Couverture souple. Broché. 128 pages.
Reference : 40063
Livre. Editions P.U.F (Collection : Que sais-je? N° 315), 1979.
Librairie et Cætera
Mme Sophie ROSIERE
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Paris, Spes, 1955. 13 x 20, 3 volumes, 237 + 349 + 248 pages, broché, bon état (cachets du Collège jésuite Saint Stanislas à Mons).
Economie et politique. 1966. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 245 + 271 pages.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Tome I : Exposés des participants français - Définition de la question du capitalisme monopoliste d'état - Capitalisme monopoliste d'état, accumulation du capital et financement public de la production - Capitalisme monopoliste d'état et concentration - Capitalisme monopoliste d'état et exploitation de la population laborieuse - Capitalisme monopoliste d'état et inflation - Capitalisme monopoliste d'état, entreprise monopoliste et nationalisation - Capitalisme monopoliste d'état, politique économique et planification - Capitalisme monopoliste d'état et intégration impérialiste - Théorie, idéologie et capitalisme monopoliste d'état - Tome II : Interventions et communications... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Armand Colin, 1986 3 vol. gr. in-8°, 544, 600 et 607 pp, environ 450 illustrations, 116 cartes et graphiques, index, brochés, couv. illustrées, bon état
Le maître-livre de Fernand Braudel. – Tome 1 : Les Structures du quotidien. Tome 2 : Les Jeux de l'échange. Tome 3 : Le Temps du monde. — Ces trois volumes sont une introduction à l'histoire du monde du XVe au XVIIIe siècle, un voyage à travers le temps et l'espace des civilisations qu'a bousculées alors en Asie, en Amérique, en Afrique la violente expansion de l'Europe. C'est aussi une réflexion peu orthodoxe sur la nature et le rôle d'un acteur important : le capitalisme, que l'auteur, contre toutes les règles, distingue vigoureusement de l'économie de marché. L'accent est mis sur le poids énorme d'un troisième secteur, celui d'une production paysanne encore majoritairement enfermée dans le troc et l'autosuffisance, à l'écart du marché. — Le premier volume, “Les Structures du quotidien : le possible et l'impossible”, est un inventaire de la culture matérielle avant la grande rupture de la révolution industrielle : misère et luxe; routines paysannes; nourritures, costumes et logement, du riche et du pauvre; outils, techniques, monnaies et pseudo-monnaies, villes... C'est donc un grand livre d'images où toutes les civilisations du monde ont leur mot à dire. Chemin faisant se mesure l'étroitesse des limites du possible pour ces sociétés d'hier, en butte, toutes, à des famines meurtrières, à l'inexorable faiblesse des sources d'énergie et des techniques, à la lenteur et au débit dérisoire des transports, des communications. L'auteur nous entraîne ainsi loin « des facilités que la vie actuelle nous prodigue, dans une autre planète, dans un autre univers des hommes ». — Avec “Les Jeux de l'échange”, nous quittons la vie matérielle stagnante qu'évoque le premier volume pour entrer dans le mouvement de la vie économique. De bas en haut de l'échelle, voici tous les outils de l'échange : colportage, marchés, échoppes et boutiques, foires, bourses, banques. Autant d'étapes de l'épanouissement de l'économie de marché, confondu d'ordinaire avec celui du capitalisme. L'auteur, au contraire, distingue ou même oppose les activités et les acteurs de l'économie de marché et du capitalisme, celle-là sous le signe de l'échange naturel et sans surprise, de la transparence et de la concurrence, celui-ci animé par la spéculation et les calculs savants d'un petit groupe d'initiés. Parce qu'il se fonde sur la puissance, le capitalisme a toujours pu se réserver les secteurs privilégiés de l'accumulation, secteurs changeants au fil du temps : du XV au XVIII siècle, non pas l'industrie, mais la banque et le négoce international. — Le dernier volume reprend, cette fois dans sa chronologie du XVe au XVIIIe siècle, l'histoire économique du monde. Non pas de l'univers tout entier, mais de ces seules zones très minoritaires qui vivent selon « le temps du monde », le regard tourné vers les échanges internationaux – toutes zones de civilisations denses, à la richesse ancienne. En gros deux blocs : l'Europe d'un côté, de l'autre l'Extrême-Orient qui lie Inde, Chine, Islam en un puissant réseau, longtemps à égalité avec l'Europe. L'histoire de ces quatre siècles est précisément celle de la rupture progressive de cet équilibre ancien. Il a été bouleversé, recréé à partir des hauts lieux du capitalisme qui ont successivement pris la tête de l'Europe : Venise au xve siècle, puis Gênes, Amsterdam, Londres, jusqu'à la révolution anglaise du XIXe siècle, qui a scellé l'inégalité du monde. Nous en vivons encore les conséquences. En conclusion : le destin du capitalisme d'aujourd'hui s'explique-t-il à la lumière du passé ?
