Couverture souple. Broché. 180 pages.
Reference : 137708
Livre. Envoi de l'auteur. Editions Sant'Andrea (Collection : des deux amis), 1937.
Librairie et Cætera
Mme Sophie ROSIERE
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Paris Société du Mercure de France 1904 In-12° (192 x 128 mm), [1] f. - 201 pp., basane marbrée, dos à quatre faux-nerfs orné, entièrement non rogné (reliure de l'époque)
UN CURIEUX EXEMPLAIRE CORRIGÉ. Première édition collective, exemplaire du tirage courant, après 12 exemplaires sur Hollande. Il porte au titre, trois fois répété, le tampon « HOMMAGE DES ÉDITEURS ». Lédition originale des Poèmes aristophanesques reparaît la même année avec un titre de relais portant la mention « deuxième édition » ; on ignore si cest le cas pour notre exemplaire, car un encart a été découpé sur la page de titre. La « troisième édition » annoncée, dont lachevé dimprimer indique, comme pour les 1ère et 2e éditions, la date du 6 juin 1904, présente plusieurs corrections par rapport à loriginale, et ladresse « Mercure de France » plutôt que « Société du Mercure de France ». Issus des recueils Au pays du mufle (1891), A travers les groins (1891), et Dix-huit ballades familières pour exaspérer le mufle (1904), avec quelques poèmes épars réunis sous le titre « Quelques variations pour déplaire à forces gens », les Poèmes aristophanesques constituent le pendant satirique et polémiste de loeuvre de Tailhade, par opposition aux pièces dinspiration Parnassienne et antique des Poèmes élégiaques (Mercure de France, 1907). Cet exemplaire, vraisemblablement d'épreuves, a été abondamment corrigé au crayon et à lencre : orthographe, ponctuation, typographie... les noms de certaines des « cibles » du poète pamphlétaire ont également été modifiés. Ainsi, dans la « Ballade à mots couverts de linfantile paraguante » (p. 130), publiée pour la première fois dans le Mercure de France en 1892, Tailhade sen prenait au deuxième vers à Maurice Barrès. Dans les premières éditions des Poèmes aristophanesques, ce nom a laissé place à celui de [Arthur] Meyer, directeur du Gaulois. Mais dans notre exemplaire, le nom de Meyer est barré, et une note manuscrite indique « Barrès » ; cette nouvelle modification apparaîtra dans la 3e édition du recueil. Derrière ce tir corrigé, on trouve peut-être les traces de laffaire dite de « laffiche rouge » de 1905, au terme de laquelle Tailhade écrit à Meyer une lettre dexcuses qui paraît dans Le Gaulois... Une autre correction attire notre attention : lorsque le poème « Quinze centimes » paraît pour la première fois dans Au Pays du mufle, on y lit « Et cuire ma boubouille au fond des lieux secrets ». Dans les premières éditions des Poèmes aristophanesques, « boubouille » est remplacé par « bouteille ». Notre correcteur suggère, en marge à lencre (p. 23), le terme « pot-bouille ». Ce-dernier apparaîtra bien dans la 3e édition donnée par le Mercure de France, mais il nexiste à notre connaissance aucune occurrence précédente de la correction « pot-bouille ». Curieusement, lexemplaire de lédition originale numérisé par la BnF porte la même correction, dune main fort similaire (il en porte 2, toutes deux également présentes dans notre exemplaire). Dautres corrections apportées à notre exemplaire nont pas été prises en compte pour la troisième édition. Ainsi, p. 131, le premier vers de lenvoi de la « Ballade à mots couverts » porte la correction à lencre « Henri dArgis » pour « Prince dArgis ». Dans la 3e édition, le vers devient « Princes, Argis ». Portrait frontispice absent. Découpe dun encart au feuillet de titre. Feuillet de titre de partie « Au pays du mufle » inséré (intentionnellement ?) à la place du frontispice.
