Couverture souple. Broché. 11 x 17 cm. 200 pages.
Reference : 131029
Livre. Editions Boivin et Cie (Collection : Connaissance des lettres), 1950.
Librairie et Cætera
Mme Sophie ROSIERE
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Ensemble de 6 volumes petit in-12 (13,5 x 8 cm). Reliures jansénistes en maroquin rouge, dos à nerfs, titres dorés, doublure de maroquin bleu avec large dentelle dorée, double gardes de papier, toutes tranches dorées, filets dorés sur les coupes, cannelures dorées sur les coiffes. Reliures signées Belz-Niedré. Mors légèrement fendu sur 3 cm au tome I et mors secs, coins légèrement émoussés, légères traces de frottements sur les nerfs coupes et coiffes. Sinon bzl exemplaire en maroquin doublé de Belz-Niedrée avec une large et harmonieuse dentelle intérieure. Première édition elzévirienne formée de la réunion des vingt-sept pièces imprimées d'abord séparément par Daniel Elzevier. Deux de celles-ci ne sont pas de Molière : Le Festin de Pierre (de Dorimond), L'Ombre de Molière (de Brécourt). L'édition n'étant pas complète ainsi, les bibliophiles ont presque toujours jugé bon, comme ici, d'y joindre le volume des uvres posthume d'Amsterdam, Jacques le jeune (Wetstein), 1684. Vol I. L'Estourdy. 1674. Le Dépit amoureux. 1674. Les Précieuses ridicules. 1674. Sganarelle ou le Cocu magnifique (1662, au Quærendo, suivant la copie imprimée à Paris). Les Fascheux. 1674.Vol. II. Le Festin de Pierre. 1674. L'Escole des maris. 1674. L'Escole des femmes. 1674. La Critique de L'Escole des femmes. 1674. La Princesse d'Élide (avec Les Plaisirs de l'Isle enchantée). 1674. Vol. III. L'Amour médecin (sur l'imprimé à Paris, se vend à Amsterdam). 1673. Le Misanthrope. 1674. Le Médecin malgré luy. 1674. Le Sicilien ou l'Amour peintre. 1675. Amphitryon. 1675. Le Mariage forcé. 1674. Georges Dandin. 1669. Vol. IV. L'Avare. 1674.L'Imposteur ou le Tartuffe. 1674. Monsieur de Pourceaugnac. 1674. Le Bourgeois gentilhomme. 1674. Vol. V. Les Fourberies de Scapin. 1675. Psiché. 1675. Les Femmes sçavantes. 1674. Les Intermèdes du Malade imaginaire. 1673. Le Malade imaginaire. 1673. L'Ombre de Molière. Vol. [VI]. (uvres posthumes. Amsterdam, Jacques le jeune [Wetstein], 1684) : Les Amans magnifiques. 1684. La Comtesse d'Escarbagnas. 1684. L'Impromptu de Versailles. 1684. Dom Garcie de Navarre ou le Prince jaloux. Suivant la copie imprimée à Paris. 1684. Mélicerte. 1684. Avec 5 gravures (une en tête de chaque pièce). Réf. : Willems, 1511. Exemplaire comparable si ce n'est celui-ci, de la bibliothèque du Marquis de la Grange vendu le 18 novembre 2015 à Drouot. Ex-libris contrecollés sur tous les volumes, de Diane Gratzmuller.
9 9 volumes reliés, Plein veau glacé bleu nuit signé Thouvenin. Dos à 4 nerfs richement décoré. Plats ornés d'une plaque à froid encadré d'un filet doré. Coupes ornées. Galerie dorée aux contreplats. Tranches marbrées. Quelques frottements d'usage, dos éclaircis et des rousseurs. In-8°, 21,5 x 13,5 cm, XXIV-334-[2] + 464-[2] + 424 + 448 + 494-[2] + 542 + 572 + 466-[2] + 524-[2] p. Paris, Desoer, 1819-1825.
Édition illustrée de 14 gravures hors-texte et d'un tableau généalogique dépliant. Magnifique reliure signée Thouvenin, un des plus importants relieurs français sous la Restauration. Bon etat
Reference : 1162
1 Relié, demi-chagrin grenat, dos à 5 nerfs rehaussés d'un filet doré, titres et millésimes dorés, tête dorée. Petit décollement de papier à une coupe du dernier plat. 16 x 10 cm, XX-[2]-99 + XII-67 p. Genève, chez J. Gay et Fils, collection Molièresque, 1868.
Deux ouvrages de la collection Molièresque parus en 1868 reliés ensemble. Les deux tirages sont composés de même, à 100 exemplaires, ceux-ci sont 1/96 sur Hollande. - L'Enfer Burlesque. Le Mariage de Belphégor et Les épitaphes de M. de Molière réimprimés sur l'édition de Cologne, 1677 et augmentés d'une notice bibliographique par M. Paul Lacroix. - La Fameuse comédienne ou Histoire de La Guérin auparavant femme et veuve de Molière. Réimpression conforme à l'édition de Francfort, 1668, augmentée d'une notice bibliographique par M. P. L. Très bon état
Paris, Union Latine d'Edition, 1930. 22,5 x 18 cm, 276-[3] pp. + 13 pl.; 495-[2] pp.; 441-[2] pp.; 476-[1] pp.; 530-[1] pp. et 494-[5] pp. Six volumes relés demi-maroquin à coins bordeaux, dos à nerfs, titres dorés. Reliures signées Creuzevault. très élégants exemplaires. Un des 100 exemplaires numérotés sur Arches.
