‎BARRERE Jean-Bertrand ‎
‎Hugo.‎

‎Couverture souple. Broché. 143 pages. Format de poche.‎

Reference : 107143


‎Livre. Editions Desclée, de Brouwer et Cie (Collection : Les écrivains devant Dieu), 1965.‎

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‎HUGO, Victor / DE VIGNY, Alfred.‎

Reference : LCS-18229

‎Le Conservateur littéraire. Célèbre et fort rare édition originale du Conservateur littéraire des frères Hugo et d’Alfred de Vigny.‎

‎Précieux exemplaire A. Claudin, Jules Claretie et P. Villeboeuf cité et décrit par Carteret. Paris, au Bureau du Conservateur littéraire, 1819-20. 3 volumes in-8 de : I/ (1) f., 404 pp., 2 portraits hors-texte dont un à double page ont été ajoutés au début du volume ; II/ (2) ff., 404 pp. mal ch. 504 ; III/ 416 pp. Relié en demi-maroquin vert à grain long à coins, dos lisses ornés d’un motif romantique doré en long, filets dorés sur les plats. V. Champs. 197 x 125 mm.‎


‎Edition originale « extrêmement rare » (Clouzot, Guide du Bibliophile Français, p. 142) contenant notamment l’édition originale de Bug-Jargal. En 1819, par le conseil de Chateaubriand, qui avait deviné le talent littéraire des trois frères Hugo et qui s’intéressait à leur avenir, Abel fonda, de concert avec Eugène et Victor, Le Conservateur littéraire. Cette revue devait être, dans sa pensée, le complément indispensable du Conservateur politique, auquel la collaboration de Chateaubriand avait donné tant de vogue et tant d’éclat. Les trois frères qui vivaient dans une touchante harmonie, et qui n’avaient pas d’autre rivalité que l’amour des lettres, étaient à peu près les seuls rédacteurs du Conservateur littéraire, dans lequel chacun d’eux reparaissait continuellement sous différents pseudonymes et sous des initiales différentes. Chacun d’eux était tour à tour critique, poète, romancier, moraliste, pour varier la rédaction des livraisons hebdomadaires, qui produisaient toujours beaucoup d’effet dans le petit monde des écrivains, sans amener les abonnés à l’aide desquels le recueil aurait pu continuer. Enfin après dix-huit mois de persévérance et d’effort, il fallut renoncer à une publication qui ne faisait pas ses frais. « Il n’a paru de cette Revue que trente livraisons formant trois volumes in-8, Paris, A. Boucher, 1819-20. On lit dans une note du ‘Catalogue de livres provenant de la bibliothèque de M. de N***’ (1856) ‘Victor Hugo écrivait sous son nom et sous diverses initiales pseudonymes la plupart des articles de critique littéraire qu’il n’a pas recueillis dans ses Mélanges. On y trouve aussi la première édition de Bug-Jargal et des pièces de vers qui manquent encore à ses œuvres complètes. Victor Hugo signe tantôt V., tantôt H., tantôt V. d’Auverney, tantôt M., et quelquefois il ne signe pas du tout. Son frère Abel signe A. ; son frère Eugène, E. Parmi les rédacteurs, on reconnaît Theodore Pavie, Ader, J. Sainte-Marie, etc. Il faut signaler la fameuse épître Les Vous et les Tu, signée Aristide ; la Lettre de Publicola Petissot, les traductions de Virgile, de Lucain et d’Ossian, qu’on voudrait voir ajoutées aux œuvres de Victor Hugo’. » Cette revue, dit Charles Asselineau, dans sa Bibliographie romantique, 2ème édition, p. 265, « a été fondée par Eugène et Victor Hugo et rédigée, pour la plus grande partie, par celui-ci. Alfred de Vigny collabora à cette revue. » Cette édition originale est infiniment rare. Vicaire dans le Manuel de l’Amateur imprimé en 1895, ne cite qu’un seul exemplaire, incomplet, adjugé cependant 810 F Or à la Vente Noilly de 1886, enchère considérable pour l’époque. « Paul Lacroix avait acheté son exemplaire du Conservateur littéraire 80 fr. à une vente de la salle Silvestre ; cet ex. avec une nouvelle reliure en maroquin myrte jans. tr. dor. (Marius Michel) a été adjugé 810 fr., Noilly » Il était incomplet de la table du tome Ier. Carteret, dans Le Trésor du bibliophile imprimé en 1924, ne cite que deux exemplaires complets dont le nôtre « Claretie, 1918 , 3 vol. in-8, demi-maroquin de Champs vendu 3 055 F en 1918 » et un second exemplaire, dédicacé à Juliette Drouet, adjugé 46 000 F il y a 50 ans, en 1972, enchère alors considérable ; proche du prix obtenu cette même année 1972 par le superbe exemplaire des Œuvres de Louise Labé imprimées à Lyon en 1556 revêtu d’une reliure doublée aux écussons pour Charles Nodier (références : Bibliothèque R. Esmerian. Première partie, 6 juin 1972. Paris, n°82). Un tel exemplaire se négocierait aujourd’hui 300 000 €. Superbe exemplaire cité par Carteret dans lequel on a relié en tête deux portraits de Victor Hugo : l’un à la manière noire par Célestin Nanteuil, daté 1832, l’autre lithographié sur double page par V. Ratier, provenant des bibliothèques A. Claudin, célèbre bibliographe, enrichi de deux billets autographes qui lui furent adressés en juin 1900 par le romancier Paul Meurice (1818-1905), ami intime de Victor Hugo. Paul Meurice emprunte ces volumes à Claudin - son propre exemplaire étant prêté pour « l’exposition centenale du livre » - puis le complimente sur son « précieux exemplaire… avec sa reliure dans le goût du temps et les deux portraits… il est parfait » ; Jules Claretie (vendu 3 055 F en 1918) et P. Villeboeuf, éminent bibliophile du siècle dernier avec ex-libris.‎

