Couverture souple. Broché. 484 pages.
Reference : 106096
Livre. Editions P. Lethielleux, 1934.
Librairie et Cætera
Mme Sophie ROSIERE
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PEINTURE CHINOISE EN ROULEAU REPRÉSENTANT UN CORTÈGE DE MARIAGE.
Reference : LCS-14866
Superbe peinture chinoise en rouleau horizontal représentant le cortège d’un mariage luxueux. Chine, dynastie Qing, seconde moitié du XIXe siècle. S.l.n.d. [Chine, dynastie Qing, seconde moitié du XIXe siècle].Rouleau horizontal peint sur soie et papier traditionnel chinois. Encre de Chine et lavis coloriés. Baguette d’enroulement en bois sombre ornée d’une bande de soie bleue. L’axe central du rouleau a un diamètre de 2 cm environ. Couverture décorée de soie multicolore. Dimensions du rouleau : environ 3,85 m de longueur x 0,36 m de largeur.
Superbe peinture chinoise en rouleau horizontal représentant le cortège d’un mariage luxueux. Le rouleau offre une palette de couleurs très variée, et en particulier de superbes violets, roses et verts traditionnels. La scène est également rythmée par l’emploi du rouge qui occupe une place importante dans ce thème festif. Il est intéressant de noter que les couleurs de peau sont codifiées selon les types de personnages. De nombreux rehauts d’or et d’argent ponctuent la scène et lui donnent du relief.On peut déduire du caractère luxueux de la peinture qu’elle fut commandée par une famille noble, puissante et aisée, comme en témoignent les inscriptions visibles sur la peinture, les somptueux trousseaux de la mariée, contenus dans un coffre d’une grande richesse décoré d’un dragon, symbole de puissance... Les nombreux détails du rouleau : les palanquins élégants, les magnifiques lanternes et boites de cadeaux, les bannières, soulignent l’importance et la richesse de la famille, sans jamais révéler son identité. La peinture porte trois inscriptions : 1. Sur une bannière : Deng Ke, 登科, signifiant qu'un membre de la famille (probablement le père déjà décédé) a été reçu aux examens impériaux, au niveau le plus élevé, ouvrant la voie à une haute fonction dans le gouvernement impérial, 2. sur une boîte: 登科, la même inscription que sur la bannière, mais en caractères stylisés, 3. sur une autre bannière (le deuxième caractère est à moitié caché): Shi Jia, せ家, signifiant qu'il s'agit d'une famille de “Mandarins” (les personnes de la famille, de génération en génération et depuis des temps anciens, ont toujours été des hauts fonctionnaires du gouvernement impérial). 76 personnages sont représentées sur la peinture. Le cortège se compose essentiellement de six groupes, définis selon des règles strictes de l'époque: a. la mère de la mariée, portée sur un palanquin, (le père, probablement décédé, n'est pas représenté sur le rouleau), b. un premier groupe de musiciens, c. un groupe de personnages porteurs de cadeaux, d. un deuxième groupe de musiciens, e. la mariée en tête d'un groupe de jeunes femmes, membres de la famille ou amies proches de la mariée, f. les porteurs du magnifique trousseau. Les deux groupes de musiciens, se composant de 8 et de 12 instrumentistes, accentuent l'atmosphère festive. Les instruments de musique représentés sont d'un grand intérêt pour les historiens de la musique chinoise: une cithare, plusieurs cornets, cymbales, flûtes, tambours ou tambourins, un lute et deux instruments dont on ne connaît pas l'équivalent en Europe et qui pourraient être des instruments de percussion. Les visages des 76 personnages sont expressifs et, contrairement à de nombreuses peintures chinoises, sont individualisés et peints avec une grande minutie. Les vêtements, aux couleurs particulièrement vives, sont élégants, en conformité avec la fête. Superbe peinture chinoise sur rouleau, mettant en scène le cortège de mariage d’une famille aisée sous la dynastie Qing, somptueusement mis en couleurs dans des tons vifs et chatoyants avec de nombreux rehauts d’or et d’argent.
Edition originale «rare et recherchée» Paris, Levavasseur - Urbain Canel, 1830. 2 volumes in-8de: (2) ff., pp. (vij)-xxxv, (2) ff., 328 pp. mal chiffrées 332; 352 pp. Demi-veau vert foncé à coins, dos à nerfs ornés de motifs dorés et à froid, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 203 x 126 mm.