Armand Colin, 1940, in-12, 210 pp, biblio, broché, état correct (Coll. Armand Colin)
"Ce petit livre est particulièrement propre à faire comprendre la fécondité des études d'histoire économique, leur importance capitale pour l'intelligence de l'histoire sociale et de l'histoire politique, et la nécessité, aussi, des études historiques pour l'intelligence des phénomènes économiques. C'est une remarquable synthèse des résultats acquis par les historiens dans l'étude de ceux-ci. Le capitalisme moderne, sa puissance, sa situation prépondérante dans notre organisation sociale actuelle sont l'aboutissement d'une longue évolution dont M. Henri Sée détermine les principales étapes avec beaucoup de netteté et une réelle originalité. Ses méthodes d'historien, servies par une rare érudition, lui ont permis de bien dégager le rôle primordial de l'activité commerciale, puis de la spéculation financière dans la genèse du capitalisme ; d'expliquer les effets de l'expansion coloniale à partir du XVIe siècle, d'expliquer comment, en particulier, « l'affaiblissement du pacte colonial » fut, à la fois, « indice et conséquence des progrès du capitalisme »; de montrer la variété des conditions qui présidèrent au développement du capitalisme industriel; de faire saisir, enfin,la nature complexe du capitalisme actuel. (...) Des indications bibliographiques abondantes, en note, à la fin des chapitres et dans une bibliographie générale, à la fin de l'ouvrage, achèvent de faire de celui-ci un précieux instrument de travail." (A. Rébillon, Annales de Bretagne, 1928)
Gallimard, 1933, in-8°, 343 pp, broché, bon état (Coll. Les Documents Bleus)
Que n'a-t·on pas dit sur le grand capitalisme américain. Il bâtissait une nouvelle civilisation que Duhamel condamnait, que Morand et Durtain exaltaient. Grâce à lui, la classe ouvrière vivait une existence qui eût fait l'envie de notre bourgeoisie. Le paysan devenait une sorte de gros industriel, et le professeur jouissait d'un traitement de banquier ! Les milliardaires répandaient autour d'eux les bienfaits et s'endormaient le soir sur un lit de camp en lisant la Bible. La crise a dissipé cette légende dorée du capitalisme américain. Sur l'étendue de cette crise, sur la misère qu'elle a entraînée sur les profondes transformations intellectuelles qu'elle a opérées dans le peuple américain, nous n'avons su en France que peu de chose. Et quant à l'expérience d'économie dirigée maintenant entreprise par le Président Roosevelt, combien d'entre nous en mesurent la portée ? Cette fois ce n'est plus un pays économiquement arriéré comme la Russie, mais le pays même qui a porté à leur plus haut point les techniques industrielles, qui abandonne le régime de la liberté économique pour le régime de l'économie dirigée ! Ce qu'était réellement le grand capitalisme américain à son apogée, ce qu'a été la crise, ce que peut devenir l'Amérique nouvelle, voilà le thème du livre que Bertrand de Jouvenel a rapporté d'un long voyage aux États-Unis. — "Alors qu'il n'avait pas encore trente ans, deux grands livres, L'Économie dirigée (1928) et La Crise du capitalisme américain (1933) assurèrent la réputation de Bertrand de Jouvenel. Dans le sillage de Keynes, Il y démontrait l'impuissance de l'État, en Amérique, face à la crise sociale. Le chômage le révoltait : pour le vaincre, il appelait de ses vœux une intervention de la puissance publique. Franklin Roosevelt, tout naturellement, porta ses espérances..." (Eric Roussel, Le Figaro, 2008)