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EUR35,000.00 (€35,000.00 )

‎HUGO, Victor‎

Reference : LCS-17489

‎Han d’Islande. Rare édition originale du premier roman de Victor Hugo.‎

‎Précieux exemplaire finement relié par Mercier avec les rares couvertures gris clair imprimées conservées. Paris, chez Persan, 1823. 4 tomes en 4 volumes in-12 de : I/ viii pp., 316 ; II et III/ (2) ff. et 237 pp. ; IV/ (2) ff., 347 pp. Ex libris manuscrit répété sur les titres. Reliés en demi maroquin bleu nuit à grain long à coins, filets dorés délimitant les zones de maroquin, dos lisses finement ornés en long de fers rocaille et filets dorés, non rognés, couvertures grises imprimées et dos conservées. Reliure signée de Mercier. 180 x 108 mm.‎


‎Rare édition originale du premier roman de Victor Hugo. Vicaire, IV, 236. « Un article bienveillant de Charles Nodier dans ‘La Quotidienne’, au sujet de ‘Han d’Islande’, fut le début des rapports avec Hugo et de l’étroite amitié qui s’ensuivit. » (Carteret) « Les couvertures encadrées ont été imprimées sur papiers différents, gris clair et rouge rosé ; elles sont sans nom d’imprimeur. Il en existe de muettes avec étiquettes imprimées ; ce sont celles qu’on rencontre le plus souvent. Ouvrage très rare, surtout avec les couvertures imprimées, et fort estimé. » (Carteret, I, 390). « L’action se déroule dans un royaume imaginaire d’Islande, au XVIIe siècle. Un bandit sanguinaire, Han d’Islande, terrorise la population. On entoure sa vie de sombres légendes [...] On assiste à la sombre tragédie de Han, être bestial, qui vit seul avec un ours et ne s’abreuve que de sang humain [...] Ce roman nous révèle déjà la manière de Hugo : ses contrastes violents où l’on décèle le combat perpétuel du bien et du mal. Le personnage de Han atteint à une hallucinante puissance lyrique et fait de ce livre un des documents les plus significatifs du premier romantisme ». (Dictionnaire des Œuvres, III, 347). Précieux exemplaire finement relié par Mercier avec les rares couvertures gris clair imprimées conservées. Provenance : P. Villeboeuf avec ex libris.‎

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‎HUGO, Victor.‎

Reference : LCS-186388

‎Marie Tudor. [dans Œuvres. Drames. VI.] Edition originale de cet « ouvrage rare et recherché » de Victor Hugo, l’un des exemples les plus outrés du théâtre hugolien.‎

‎Précieux exemplaire grand de marges conservé dans son demi-maroquin vert de l’époque. Paris, Eugène Renduel, 1833. In-8 de (3) ff. y compris le frontispice gravé, IV pp., 214 pp. Relié en demi-maroquin vert à coins de l'époque, filet doré encadrant les plats avec fleurons d'angles, dos lisse orné de fleurons et doubles filets dorés, couronne dorée dans le caisson inférieur, tranches jaunes sur témoins. Reliure de l'époque. 211 x 129 mm.‎


