Couverture souple. Broché. 36 pages.
Reference : 79922
Livre. Editions Debresse-poésie, 1972.
Librairie et Cætera
Mme Sophie ROSIERE
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Debresse 1972 36 pages in12. 1972. Broché. 36 pages. couverture usagée tâche intérieur bon
Etat Correct
Le 19 novembre 1893, Verlaine sembarquait à Dieppe pour lAngleterre, sur linvitation dun groupe de jeunes écrivains. Il donnera des conférences à Londres, Oxford et Manchester pendant un mois. Verlaine la remercie de sa lettre et linforme ...Je vais demain en voyage, serai de retour après-demain et técrirai dès lors plus en détails et dune façon mieux... et recommande ...Surtout silence, je ten prie. Tout va bien à cette condition seule. Mais silence, et mieux même déchire mes lettres... en p.s : ...écris à Londres, même adresse...Dans une lettre à son éditeur Vanier, Verlaine dépeint ainsi son amie Eugénie Krantz « Une personne qui est digne de toute confiance, que jaime beaucoup, qui mempêche de faire des sottises et qui prend soin de moi et de mes affaires dune façon admirable ». Petite, laide, Eugénie Krantz était surnommée « Nini Mouton » à cause de sa chevelure très frisée. En 1891, Verlaine sinstallait chez elle au 15 de la rue Descartes, proche du Panthéon. Mais Verlaine partage son temps entre Mlle Krantz et une autre de ses maîtresses, une prostituée du nom de Philomène Boudin, dite Esther. Pendant son séjour à Londres, Eugénie écrit à Verlaine pour dénoncer la vie scandaleuse dEsther. Verlaine rompt avec Esther. À son retour de Londres, Eugénie viendra habiter avec le poète rue Saint-Jacques.
...Vous recevrez en même temps que ceci 2 petits poèmes qui, je pense, plairont là-bas. Veuillez en avoir soin et prendre souci d'eux et de leur destinée, s'il vous semble possible... J'espère que votre santé est meilleure que la mienne moi toujours alité, mais ça va mieux, un peu... Verlaine a noté en tête : ...16 rue St Victor (aux bons soins de Mlle Krantz)... [Verlaine s'était installé chez Eugénie Krantz en 1891. Il mena auprès d'elle une vie mouvementée. En février 1895 on le retrouve de nouveau chez Mlle Krantz qui avait déménagé au 16 rue Saint-Victor (comme indiqué ici), avant de s'établir rue Descartes (au 39) où mourut Verlaine le 8 janvier 1896] Verlaine fit de nombreux séjours en Angleterre et y rencontra de jeunes artistes britanniques. Mais, de ces rencontres, il demeure un mystère dans la correspondance, puisque seules neuf lettres (ou fragments) nous sont connus par la Correspondance (tome III) établie par Van Bever. Cependant, nous connaissons l'amitié qui unissait Verlaine au poète anglais Arthur Symons (il fut le premier à traduire Verlaine), qui publia dans la revue The Savoy en avril 1896, la dernière relation de voyage de Verlaine en Angleterre. Invité par Symons, il s'était rendu à Londres et à Oxford pour des conférences avec son ami le peintre William Rothenstein en novembre 1893. C'est probablement par l'intermédiaire de Symons que Verlaine fit la connaissance de l'éditeur du jeune poète anglais, William Heinemann (il fut également l'éditeur de Conrad) qui venait de fonder sa maison d'édition à Londres en 1890.
BONNARD (Abel) : L’Enfance. Paris, Le Divan, 1927. Plaquette petit in-8 sensu stricto, 72pp. [dont faux-titre et titre]-(1) f. [blanc / achevé d’imprimer], brochée, couverture imprimée ocre (de très bonne apparence, malgré une petite trace d’enfoncement en bas du dos, par contre, à l’intérieur, invasion de taches brunes – déjà - : papier de très mauvaise qualité). ÉDITION ORIGINALE, dans la collection « Les Soirées du Divan », n° 25, tirée à 925 exemplaires numérotés (celui-ci un des huit cents sur « bel alfa bouffant » (sic). D’entrée, le propos se veut rassurant : « J’aime plus l’enfance que les enfants » (p.7), mais, l’éducation doit être sévère : « (elle) n’est que le dernier cas du dressage » (p.59). Par ailleurs, quelle condescendance, quelle suffisance envers les plus démunis : « Un petit pauvre regarde avec une sorte d’étonnement et d’indépendance la misère de ses parents, qui n’est pas encore la sienne [sic !]» (p.44). Quel détachement du petit malheureux sur son sort : il est vrai que la religion est là, qui lui promet un bel avenir post-mortem. Surtout, pas de révolte, car, « rien de plus sinistre qu’un polisson gouailleur (…), c’est pourquoi le type de Gavroche est si repoussant » (p.41). Rien que çà. Autobiographie ? : « Un petit garçon de quatre ans jouait souvent avec une jeune fille, qui le maniait comme une poupée (…). Moi aussi, dit-il, quand je serai une jeune fille comme toi. – Mais, mon chéri, répondit-elle, tu ne seras jamais une jeune fille. Il faillit pleurer » (p.45). Dépit. Il faudra choisir, drame freudien / cornélien, attirance/répulsion : « Les enfants excellent à manier les grandes personnes (…) Dans ces manèges, l’adresse des deux sexes n’est pas égale (…) [Les garçons] sont plus simples, plus rudes (…) Les petites filles sont des femmes dès leur naissance, et les premières armes de ces innocentes sont celles des courtisanes » (p.63). Malgré tout, le Bonnard poète jaillit in fine : « Les enfants sont l’illusion de l’espèce, comme le printemps est l’illusion de l’année » (p.70)
