à décortiquer le riz à Ankazola juin 1904", "Cascade et village de Vohinzanitra", "Suzanne et Pierre à Farafangana octobre 1901", "Arbre à la Résidence d'Ankazobe qui a donné son nom à la ville (24 juin 1904)", "Le grand marché du lundi à Ankazola juin 1904", "Fête du 14 juillet 1903 à Ambositra", "Rivière Mahakamba débordée novembre 1903", "Convoi sur la route de l'Ouest 14 août 1904", "Halte de la colonne sur les bords de la rivière d'Andobodarako novembre 1903", "Ankazoke le kiosque de la musique au jardin public septembre 1903", "Finsarivo", "Fête des enfants à Ankazihe arrivé des légions d'enfants (7 avril 1904)", "Danses malgaches à Faranfangana 1901", "Traversée de la rivière Mananbavana devant Farafangana sur un radeau formé d'un sac de toile imperméable remplié de paille 1901", Randriamifidy sous gouverneur d'Ankazobe juin 1904", "Rivière l'Hobemay décembre 1903", "Le dimanche au jardin public d'Ankazobe septembre 1903", "Casernement de la Milice à Finsarivo", "Marché couvert en construction à Finsarivo octobre 1903", Palais du Gouverneur (Palais d'Ambohitsorohitra), etc. etc.‎