‎Edition originale «rare et recherchée» de cette œuvre dramatique en prose par le premier poète du théâtre français (Carteret). Carteret, I, 406; Clouzot, 146; Vicaire, Manuel de l'amateur, IV, 280; Morgand et Fatout, Bulletin de la Librairie Morgand et Fatout, 3963; Solleine, Bibliothèque dramatique, II, 2735, Escoffier, Le Mouvement romantique, 993. L’édition originale fut imprimée à 2000 exemplaires, divisés en quatre tranches. Le présent exemplaire appartient à la première tranche. «Tiré à 2000 exemplaires.» Clouzot, 146. Lors de sa première représentation, le 6 novembre 1833, la pièce est un échec. Juliette Drouet, éreintée par les critiques, décide alors d'abandonner le théâtre. L’édition est ornée d’un beau frontispice gravé à l'eau-forte par Célestin Nanteuil tiré sur Chine et contrecollé. «A Londres (1553), la reine Marie Tudor, tout occupée de son favori, l’aventurier Fabiano Fabiani, encourt la colère des nobles et l’hostilité du légat impérial, Simon Renard, qui représente le prince d’Espagne, futur époux de la reine. Mais Fabiani la trahit parce qu’il aime Jane, jeune orpheline élevée par un brave ciseleur nommé Gilbert qui, l’ayant adoptée, s’apprête à l’épouser. Le favori apprend en secret que Jane est la fille et l’héritière du feu Lord Talbot, assassiné, qui donna tous ses biens à la souveraine. Il révèle alors à Gilbert qu’il est l’amant de la jeune fille. Dès cet instant, ce dernier ne rêve plus que vengeance: il offre sa vie à Simon Renard, à la condition qu’il promette de le venger. Le généreux Gilbert va trouver la reine, déjà au courant de la trahison de Fabiani. Il lui révèle l’origine de Jane et demande que la jeune fille, rétablie dans ses droits, puisse épouser Fabiani. Marie, au contraire, fait arrêter Gilbert et Fabiani comme ayant attenté à sa vie, puis elle se repent et remet sans cesse la date de l’exécution du favori qu’elle aime toujours. Quant à Gilbert, il attend son heure en silence, en songeant que Jane aime l’autre. Pour Fabiani, l’instant du supplice approche. La reine, alors, charge Jane de le faire évader. Mais cette dernière est transformée: à présent c’est de l’ouvrier qu’elle s’éprend, et elle le fait évader à la place du favori perfide dont le peuple, excité par Simon Renard, réclame la mort. Tandis que Fabiani est conduit au supplice, la reine, encore une fois, s’efforce de la sauver: que l’on rejoigne Gilbert en fuite, et qu’il en soit, en cachette, substitué à l’autre pendant la nuit. Mais Simon Renard qui a flairé la supercherie, décide de sauver l’Angleterre: c’est le favori qui tombe. L’intérêt essentiel de la pièce devait être fait dans ce contraste qui, dans l’âme de l’héroïne, oppose les aspirations de la reine et les sentiments de la femme; mais la note humaine y est étouffée par l’épaisse intrigue du mélodrame. La dernière journée (intitulée «Lequel des deux?») doit son pathétique profond à l’incertitude qui règne: on ne sait lequel tombera, du favori ou de l’ouvrier. Aussi, plus encore que les offenses à la vérité historique, la prose toute tendue vers l’antithèse, et les sentiments d’un sublime intense qui inspirent Gilbert, font de ce drame un des exemples les plus outrés du théâtre hugolien.» Dictionnaire des Œuvres, IV, p. 400. Dans sa préface, l’auteur cite Shakespeare, Corneille, Molière et Beaumarchais comme autant de maîtres à penser. Il rêve là son drame idéal : «Le but du poète dramatique doit toujours être d’atteindre tout à la fois le grand et le vrai, le grand dans le vrai, le vrai dans le grand. […]. La vérité contient la moralité, le grand contient le beau. […]. Le drame comme nous le comprenons, c’est le cœur humain, la tête humaine, la passion humaine, la volonté humaine. […]. Ce drame aurait pour lui une telle notoriété de loyauté, d’élévation, d’utilité et de bonne conscience qu’on ne l’accuserait jamais de chercher l’effet et le fracas, là où il n’aurait cherché qu’une moralité et une leçon. […]. Le théâtre civilise, explique l’histoire, conseille le cœur humain.» Victor Hugo (1802-1885) a trente ans lorsqu’il écrit Marie Tudor, une des rares pièces qu’il a composées en prose. Durant cette décennie, il se consacrera presque exclusivement au théâtre: Hernani, Le Roi s’amuse, Lucrèce Borgia, … Représentée pour la première fois le 6 novembre 1833, au Théâtre de la Porte Saint-Martin, Marie Tudor est jouée par Mlle Georges, actrice favorite de Napoléon Ier, et Jane par Juliette Drouet pour qui Victor Hugo avait écrit le rôle. Si celle-ci n’apparut qu’une seule fois sur scène sous les traits de Jane, l’auteur et elle deviendront amants quelques semaines après la première, inséparables pendant près de 50 ans. Précieux exemplaire grand de marges conservé dans son demi-maroquin vert de l’époque. ‎