Paris Gallimard nrf 1946 In-12° (182 x 123 mm), 344 pp. - [1] f., cartonnage éditeur à décor réalisé d'après la maquette de Paul Bonet
BELLE PROVENANCE ET CURIEUX DESSIN. Seconde édition, augmentée par rapport à l'originale d'une vingtaine de poèmes, dont des poèmes de guerre. Un des 1000 exemplaires reliés d'après la maquette de Paul Bonet (celui-ci le n°20, corrigé 10 à l'encre) après 105 exemplaires sur vélin pur fil et 8 exemplaires sur papiers de couleurs. Envoi autographe signé à Louis et Denyse Parrot : « à Denyse et / Louis Parrot / à mes amis nécessaires, / toute ma plus grande affection / Paul Éluard » Sur le feuillet de faux titre portant l'envoi et sur le feuillet blanc en regard, un dessin maladroit, aux feutres vert, brun et rouge : il porte la signature « Paul », tout aussi maladroitement exécutée. Oeuvre d'un jeune imitateur ou... le poète se serait-il essayé à un dessin de sa main non-dominante ? S'il avait déjà fait paraître dès l'âge de 15 ans des poèmes de facture symboliste, Louis Parrot se distingue, en 1934, avec Misery Farm, recueil auto-édité dont il fait parvenir un exemplaire à Paul Éluard : ce dernier se dit admiratif. Ils se rencontrent deux ans plus tard en Espagne. Parrot, qui y a rejoint sa future épouse Denyse Faure, exerce comme lecteur à l'université de Madrid. Devenu bon hispanisant, il traduit notamment La Révolte des masses de José Ortega y Gasset, des poèmes de Pablo Neruda, et co-signe avec Éluard une traduction française de L'Ode à Salvador Dalí de Federico García Lorca. Revenu en France, Parrot s'engage pour la cause républicaine durant la guerre civile d'Espagne. Journaliste de la rubrique culturelle de L'Humanité, il y fait paraître le poème antifranquiste d'Éluard « Novembre 1936 ». Collaborateur de Ce soir dès sa fondation en 1937, il s'établit pendant l'Occupation à Clermont-Ferrand et participe à la Résistance comme correspondant, imprimeur et passeur, hébergeant notamment Éluard. Il fait paraître chez Senghers en 1944 une monographie consacrée à l'auteur des Poèmes pour la paix : il s'agit du premier numéro de la collection « Poètes d'aujourd'hui ». Bien complet du feuillet d'errata. Dos et pourtours des plats assombris.
Genève, Gérald Cramer, 1975. Grand in-8, couverture illustrée rempliée, rhodoïd, étui. Infimes frottements aux coins de l'étui, pour le reste, magnifique, flambant neuf.
Poèmes par Chagall (il en écrivit de nombreux, en russe ou en yiddish). Ce splendide ouvrage réunit l'ensemble des poèmes écrits de 1930 à 1972, traduits pas Philippe Jaccottet d'après une version du Professeur Moshé Lazar et avec la collaboration du peintre. Deux poèmes sont traduits par Assia Lassaigne. A noter que cette éditon comporte 18 poèmes inédits et qui paraissent ici en édition originale. Les planches reproduisent le trait noir des 24 bois gravés de Chagall.
Lausanne et Carrouge, Association des Amis de Gustave Roud, 1980. Grand in-8 broché, couverture à rabats. Avant-propos de Philippe Jaccottet, documents iconographiques. En belle condition.
"Les poèmes publiés dans ce premier numéro des Cahiers sont avant tout des uvres de jeunesse antérieures à la parution d'Adieu (1927). A quelques rares exceptions près, Gustave Roud délaissera l'écriture en vers et en versets dès ce premier recueil pour se consacrer plus exclusivement à la prose poétique. Marqués par les écritures de Paul Claudel et de Pierre-Louis Matthey, ces poèmes renvoient aux premières tentatives littéraires de Roud. Certains poèmes sont regroupés en ensembles, comme « La Maison perdue » qui préfigure plusieurs thèmes qui seront ensuite repris."
Genève, éditions Héros Limite, 2011. In-8 broché, couverture imprimée en deux tons. En belle condition.
"Quelques poèmes édités en revue, deux recueils multilingues parus respectivement en 1973 et 1981… Jusqu’à ce jour, Robert Lax n’avait pour ainsi dire pas été traduit en français. Il est pourtant l’auteur d’une œuvre riche, empruntant des formes variées, allant de la poésie la plus minimale aux notes et observations inscrites dans son journal personnel, en passant par des oratorios parlés ou d’amples cycles poétiques. Lax passe sans heurts d’un répertoire à l’autre, si bien qu’au sein d’un genre clairement identifiable tel que le journal émergent des poèmes abstraits, qui se dissolvent ensuite dans un style narratif plus linéaire. Il est d’ailleurs difficile de distinguer nettement des périodes au cours desquelles il aurait produit de manière privilégiée telle forme caractéristique. La manière même dont ses écrits ont paru reflète cette fluidité et variété, le poète laissant la composition des recueils, extraits de journal, ou mélanges de genres divers aux soins de qui entreprenait de le publier. Le présent volume respecte la forme particulière de publication et de réception qu’assume l’œuvre de Lax, ainsi que sa diversité formelle. Il opte pour la traduction d’une série de recueils complets déjà constitués antérieurement, depuis ses premières années d’écriture au début des années 40 jusqu’aux derniers poèmes et carnets rédigés juste avant sa mort en 2000. Cette anthologie souhaite ainsi rendre compte de l’ampleur du travail poétique de Lax, dans lequel l’expérience artistique est indissociable de l’expérience de la vie."