Reference : G425
FAKE HISTORY Cette histoire n’est qu’un conte, une histoire à dormir debout. Les historiens se sont fourvoyés, volontairement ou non : une ascendance noble, fut-elle impériale et illégitime, flatte l’orgueil du bourgeois. Seulement voilà : comme la terre, l’État Civil ne ment pas, …au moins sur les dates. On trouvera dans les Archives de la Corse du Sud, l’acte de mariage de Pauline Benielli et Ernest Bonnard, dans celles de la Vienne, l’acte de naissance d’Abel : le premier en date du 10/02/1880 (note 13), le second, en date du 19/12//1883 (note 14). Que la gestation fut longue ! Et on comprend mieux l’attachement d’Abel à sa maman ! Elle mourra dans la villégiature pétainiste de Sigmaringen en 1945. Mais il a encore mieux : Abel n’était pas fils unique, avant lui étaient nés un frère et une sœur, décédés tous deux en bas âge (note 15). =================
Note 3- Abel Bonnard : Pour l’élite intellectuelle, dans la Revue hebdomadaire, t.7, 07/07/1936, p.248). Note 4- cité d’après B. Pénicaud et Vincent Vidal-Naquet : Les révolutions de l’Amour (etc.). Note 5- aujourd’hui remis à la mode par nos chères politiques, NKM à propos de Patrick Buisson, la Marine au sujet du beau Florian… [en 2017…] Note 6- cf. Pierre Dac, qui à Radio Londres, fustigeait le ministre : dans son parti, « l’envers vaut l’endroit ») Note 7- hexagonegay.com précise qu’à l’époque, « les lieux de rencontre homos parisiens (cinémas et vespasiennes) connaiss[ai]ent bien sa silhouette » ; en revanche, il déplore que « Je Suis Partout » ni la presse d’extrême- droite, si prompts à dénoncer l’homosexualité (…) n’ont fait état de l’homosexualité de Bonnard ». Note 8- pour present.fr/tag/abel-bonnard/ : « La belle Bonnard… Gestapette… Yves Morel le sait : immanquablement, ce sont les plaisanteries qui fuseront de la bouche des sots si vous jetez le nom d’A.B. dans une conversation (même universitaire). Et pourtant, voilà une personnalité plus complexe que sa mauvaise renommée : on ne lui connaît que des liaisons féminines ». Sans rire ! Note 9- Buisson (Patrick) : 1940-1945. Années érotiques (Paris, Albin Michel, 2009.2 volumes. « Abel Bonnard, le scandaleux » (t. I, p.263 et suiv.) nous apprend que « son vrai père est un aristocrate italien, J.N. Primoli, descendant de Lucien Bonaparte, qui séduisit sa mère, Marie-Paule [sic !] Benielli, peu de temps avant son mariage [re-sic !!]». Note 10- Descendia de José Bonaparte, Rey de Espana y de las Indias, y sus entronques i talianos y franceses (Anales de la Real Academia Matritense de Heràldica y Genealogia, vol.XII, 2009, pp. 143-327). Note 11- Pasquali, Costanza : Proust, Primoli. La Moda. Otto lettere inedite di Proust e tre saggi. Roma, Ed. di Storia et litteratura, 1961, p.32. Note 12- Yves Morel ( Abel Bonnard. Coll. Qui suis-je ? Editions Pardès, 2017) : « Ne pouvant épouser le père de son enfant, Pauline Benielli se résolut à un mariage de raison avec Ernest Bonnard (…) qui reconnut Abel et lui donna son nom », qui complète bien la formule de P. Buisson (note 9). Note 13- Archives Départementales de Corse du Sud Ajaccio, Mariages, 1880 (f° 55-56/159) Note 14- Archives Départementales de la Vienne, Naissances, 1883 (9 E, p. 251), avec cette note marginale manuscrite : « Décédé à Madrid (Espagne) le 31 mars 1968 ». Confirmation de sa naissance, post mortem. Note 15- Abel- Jean- Désiré (A) aux prénoms identiques et Fanny-Françoise-Justine (B) (A) Melun, avril 1881- Poitiers, 26/06/1883. A.D. de la Vienne , Décès 1883, n°490, f° 147/278 (B) AD de la Vienne, Poitiers, 08/07/1885 [Naissances 1885, n°438, f°121/250]- 12/05/1886 [Décès 1886, n°370, f° 102/259. « Nom de la mère : Pauline Bennieni »] !! Aujourd’hui, (08/2022), que l’on consulte Wikipédia, ou des sites dits sérieux ( ?) de généalogie (geneanet, geneastar), la fausse généalogie prospère. Une lueur d’espoir : la généalogie d’Ernest Bonnard, le père « nourricier »… Patatras ! Si le frère aîné Abel (1881-1883) est bien mentionné, on trouve immédiatement après un « demi-frère Abel, etc.). Errare humanum est, perseverare diabolicum.
N°8 - Tome 56 - cent dixième année - 15 avril 1940 - 15, rue de l'université-Paris - 192 pages
assez bon état