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‎HUGO, Victor (1802-1885).‎

Reference : LCS-18537

‎Marion de Lorme, drame. L’exemplaire des Tsars à Tsarkoïe Selo avec 2 pages autographes de Victor Hugo.‎

‎Magnifique exemplaire conservé dans son élégante reliure de l’époque. Paris, Eugène Renduel, 1831. In-8 de xv pp., 191 pp., (5) pp., demi-cuir de Russie fauve à coins, dos à faux nerfs orné, tranches mouchetées. Reliure de l'époque. 196 x 127 mm.‎


‎Edition originale. Bel exemplaire en reliure du temps, de la bibliothèque de tsarskoïe selo, résidence des tsars, près de Saint-Pétersbourg (cachet). «Edition originale importante et rare en belle condition» (Carteret, I, 403). On joint un manuscrit autographe de Victor Hugo (2 pages in-4) modifiant un passage de la scène deuxième de l'Acte V. Le poète a noté en marge ; "m'envoyer épreuve." Cette correction n'a pas été retenue dans les éditions ultérieures. Marion Delorme est un drame en cinq actes, en vers, représenté sur le théâtre de la Porte Saint-Martin le 11 août 1831. La pièce, terminée dès 1829, avait pour titre Un duel sous Richelieu. La censure, qui voulut voir dans le personnage du roi Louis XIII une allusion au souverain régnant, Charles X, interdit la représentation. Marion Delorme était une des plus belles et des plus intelligentes courtisanes qui défrayèrent la chronique du XVIIe siècle ; Hugo s'inspira du personnage, en le transposant dans le domaine de la poésie romantique. Dans le drame, Marion, devenue Marie, mène une existence solitaire, purifiée par l'amour respectueux et chaste de Didier, un mystérieux gentilhomme toujours de noir vêtu, mélancolique et cependant confiant en la pureté de Marion. Son amour chevaleresque le conduit à croiser le fer avec le marquis Gaspard de Saverny, ancien amant de Marion, qui a eu, en la reconnaissant, l'indélicatesse de s'en souvenir. Le duel est interrompu par l'arrivée des gardes du Cardinal, qui arrêtent Didier, tandis que le marquis leur échappe en se faisant passer pour mort. Richelieu, ennemi juré des mousquetaires du roi, bretteurs invétérés, avait ordonné la peine de mort pour quiconque serait surpris les armes à la main ; le sort de Didier est donc fixé. Marion l'aide à s'enfuir, et les deux amants se mêlent à une compagnie de comédiens ambulants. Laffemas, espion du Cardinal, reconnaît Marion et remonte aisément de là à Didier et au marquis de Saverny, qui assistait en toute tranquillité d'âme à son propre enterrement. Toute supplique au roi est vaine ; le bouffon L'Angely parvient cependant à arracher la grâce, mais le Cardinal obtient l'annulation de la mesure. Le sacrifice de Marion, qui s'abandonne au sinistre Laffemas, est lui-même inutile. Les deux jeunes gens doivent mourir et tout est prêt pour l'exécution. Quelques instants avant de mourir, Didier, qui avait maudit Marion de l'avoir trompé, est soudain touché par le désespoir de la femme ; il lui crie alors son pardon et son amour dans un mot qui la réhabilite : « Épouse ! » Le drame est dominé par la figure de Richelieu ; dans une des premières scènes, nous assistons même à une controverse littéraire sur les mérites du Cid (représenté en 1636, année au cours de laquelle l'action est censée se dérouler). Écrit six mois après Cromwell, ce drame est un des plus achevés et des plus caractéristiques du théâtre romantique ; il n'y manque aucun, ou presque, des motifs considérés comme indispensables au genre : passions impétueuses, conflits de sentiments, héros mystérieux, déguisements. On y trouve surtout, portée à la scène, une des idées les plus chères au cœur de la jeune école romantique, la réhabilitation et le rachat de la courtisane à travers l'épreuve d'un pur amour. Magnifique exemplaire conservé dans son élégante reliure de l’époque vendu 18 000 FF (≈ 3 000 €) il y a 46 ans (1978).‎

