Couverture souple. Broché. 189 pages. Rousseurs.
Reference : 208365
Livre. Editions Au Diable Vauvert, 2004.
Librairie et Cætera
Mme Sophie ROSIERE
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Paris, Roret, Avignon, Me Bousquet-Offray, 1828. In-16 de [3]-216 pp., demi-basane verte, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Édition originale à l'adresse de Roret à Paris partagée avec les frères Emler ainsi que Mme Bousquet-Offray à Avignon ou Périchon à Bruxelles. Elle est attribuée par Quérard à l'imprimeur-libraire avignonnais Pierre Chaillot (1782-1853) : « Petit volume qui traite de toutes les connaissances nécessaires pour faire un véritable libraire. Une courte préface de l'auteur, que nous reproduisons, prouve chez lui une bonne foi et une modestie peu communes parmi les compilateurs : « Peu jaloux de la gloire de l'invention, j'ai puisé ; je le déclare hautement, dans tous les volumes qui m'ont convenu pour faire ce petit manuel. Je l'ai composé pour ainsi dire avec des ciseaux : c'est pourquoi je prie ceux qui me liront de ne pas crier au voleur, parce que, peut-être, ils y trouveront des choses qu'ils auront lues dans d'autres livres. De même que les libraires choisissent les meilleurs auteurs pour les imprimer, les bouquinistes les plus rares Elzeviers pour en faire des collections, et les bibliomanes les plus belles reliures pour garnir les rayons de leur bibliothèques, de même, j'ai tâché de rassembler tout ce qui m'a paru propre à l'instruction des libraires, et à piquer la curiosité des gens de lettres et des amateurs ». Notice sur la librairie, Devoirs et qualités d'un bon libraire, Devoirs du libraire bibliographe, Manière de faire le catalogue d'une grande bibliothèque, Système bibliographique le plus complet et le plus suivi, suivant l'ordre des facultés avec leurs divisions et subdivisions, Emballage des livres, Rareté de certains livres etc.Provenance : Jean-Albert-Vincent-Auguste Perdonnet (super-libris "Bibliothèque de V Perdonnet") né le 12 mars 1801 à Paris et mort le 27 septembre 1867 à Cannes, qui intégra dès 1830 l'équipe d'ingénieurs travaillant sur le projet et la construction du chemin de fer de Paris à Saint-Germain, la première ligne de voyageurs en France qui sera inaugurée en août 1837 ; directeur de l'École Centrale des Arts et Manufactures de 1862 à 1867. Cachet en regard du titre "Bibliothèque du Château de Villetard" sur la commune de Maves près de Blois (Loir-et-Cher), propriété de la famille Turpin depuis le XVIIe siècle puis en 1843 d'André Lenormand-Grandcour enfin de M. et Mme Denby-Wilkes en 1930. Mors supérieur fendu.Quérard, Supercheries, II, 781.
Le dernier exemplaire d’Armance, « broché, mouillé, piqué, taché et sali » (ainsi décrit) fut vendu 73 000 € par Christie’s Paris le 25 juin 2009. Paris, Urbain Canel, 1827. 3 volumes in-8 de : I/ (1) faux-titre, (1) titre, viii pp., 177 pp. ; II/ (1) faux-titre, (1) titre, 191 pp. ; III/ (1) faux-titre, (1) titre, 243 pp. Demi-veau bleu glacé, dos lisses ornés de filets dorés, tranches jaspées. Elégantes reliures de l’époque. 170 x 100 mm.