‎Ensemble de 371 plaques photographiques (gélatino-bromure d'argent, iodo-bromure d'argent ou lactate d'argent) conservées (hormis 8 plaques) sous 22 boîtes, à savoir 354 plaques au format 9 x 12 cm, 12 au format 13 x 18 cm (boîte 13) et 5 au format 9 x 6,5 cm. Boîte 1 (la numérotation servant d'index est la nôtre ; les titres indiqués entre guillemets sont ceux du photographe, indiqués sur le papier protégeant la plaque) : 12 plaques dont "Vanillerie à Nossi Bé" , porteurs, hommes entravés, cheval, etc.. ; Boîte 2 : 23 plaques dont : "inauguration d'un nouveau marché couvert à Ambositra 28 février 1903", "l'apéritif à la résidence d'Ambositra Mr et Madame Fontfreyde 1902", "Tombeaux d'Ambohipia près Ambositra october 1902", "Square devant la résidence d'Ambositra" ; "travail des rizières à Tafaina sur l'Ikopa (janvier 1903)", "Rivière l'Hobemay sur la route de Finsarivo", "Finsarivo chef-lieu du District décembre 1903", "Notre maison à Ambositra", convoi vers escorteur, "Chutes de la Kelilandsy 22 avril 1904", "bœuf destiné à une corrida", etc... ; Boîte 3 : 17 plaques : "Forêt de Ravinaly (Arbre du Voyageur) Mai 1903", "Pipo cheval entier malgache janvier 1904", "Réparation à la grande route de Mananjary", "Chute d'eau dans la forêt sur la grande route de Mananjary", "Traversée de la Mania février 1903", "Tananarive marché d'Analakely 1903", "L'Hobemay novembre 1903", etc. ; Boîte 4 : 17 plaques : "Rivières et pont Manankazo novembre 1904", "Rivière et chute Manakazo", "Rivière Manankazo", "Rivière Manankazo", "Métisse malgache fille d'un colon français juillet 1904", Statue ou Totem, "Rivière Andobodavaka novembre 1903" ; Boîte 5 : 18 plaques : "Le bureau des postes et télégraphes septembre 1903", "Inauguration du marché à 19 km Ankazobe 21 mai 1904", "Chutes de la Kolilanpsy 12 avril 1904", "Chutes de Filosopona 12 mai 1904", "Briquetiers malgaches le long de la rivière du Manakazo 20 octobre 1904", "Fête des enfants à Ankazobe. Députation des petites filles venant adresser un compliment et offrir des fleurs aux chefs de la Province 7 avril 1904", etc... ; Boîte 6 : 14 plaques : dont cavalier ; Boîte 7 : 13 plaques ; Boîte 8 : 15 plaques : "Poste de Manakago 18 juin 1904", "Poste de Manerinerina 19 juin 1904", "Avenue Lyautey Ankazobe 13 juillet 1904", "Pont du Manankazo 18 juin 1904", "Logement du Docteur Monfort à l'hôpital d'Ankazobe février 1904", "Arrivée du Général Galliéni à Ankazobe 2 mai 1904", "Inauguration d'un marché à Ahé Danpinana", etc. ; Boîte 9 : 7 plaques : Manankazo octobre 1904, etc. ; Boîte 10 : 14 plaques ; Boîte 11 : 8 plaques : joli pont, embarcadère, bateau ; Boîte 12 : 14 plaques : dont 2 beaux bivouacs ; Boîte 13 : 12 plaques : belles vues et chevaux, etc. ; Boîte 14 : 11 plaques : "Muraie du Fansarivo de Vahalafotsy boutures mises en place en décembre 1903 (un an)", Village, Pilon, "Village de Mahazarivo (Vahalfosty) Village fortifié entouré de fossés (janvier 1905)", "Travail des rizières à Maharidaza (concession Hartmann) 29 décembre 1904", "Kiangara décembre 1904", "Pilons à décortiquer le riz à Ankazola juin 1904", "Cascade et village de Vohinzanitra" ; Boîte 15 : 20 plaques : divers paysages ; Boîte 16 : 15 plaques ; Boîte 17 : "Suzanne et Pierre à Farafangana octobre 1901" ; Boîte 18 : 13 plaques ; Boîte 19 : 12 plaques : "Arbre à la Résidence d'Ankazobe qui a donné son nom à la ville (24 juin 1904)", "Le grand marché du lundi à Ankazola juin 1904" ; Boîte 20 : 16 plaques : "Fête du 14 juillet 1903 à Ambositra", "Rivière Mahakamba débordée novembre 1903", "Convoi sur la route de l'Ouest 14 aoû 1904", "Halte de la colonne sur les bords de la rivière d'Andobodarako novembre 1903", "Ankazoke le kiosque de la musique au jardin public septembre 1903, , Finsarivo", "Fête des enfants à Ankazihe arrivé des légions d'enfants (7 avril 1904)", etc. ; Boîte 21 : 22 plaques : "Danses malgaches à Faranfangana 1901", "Traversée de la rivière Mananbavana devant Farafangana sur un radeau formé d'un sac de toile imperméable remplié de paille 1901", "Randriamifidy sous gouverneur d'Ankazobe juin 1904", etc. ; Boîte 22 : 12 plaques : "Rivière l'Hobemay décembre 1903.Le dimanche au jardin public d'Ankazobe septembre 1903", "Casernement de la Milice à Finsarivo", "Marché couvert en construction à Finsarivo octobre 1903", etc.; Boîte 23 : 18 plaques dont chaise à porteur ; Boîte 24 : 19 plaques dont Tananarive ; Boite 25 : 18 plaques (13 9 x 12 et 5 9 x 6,5 cm) dont Palais du Gouverneur (Palais d'Ambohitsorohitra)‎


‎Important : nous vendons uniquement les plaques ; les photos visibles sur le site sont seulement le développement photographique informatique du contenu de ces plaques. De nombreux clichés se situent soit dans la région d'Ankazobe (80 km au nord de Tananarive) et de Manankazo (40 km au nord-ouest d'Ankazobe) soit dans la région d'Ambositra (180 km au sud). Remarquable ensemble en bon état (trois plaques cassées, quelques-unes passées mais la plupart en très bon état, et pour un grand nombre (plus d'un tiers), situées par une mention manuscrite sur le papier de protection emballant la plaque. Prix du lot de cet ensemble ethnographique remarquable, en l'état.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR2,400.00 (€2,400.00 )

‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


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