Reference : 38151VPPG
ISBN : 9782213013558
Fayard Broché D'occasion état correct 18/09/1985 240 pages
Fenêtre sur l'Asie
M. Alexis Chevalier
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France
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Evreux, A. Hérissey, s.d. (1856). Plaquette in-8 (22 x 14 cm) brochée, couverture muette, 15 pages. Excellent état.
François Lenormant (1937-1883) Archéologue, voyageur-érudit, sous-bibliothécaire de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, professeur d'archéologie à la Bibliothèque nationale de France, éditeur. Polyglotte et d'une grande curiosité intellectuelle, il aborde, tout comme l'avait fait son père avant lui, les problématiques touchant au Proche et au Moyen-Orient, à l'Égypte, à l'archéologie classique, à la numismatique, à la céramologie, à l'archéologie chrétienne et à l'étude des religions de l'Antiquité. Cependant, malgré un départ prometteur avec la publication, à l'âge de quatorze ans, d'une « Lettre à M. Haze sur des tablettes grecques trouvées à Memphis » (François Lenormant, Mémoire de l'Académie des inscriptions et des belles-lettres, Paris, 1851), on ne peut écrire objectivement sur François Lenormant sans mentionner la problématique de la fraude archéologique. Le premier incident est justement l'objet de la présente plaquette : les inscriptions, étudiées par des philologues français, anglais et allemands, se révèlent être des falsifications archéologiques. D'autres écrits de François Lenormant attirent l'attention des spécialistes européens sur une nouvelle fraude archéologique dans les années 1880, puis accusé de plagiat par Wihelm Fröhner (conservateur au musée du Louvre). Pourtant cet "érudit déconcertant » a su apporter à l'archéologie de son époque des éléments qui ont permis à cette dernière de s'ouvrir sur le XX siècle. (in INHA)
Fayard, 1985, in-8°, 233 pp, chronologie, généalogie des Mérovingiens, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Une biographie de Saint Eloi, personnage considérable du VIIe siècle. Le VIIe siècle est un moment crucial de l'histoire de la Gaule: les peuples installés là depuis cent ans se stabilisent, leurs rapports avec les Gallo-romains s'assouplissent, la vie économique, anémiée, s'accommode vaille que vaille du repli sur eux-mêmes de l'Occident et des petites communautés qui le composent. Cruel encore, débauché, massivement inculte, vulnérable aux épidémies et aux catastrophes, ce monde sent pourtant un sang neuf le parcourir. C'est en effet le temps où l'Eglise "passe aux barbares" et où, devant la défaillance de l'Etat (enjeu des luttes de princes qu'animent toutes les passions sauf celle de la chose publique), les évêques s'emploient à structurer et à moraliser la société, favorisant le métissage ethnique et culturel. Eloi est orfèvre, un métier des plus recherchés: l'or est devenu si rare qu'il fait de ses détenteurs et de ses utilisateurs les vrais puissants; Eloi est honnête, ce qui est plus recherché encore, et amènera les rois Clotaire II et son fils Dagobert à lui confier leurs Finances. Eloi est lettré, il sait les voies de la sainteté, et il connaît aussi la loi : l'ancienne – héritée de Rome – et la nouvelle – les multiples Codes des peuples barbares – : c'est un remarquable administrateur. Eloi est un Gallo-romain du Limousin, né tout près de cette Aquitaine demeurée très "romaine", qui sera un peu l' "institutrice" des autres provinces. Eloi enfin est évêque : il évangélise (lui-même ou par missionnaires interposés) les païens des régions encore peu christianisées, le Nord-Est en particulier, qu'il parsème de monastères. Lui et aussi son inséparable Dadon (plus connu sous le nom de saint Ouen) peuvent à bon droit compter parmi les architectes de l'édifice que Charlemagne bâtira. Il est resté le patron d'une multitude de corporations, son culte a longtemps rivalisé avec celui des plus grands saints, son souvenir se survit dans les chansons et la légende.
Au bureau du journal. 24 juin 1854. In-Folio. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 16 pages environ illustrées de nombreuses gravures en noir et blanc - Paginées de 394 à 410 + supplément de 411 à 444. . . . Classification Dewey : 70.4417-L'illustration / Figaro salon
SOMMAIRE : Histoire de la semaine. — Courrier de Paris. — Varna. — La Dobrudja. — M. Vivien. — Mehmed-Pacha, grand vizir. — Un spéculateur (suite). — La France pittoresque : La Saint-Eloi et la Sairit-Jean en basse Bretagne. — De la reforme des petits abus : Influence de la mode sur les mœurs et les arts (suite). — Georges Bousquet. — Crystal-Palace. — Voyage dans les forêts de la Guyane française. —Avis divers. — Le Mexique : Acapulco, Santa-Anna.— Echecs.'Gravures : Quartier général du maréchal Saint-Arnaud à Gallipoli. — Soulina; Tchernavoda; Custendjé. — Portrait de M. Vivien. — Portrait de Mehmed-Pacha. — Eglise de Saint-Eloi, en basse Bretagne : le feu de la Saint-Jean ; le pèlerinage à Saint-Eloi. — Portrait de Georges Bousquet.— Salle des antiquités de Ninive au palais de Sydenham; temple de Rhamsès le Grand (Sésostris), à lsamboul. — Port d’Acapulco (Mexique).— Echecs.—Rebus. Classification Dewey : 70.4417-L'illustration / Figaro salon
Saint eloi, L'auteur, s.d.; in-4, 156 pp., br. Broché comme neuf.
Broché comme neuf.
Evreux, Conremillot et Régimbart, 1855. Plaquette in-8 (23 x 14 cm) brochée en cahier cousu, 16 pages, 3 planches dépliantes in-fine.
Charles Lenormant (Paris 1802 - Athènes 1859) archéologue, égyptologue et numismate français. Inspecteur des Beaux-Arts, il accompagne en 1828 Jean-François Champollion dans son voyage en Égypte. Il devient ensuite bibliothécaire à la Bibliothèque de l'Arsenal. Conservateur du Département des Imprimés en 1832, il est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1839 et, l'année suivante, prend la direction du Cabinet des médailles. Il obtient également la chaire d'archéologie du Collège de France en 1849.Cet érudit couvert d'honneurs se laissa vraissemblablement emporter par son imagination et son penchant de plus en plus prononcé pour le monde chrétien en publiant dès 1854 une plaquette sur sa découverte, puis en la rapportant devant la Société libre d'Agriculture, du département de l'Eure en 1855. Cette annonce fut vivement critiquée et la présente publication de 1855 (anonyme) - charge mettant en cause les résultats du rapport - fut l'objet de rééditions et augmentations en 1856 et 1858. La mort de Lenormant en 1859 ne fit pas cesser la polémique, sa défense fut ensuite assurée par son fils Fançois... Biblio : Manuel du Bibliographie Normand (p.322) pour les autres éditions.