« Edition originale extrêmement rare » (Claude Guérin) du premier grand roman de Stendhal, imprimé en 1827. « D’une grande rareté » (Carteret, II, 350). « Très rare, très recherché » (Clouzot). « Le plus bel exemplaire que Maurice Chalvet a vu dans sa longue carrière de libraire ». « Armance » est le premier roman de Stendhal (1783-1842), publié en 1827. L'action se passe dans la haute société, sous la Restauration, à Paris, durant le règne de Louis XVIII. Octave de Malivert, âgé de vingt ans, tout juste sorti de l'École polytechnique, se fait remarquer par sa vive intelligence et la distinction de sa personne, mais aussi par un caractère extraordinairement fermé et lunatique, qui le pousse parfois à de véritables accès de fureur. II n'éprouve de sincère amitié que pour une cousine qui est de son âge, Armance de Zohiloff, jolie jeune fille noble et pauvre, au caractère loyal et courageux, qu'il a rencontrée chez une de ses tantes, Mme de Bonnivet. Une cruelle équivoque vient interrompre cette tendre amitié : Octave, dont la famille a été ruinée par l'émigration, reçoit du gouvernement royal deux millions de dédommagement ; Armance, qui l'aime en secret, croit remarquer un changement dans ses manières après cette fortune imprévue, et trouvant là matière à mépriser le caractère de son cousin, elle se jure à elle-même de tenir son amour toujours secret, car elle ne veut point passer pour une vulgaire profiteuse aux yeux d'Octave et à ceux du monde. Octave, douloureusement frappé par cette froideur, et entraîné malgré lui dans une série de succès mondains, ne réussira que très tard à dissiper cette erreur. Lui aussi, en réalité, aime sa cousine, mais, se trompant lui-même, et ayant fait le serment solennel de ne céder jamais dans sa vie à l'amour sous peine de se juger le plus méprisable des hommes, il est persuadé qu'il souffre seulement « par amitié ». Le caractère d'Octave (qui, malgré le titre du roman, en est le principal protagoniste) serait resté une énigme psychologique, si Stendhal lui-même, dans une lettre à son ami et disciple Mérimée, ne nous en avait donné la clé, en révélant les raisons des scrupules dramatiques de son héros et sa défiance dans l'amour : Octave a toujours été impuissant. En réalité, le roman est tout entier fondé sur l'étude de la dissociation possible entre l'amour et le plaisir ; le charme d'une psychologie aventureuse digne du meilleur Stendhal l'anime ; mais la bizarre obstination de l'auteur à ne pas dévoiler une des données premières de l'intrigue introduit un je-ne-sais-quoi d'arbitraire dans le jeu des passions, malgré l'exceptionnelle finesse de l'analyse. L'œuvre, en dehors de ses propres qualités, est particulièrement intéressante en ce qu'elle esquisse certains des thèmes qui s'affirment par la suite dans Le Rouge et le Noir et dans La Chartreuse de Parme. Ne trouve-t-on pas dans ce roman l'analyse impitoyablement pittoresque et mordante de la société de la Restauration, le jeu subtil d'un amour d'abord inconscient mais qui se révèle invincible ? et déjà l'on peut dire que Stendhal applique ici sur le vif les principes et les théories de son essai De l'amour. N'y trouve-t-on pas, enfin, les premières ébauches de ces extraordinaires caractères d'adolescents que seront Julien Sorel et Fabrice del Dongo ? Quant à l’exquise beauté de l’exemplaire, il convient de lire la note inspirée par Maurice Chalvet, le plus grand libraire français des années 1960 : « Le grand libraire Maurice Chalvet a vu ces livres en septembre 1980. Il les a trouvés très séduisants. C’était le plus bel exemplaire qu’il avait vu dans sa longue carrière de libraire. Il m’en reparlait souvent pour me féliciter de cet achat. A son avis, et bien que non signées, ces petits livres avaient été reliés par un grand relieur. Le dernier paragraphe d’Armance est l’un des plus beaux qu’ait jamais conclu un récit. Armance est le roman de Stendhal que préférait Gide ». Claude Guérin jugeait ainsi le présent exemplaire : « Exemplaire à la bonne date, dans une fine reliure de l’époque et relié en trois volumes, ce qui est exceptionnel ; on trouve le plus souvent des exemplaires brochés ou reliés en un seul volume ». Cette édition originale compte parmi les plus rares de la littérature du XIXe siècle. L’on voit en moyenne un exemplaire apparaître tous les dix ans sur le marché public, médiocre le plus souvent. Le dernier était « « broché, mouillé, piqué, taché et sali » (ainsi décrit) ; il fut en cet état vendu 73 000 € il y a 8 ans (Ref. Christie’s Paris, 25 juin 2009).
A Versailles, Roustan, libraire-éditeur, 1864-1865. In-8 de VIII-(271)-284 pp., demi-percaline bordeaux, pièce de titre (Lemardeley).
