Couverture souple. Broché. 223 pages.
Reference : 29441
Livre. Editions Chantal (Collection : policière), 1944.
Librairie et Cætera
Mme Sophie ROSIERE
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Salies-du-Salat (Haute-Garonne) s. d. [1944] | 21 x 27 cm | une page recto verso
Amusante lettre autographe signée de Roland Dorgelès adressée à un confrère écrivain concernant le film de René Le Hénaff intitulé Coup de tête, sorti en 1944, et pour lequel le père des Croix de Bois est scénariste et dialoguiste, (41 lignes à l'encre bleue) rédigée depuis sa retraite haute-garonnaise de Salies-du-Salat. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Roland Dorgelès se montre peu indulgent pour les acteurs et actrices de cinéma : "J'ai vu votre photo dans un illustré : vous faisiez un cours de littérature aux futures vedettes de cinéma. Elles en ont foutrement besoin ! " Mécontent du montage final du film Coup de tête auquel il a beaucoup donné de sa personne en l'adaptant, puis en étant scénariste et dialoguiste, l'ancien Poilu Roland Dorgelès dénonce l'attitude de René Le Hénaff qui n'a même pas pris la précaution de le consulter pour apporter quelques derniers changements à leur collaboration :"J'étais content de mon scénario. Mais en mon absence le metteur en scène (un certain Le Hénaff, que Sacha Guitry a surnommé Le Gniaf), a tripatouillé mon texte ajoutant un dialogue et des gags de son goût, si bien que je me demande ce que vaut le film ainsi remanié." Il se désolidarise à l'avance du résultat obtenu : "J'ai d'ailleurs demandé que l'oeuvre fut présentée comme tirée d'un roman de moi et non comme scénario portant ma signature." et demande comme un service à son interlocuteur d'aller visionner ce film : "Vous avez compris ce que j'attends de votre amitié ? Allez vite voir Coup de tête pour me dire franchement ce que ça vaut." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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IMAGE ET DIFFUSION. 4e TRIMESTRE 1968. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 255 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Coup d'oeil sur coup d'oeil, coup d'oeil sur les arts, ceux qui soignent, coup d'oeil sur la beauté : la femme et la toilette, coup d'oeil sur notre temps : les immigrants, coup d'oeil sur la vie : les mains d'oeuvre, coup d'oeil sur le progrès : l'enfer en noir et blanc, coup d'oeil sur le monde : l'égypte Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Laval 11 septembre 1957 | 17 x 12.90 cm | 2 feuillets avec coupures de presse contrecollées
Amusante revue de presse commentée par Antoine Blondin adressée à Roger Nimier à son bureau parisien de la N.R.F. Blondin envoie à son ami de toujours des coupures de journaux locaux qu'il contrecolle sur des feuillets quadrillés. Enveloppe jointe. Belle manifestation de l'esprit anarchiste et loufoque qui dirigeait les pas, pas souvent assurés mais toujours imbibés, d'Antoine Blondin, et de la fraternelle et tonitruante amitié qui l'unissait à Roger Nimier. La vedette du journalisme sportif prépare pour Nimier une collection de faits divers tirés de Ouest France Mayenne: Alimentant lui-même sa réputation de bohème grivois et aviné, il envoie l'histoire d'une beuverie mémorable dont il aurait aisément pu être à l'origine: «Il prend la gendarmerie pour un estaminet [...] Camille Paumelle, 36 ans, invita hier soir un ami de rencontre à boire une «bonne bouteille» et l'entraîna... vers la gendarmerie» lit-on dans la coupure de presse. Blondin ajoute «P.S.: Contrairement à ce qu'on pourrait croire, je ne suis pas dans le coup». Sur le même feuillet, Blondin colle une coupure à propos d'une «monte publique des taureaux [...] Vache ayant la plus belle mamelle» et ajoute: «P.S. contrairement à ce qu'on pourrait croire, je ne suis pas dans le coup non plus.» Il contrecolle sur un second feuillet une coupure de journal intitulée «24 heures dans le monde» et le pastiche en «24 heures dans l'immonde». La coupure de presse continue ainsi: «Le «Times» magazine qui avait publié en dernière page une grande photo de chars de fabrication française transportés par train spécial au Liban, a été saisi à Beyrouth» ; Blondin ajoute "Quant aux charmes de fabrication française transportés par train spécial au Liban, ils feront bientôt l'objet d'une page spéciale dans Mayenne-Confidential». A propos de la profonde amitié que Blondin témoignait à Roger Nimier et du mythe des Hussards, l'auteurdéclara à Emmanuel Legeard qui l'interrogeait :«Ce sont les "hussards" qui sont une invention. Une invention "sartrienne". En réalité, l'histoire, c'est mon ami Frémanger, qui s'était lancé dans l'édition, qui avait un seul auteur, c'était Jacques Laurent, et un seul employé, c'était moi. Laurent écrivait, et moi je ficelais les paquets de livres. Donc on se connaissait, on était amis, et d'autre part... d'autre part, Roger Nimier était mon meilleur ami. Nimier, je le voyais tous les jours. Je l'ai vu tous les jours pendant treize ans. Mais Laurent et Nimier ne se fréquentaient pas du tout. Ils avaient des conceptions très différentes. On n'a été réunis qu'une seule fois. On s'est retrouvés rue Marbeuf, au Quirinal, pour déjeuner. On a discuté de vins italiens et de la cuisson des nouilles. Pendant deux heures." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Aubier, 1982, pt in-8°, 224 pp, 35 gravures du temps, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Floréal)
Le 2 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte réussit sans coup férir un coup d'État. Les ouvriers regardent sans bouger le député Baudin mourir sur une barricade. Victor Hugo part à Guernesey écrire “Les Châtiments”. Sept millions de Français applaudissent le prince-président. Cela, c'est l'histoire officielle. Parfois on évoque – discrètement – la guerre sociale qui, depuis 1848, opposait le parti de l'Ordre à ces nouveaux sauvages, ces “Rouges” qu'il fallait abattre à tout prix, quitte à faire envahir la France par les cosaques, comme le suggérait Morny, le demi-frère de Louis-Napoléon. Parfois, l'on démontre – encore plus discrètement – les mécanismes de ce coup d'État : un modèle du genre, préparé et réussi comme un mauvais coup de grand style. Mais jamais on ne raconte la révolte de la province, qui se dresse contre l'Empire à venir aux cris de “Vive la Sociale” dans tout le Sud de la France. Une jacquerie ? Non. Une véritable révolution. Et tandis qu'à Paris l'archevêque chante le Te Deum à Notre-Dame devant le futur Napoléon III, ses généraux et sa cour de banquiers, en Provence flotte toujours le drapeau rouge...
Koln, Taschen, 2009 Reli . 2 volumes reli s toile cr me avec illustration mont e dans un tui assorti. Le volume Jazz est un fac-simil de l' dition de 1947. Imprim sur 34 feuilles pli es volantes sous emballage papier. Planches en couleurs et texte en noir et blanc. Le volume D coup s est illustr de planches en couleurs (certaines d pliantes) et de photographies en noir et blanc. 334 pages. 39,5 x 29,5 cm. Texte en Francais, Un tr s bel ensemble, ISBN 9783822851951.
Un ouvrage qui fait revivre l?oeuvre ma tresse de la p riode des gouaches d coup es de Matisse : Jazz. Ses lecteurs vont la rencontre de Jazz comme s?il s?agissait de l? dition originale de 1947. Henri Matisse (1869-1954) avait pour seul concurrent au titre de plus grand artiste moderne, Picasso, qui disait: "Tout bien consid r , il n?y a que Matisse." Sur la fin d?une carri re de peintre, sculpteur et lithographe v ritablement prodigieuse, Matisse fut terrass par la maladie et ne fut plus en mesure de tenir sur ses jambes et de se servir d?un pinceau tr s longtemps. Alors qu?il approchait des 80 ans, il mit au point une technique consistant d couper directement aux ciseaux dans du papier de couleur vive. Ce qui re ut le nom de gouaches d coup es constitua une r volution dans l?art moderne. A l? poque, de nombreux critiques virent dans cette oeuvre la manifestation de la folie d?un vieillard s nile, tandis que de nos jours on pense commun ment qu?en d coupant avec des ciseaux des formes dans du papier, Matisse avait brillamment r solu dans un seul geste l?antagonisme classique entre le dessin et la couleur. Cette dition en deux volumes comprend un fac-simil parfait de l'?uvre d coup e phare de Matisse : Jazz. Enfin, les lecteurs peuvent d couvrir le Jazz comme s?ils tenaient l?original de 1947. La r putation d'Henri Matisse (1869-1954) en tant qu'artiste le plus important de l' re moderne n'a d' gal que celle de Picasso, qui a lui-m me d clar : Tout bien consid r , il n'y a que Matisse . Vers la fin de sa carri re monumentale de peintre, sculpteur et lithographe, Matisse, g et malade, tait incapable de se tenir debout et d'utiliser un pinceau. Alors presque 80 ans, il d veloppe une nouvelle technique : il dessine des formes sur du papier de couleur, les d coupe et les colle ensemble. Ces gouaches d coup es repr sentaient une r volution dans l'art moderne, mais leur simplicit a t rejet e par de nombreux critiques comme la folie d'un vieil homme s nile. Les critiques ult rieurs se rendirent compte que Matisse avait trouv une solution brillante au conflit s culaire entre la ligne et la couleur ? une solution qui allait profond ment influencer les g n rations d?artistes venir.