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‎HUGO, Victor‎

Reference : LCS-18360

‎Œuvres complètes de Victor Hugo. Poésie. VII. Les Rayons et les Ombres. Edition originale de cet « ouvrage rare et recherché » tiré à 1500 exemplaires. ‎

‎Exemplaire très pur, conserve dans son demi-chagrin vert de l’époque, de cette originale littéraire rare et recherchée. Paris, Delloye, Libraire, 1840. In-8 de (2) ff., xiii pp., (1) f., 389 pp. Relié en demi-chagrin vert de l’époque, dos à nerfs orné de filets dorés, caissons avec encadrements de 4 filets dorés, tranches jaspées. 210 x 133 mm.‎


‎Édition originale de cet « ouvrage rare et recherché » tiré à 1500 exemplaires. (Carteret). Escoffier, 1392; Clouzot p. 147; Catalogue Rothschild, 876; Bulletin Morgand et Fatout, 11204; Carteret, I, p. 412. Il n’y eut pas de tirage sur grand papier. «Les Rayons et les Ombres dépassent en grandeur et en harmonie les plus beaux chants des ‘Feuilles d’automne’. Il y a dans tout ce recueil une élévation de pensées, une douceur de sentiment, une supériorité de bienveillance, un calme majestueux […]. Dans les Rayons et les Ombres, tout est modèle, tout est beau. Il faut lire les vers qui terminent le volume et qui sont adressés à mademoiselle Louise Bertin». (Emile de Girardin, Œuvres complètes, p. 17). «Dans la pensée de l’auteur, ce volume reste lié aux trois recueils de poèmes qu’il avait publiés depuis 1830 (‘les Feuilles d’automne’, ‘les Chants du crépuscule’, ‘les Voix intérieures’) et dans lesquels se trouvent confondues les plus extraordinaires qualités d’expression et les tours les plus déclamatoires […]. Victor Hugo se dégage assez de lui-même pour atteindre à des accents bouleversants, à une grâce fière et magnifique: parmi les chefs-d’œuvre de cette veine, il faut citer ‘Les 7 août 1829’, ‘Rencontre’, ‘Oceano Nox’, ‘Caeruleum mare’, ‘Guitare’ (qui témoigne d’une surprenante virtuosité), et la ‘Tristesse d’Olympio’, poème limpide et solennel. Tous ces poèmes ont leur place dans les anthologies, et à juste titre: la plénitude du génie de Victor Hugo, alors à sa maturité, s’y manifeste, avant qu’il atteigne au lyrisme grandiose et demeuré des ‘Contemplations’». (Dictionnaire des Œuvres, V, p. 655). «Dans ‘Les Rayons et les Ombres’, le cœur du poète se montre au premier plan […]. Parmi les rayons, le plus chaudement coloré c’est le délicieux souvenir d’enfance intitulé ‘ce qui se passait aux Feuillantines en 1831’. Là le poète raconte avec une sensibilité ravissante une petite scène de famille dont il est le héros […]. Voilà les plus brillants rayons parmi ceux qui éclairent le front du poète. Non seulement on admire de pareils vers, mais on se sent meilleurs après les avoir lus: c’est le plus beau triomphe qu’un écrivain puisse se proposer. Quant aux Ombres, nous citerons comme une espèce d’andante poétique, les ‘Tristesses d’Olympio’, intimes épanchements d’une âme de feu. C’est l’auteur qui raconte les souvenirs de sa bouillante et mystérieuse jeunesse. Ce morceau est plein d’une mélancolie douce et majestueuse. Le ‘Fiat voluntas’ est déchirant; il donne un frisson glacial». (L’Université catholique, recueil religieux, philosophique, scientifique, littéraire, 1840, pp. 297-300). Exemplaire très pur, conserve dans son demi-chagrin vert de l’époque, de cette originale littéraire rare et recherchée. Seules deux bibliothèques publiques françaises possèdent cette édition originale.‎

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