Édition originale et seule édition tirée à 125 exemplaires. Procès intenté à un libraire parisien par un libraire de Versailles « pour l'extrême vilité des prix obtenues à l'aide d'affirmations mensongères et réitérées » lors d'une transaction. Les noms des deux libraires Roustan et Savy sont dissimulés sous les pseudonymes de Natsuor et Sapor. Les ouvrages concernés provenaient de la bibliothèque du naturaliste Lelorgne de Savigny. Dans une deuxième partie, l'auteur dénonce la « bande noire », association clandestine de libraires opérant dans les ventes publiques de livres pour se rendre maîtresse des prix. Reliés à la suite : Les trois compléments à pagination suivie (pp. 273 à 288).BERNARD (abbé). Sophronius. Quatrième et dernière lettre. Résumé des débats. Paris, Versailles, Roustan (1864). In-8 de 15 pp. Des rousseurs.
Paris, Brunet, Leblanc, 1810. 3 vol. in-8 de XVIII-614 pp. ; (4)-704 pp. ; XI-(1)-393 pp., veau raciné, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge et vert, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Édition originale. Fils d'un libraire, Jacques-Charles Brunet (1780 - 1867) fit d'abord imprimer en 1802 un Supplément au Dictionnaire bibliographique de l'abbé Duclos et Cailleau avant de faire paraître en 1810 son propre répertoire sous le titre Manuel du Libraire salué en son son temps par Paul Lacroix (le bibliophile Jacob) comme le « chef-d'oeuvre de la bibliographie moderne ».« On reste stupéfait par l'autorité et par la sûreté de son jugement. Conjonction peu commune du savoir et du goût, sans dogmatisme aucun. Au fond, ce livre des livres répondait à trois exigences fort distinctes. Il convenait en effet de recourir à la triple démarche du libraire qu'il avait été, du bibliophile qu'il fut toute sa vie durant (avec une prédilection pour les reliures de choix), du bibliographe et du lettré dont il reste le parangon » (En français dans le texte).Sur le dernier feuillet de garde du tome III, on lit cette ébauche bibliographique à l'encre du temps : Noms de quelques pseudonymes modernes Georges Sand - Mme Dudevant ; Horace de St. Aubin Mr. de Villerglé - Mr. Balzac ; Mortonval - Mr Guesdon Furcy ; Melesville - Mr. Duveyrier l'aîné ; Stendhal - Mr. Beyle ; Le bibliophile Jacob - Mr Paul Lacroix, Jonathan le visionnaire - Mr Saintine ; Joseph Delorme - Mr de Ste Beuve ; Mr Charles de Launaix - Mme Delphine Gay de Girardin. Bel exemplaire. Feuillets très légèrement roussis. Ex-libris armorié « Marchionis Sinety ».En français dans le texte, 281.
Paris, Imprimerie de Cosson, rue Saint-Germain-de-Pré, n° 9, 1827. In-folio (36 x 24 cm) de (4) pp.
Liste alphabétique de 272 titres avec prix, imprimée sur deux colonnes (Abrégés, Architecture, Atlas, Bible, Bibliothèque, Choix, Collection de manuels, Dictionnaires, Encyclopédies, Histoire, Instructions, Lycées, Mélanges, Mémoires, Oeuvres complètes, Souvenirs, Vocabulaire, Voyages). On se chargera de procurer tous les ouvrages annoncés par les Journaux, Prospectus et Catalogues, avec une remise de 10 pour 100 sur les prix ordinaires (chaque publication de catalogue offrira de nouveaux articles).Nicolas Pichard (17..-18..) imprimeur libraire, travailla d'abord à Naples, en association avec Balthazar (Baldassare) Borel. Il vint s'établir à Paris suite à de mauvaises affaires, où il aurait d'abord travaillé en association avec Jean-Baptiste-Étienne-Élie Lenormand (dont il devint le gendre), puis seul à partir de 1819. Il fut officiellement breveté libraire le 6 septembre 1821 et publia plusieurs catalogues de sa librairie entre 1820 et 1828 dont une partie sous la raison "Librairie monarchique (de N. Pichard)".Toujours en activité en 1830, il fut cependant qualifié d'« ancien libraire » en novembre décembre 1830 puis géra le dépôt des ouvrages mis en nantissement par les libraires bénéficiaires d'un prêt du gouvernement, n° 20, rue des Anglaises, faubourg Saint-Marcel. Il revendit le 14 juillet 1852, les propriétés rue de Seine, notamment à son beau-frère l'imprimeur Jean-Baptiste-Victor Lenormand (Répertoire d'imprimeurs-libraires réalisé par le Service de l'Inventaire rétrospectif des fonds imprimés de la Bibliothèque nationale de France, par Jean-Dominique Mellot et Élisabeth Queval, avec la collaboration d'Antoine Monaque).