L’un des grands textes de la littérature française, fort « rare en édition originale ». (Guibert). Paris, Jean Ribou, 1669. In-12 de (2) ff. et 150 pp. Plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure signée Thibaron-Joly. 138 x 80 mm.
Edition originale de l’une des plus rares et célèbres comédies de Molière. « Cette comédie, rare en édition originale, a été imprimée avec soin. » (Guibert, Molière, bibliographie des œuvres, I, p. 243). « L’Avare, une des plus célèbres comédies de Molière ». (G.F.) « L’Avare de Molière s’il doit beaucoup à ‘l’Euclion’ de Plaute (l’aspect maladif de son avarice, soupçonneuse, inquiète, son obsession pour sa cassette pleine d'or), est à la fois humanisé (il est amoureux, ce qui l’amène à contrarier son avarice), enraciné dans une société (il est aussi un usurier) et rendu plus comique que son modèle par de nombreuses scènes bouffonnes dont il est le centre. En même temps, Euclion devenu Harpagon apparaît comme un parfait personnage moliéresque, dont le comportement détermine l'action : il veut marier sa fille à un homme qui satisfait sa folie, en l'occurrence au vieil Anselme qui a accepté de prendre Élise « sans dot ». Mais ces deux aspects, Molière les a inscrits dans un cadre de comédie d'intrigue à l'italienne : Valère, l’amoureux d'Élise, s'est introduit chez Harpagon comme intendant de la maison (mais ses efforts pour empêcher le mariage sont à la fois vains et comiques) ; Cléante, victime de l’avarice de son père Harpagon, est amoureux de la jeune et pauvre Mariane et se retrouve le rival en amour de son père celui-ci reproduit ainsi le type du barbon amoureux de la comédie italienne en désirant épouser cette même Mariane qui lui est amenée par une entremetteuse ; du coup le jeune homme, comme tous les jeunes amoureux de comédie, doit se reposer sur son valet La Flèche pour satisfaire ses vœux ; et si l'industrie de celui-ci assure une partie du dénouement, puisqu'en volant la cassette d'Harpagon il oblige celui-ci à consentir au mariage de son fils avec Mariane, l'autre partie de ce dénouement, la plus développée, repose sur une double reconnaissance : Valère et Mariane sont reconnus comme le fils et la fille d'Anselme. Anselme peut donc s'effacer au profit de son fils, qui épousera Élise, et confirmer l'union de Mariane et de Cléante - prenant tous les frais du double mariage à sa charge, y compris le costume d’Harpagon que les échecs qu’il a subis n’ont pas guéri de sa folie avaricieuse. On a souvent depuis le XVIIe siècle critiqué ce dénouement à reconnaissance au nom de la vraisemblance, comme on critique ceux de « L'École des femmes » et des « Fourberies de Scapin ». De là est née l'idée d’un Molière bâclant ses dénouements. C’est oublier que, par le recours à ce type de dénouement, Molière s'est explicitement rattaché à une tradition, puisque la reconnaissance est systématique dans la comédie d'intrigue. On peut comprendre ainsi qu'un auteur dramatique puisse s'attacher au « naturel », donc à la vraisemblance, dans les paroles et les actes de ses personnages, mais négliger la vraisemblance dans tout ce qui touche à la tradition comique. Pour Molière, le dénouement est précisément la partie de l'œuvre qui peut se passer de toute référence au naturel ; pourvu qu'il soit accordé au type de pièce qu'il achève. ‘L'Avare’ en est la plus éclatante démonstration. » G. F. « L’Avare est une des plus remarquables pièces de Molière, représentée en 1668 […] Cette pièce de Molière est un chef-d’œuvre : le personnage de l’avare, qui rappelle celui de ‘la Marmite’ de Plaute, le dépasse par sa profondeur. L’amertume que Molière apporte dans l’analyse de cette passion dévastatrice explique le peu de succès que la pièce connût à ses débuts. Le caractère d’Harpagon n’est modifié en rien par ses sentiments amoureux : même sur ce point son avarice ne se relâche pas. La rivalité qui l’oppose à son fils le blesse comme une injure à ses droits de père et de maître. Mais en réalité son vice a sur la vie de ses enfants les répercussions les plus déplorables. Et c’est cela qui donne à la pièce cette couleur sombre qui l’apparente à un drame. Sur le thème de « L'Avare » furent composés des mélodrames parmi lesquels il faut mentionner : L’Avare de Giuseppe Sarti (1729-1802), Venise, 1777 ; ceux de Giovanni Simone Mayr (1763-1845), Venise, 1799 ; de Fernand Orlandi (1777-1848), Bologne, 1801. Avec le même titre, Franz Joseph Haydn (1732-1809) et Francesco Bianchi (1752-1810) composèrent deux intermèdes qui furent exécutés à Paris, respectivement en 1802 et 1804. » (Dictionnaire des Œuvres, I, 334). L’un des grands textes de la littérature française, fort « rare en édition originale ». (Guibert).