Edition originale «rare et recherchée» (M. Clouzot) de ce livre lucide et cruel qui peut être considéré comme la première œuvre personnelle de Balzac. Carteret, I, p.58 ; Destailleur, 1363. Exemplaire de tout premier tirage avec l'erreur de pagination au tome I (p. 332 au lieu de 328). Édition originale, parue sans nom d'auteur, avec une introduction signée H. B ... c. Elle porte en exergue, sur la page de titre, cette phrase : Le bonheur est la fin que doivent se proposer toutes les sociétés. Partant de quelques réflexions que Napoléon confiait au Conseil d'État lors de la discussion du Code civil, Balzac voit dans le mariage une aventure charnelle, nécessairement décevante, une affaire d'intérêts financiers, dont le gros problème est l'adultère. Proche, par ses anecdotes, du vaudeville, l'ouvrage apparaît comme une des clefs de la Comédie humaine, où la morale du mariage est l'objet d'une observation sociale et politique non exempte de féminisme. Parmi les nombreuses anecdotes relatives aux ingéniosités et aux artifices des amants, Balzac rapporte, comme sienne, celle de la méditation XXIV du Point de lendemain de Vivant Denon, dont il rappelle, à la page 204, le récit imprimé à vingt-cinq exemplaires par Pierre Didot. C'est sur l'exemplaire n° 24 que l'auteur a pris des éléments de cette narration qui a le mérite de présenter à la fois de hautes instructions aux maris ; et aux célibataires la peinture des mœurs du siècle dernier. En tête de l'errata du second volume, Balzac raille : Pour bien comprendre le sens de ces pages, un lecteur honnête homme doit en relire plusieurs fois les principaux passages ; car l'auteur y a mis toute sa pensée. Se remémorant sa pratique d'imprimeur, l'écrivain s'est diverti en remplissant les pages (207)-210 d'un galimatias de lettres en partie sens dessus-dessous, ne formant aucune phrase ni mot intelligibles et abondamment caviardées de signes dénués de signification ; elles sont disposées sous un intitulé de chapitre portant Des religions et de la confession considérées dans leur rapport avec le mariage ; à la suite est rappelée la boutade de La Bruyère : C'est trop contre un mari que la dévotion et la galanterie : une femme devrait opter. Cette édition a la particularité de posséder 4 pages en grande partie illisibles, en l’occurrence le chapitre I de la 15è méditation, traitant des «Religions et de la confession considérées dans leur rapport avec le mariage» (pages 207 à 210 du tome 2), fait de lettres à l’endroit et à l’envers, de blocs, tirets, parenthèses, etc. «On trouve au tome II, Méditation XXV, chapitre 1er, à la cinquième ligne, pages 207 à 210, une composition typographique incohérente, énigmatique, sorte de fantaisie dans le genre de Sterne, et dont Balzac donne, tome II, page 347, une explication pleine d’humour.» (Carteret, I, p.58) Bel exemplaire en reliure de l’époque, provenant des prestigieuses bibliothèques Bourbon de Rouvre et d’Henri Beraldi. Il fut relié sans le feuillet d’avertissement aux Lecteurs. A la vente Beraldi (III – 1934, n°9) sa reliure était reproduite hors texte et il était sobrement décrit: «Rare et bel exemplaire dans sa reliure de l’époque».
Paris, Imprimerie Impériale, 1853 in-4, [4]-73 pp., veau vert, dos à nerfs, filets dorés, encadrement d'une double rangée de filets dorés en encadrement des plats, armes au centre, tranches dorées (reliure de l'époque).
Relation officielle des cérémonies civile et religieuse du mariage de Napoléon III, qui se déroulèrent respectivement au Palais des Tuileries, et à Notre-Dame de Paris, les 29 et 30 janvier 1853. Pour cette occasion, l'empereur signe 3000 ordres de grâce et fait savoir que toutes les dépenses du mariage seraient imputées sur le budget de sa liste civile, tandis qu'Eugénie refuse une parure de diamants offerte par la ville de Paris et demande que la somme correspondante soit consacrée à la construction d'un orphelinat. Exemplaire aux armes de Napoléon III, probablement un exemplaire de présent pour les invités à la cérémonie.L'or des armes du premier plat est en partie usé ainsi que sur les filets d'encadrements, qqs épid. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
(c.1740) 51.5 x 37.5 cm (cuvette) - 69 x 52.5 cm (cadre), cadre en bois noir et doré
Belle gravure rehaussée en couleur à la gouache figurant les petites embarcations voguant sur la Seine, décorées de pampilles à l'occassion du mariage Signé dans la planche "Inventée par Salley dessiné et gravé parJ.F. Blondel". Planche VII provenant de Description des festes données par la ville de Paris , a l'occasion du mariage de madame Louise-Elisabeth de France, & de Don Philippe, Infant d'Espagne, les vingt-neuviéme & trentiéme août mil sept cent trente-neuf illustré par Jacques-François Blondel (1705-1774) avec des gravures de Rousset et Salley, publié en 1740. En 1739, Louis XV mariait l’aînée des dix enfants que lui avait donnés la reine Marie Leszczynska . A seulement 12 ans, la petite Louise-Elisabeth de France prenait pour époux l’infant Felipe, second fils du roi Felipe V d’Espagne, âgé pour sa part de 19 ans. Leurs noces furent célébrées en deux étapes. D’abord le 25 août à Paris en l’absence du jeune homme puis trois mois plus tard à Alcala de Henares, non loin de Madrid, une fois que la mariée eut rejoint l’Espagne. Le premier de ces deux mariages a été l’occasion de fêtes spectaculaires dans la capitale française, avec comme points d’orgue un feu d’artifice tiré sur la Seine et un bal à l’Hôtel de Ville. Des fêtes qui ont été immortalisées par le texte et l’image dans un livre publié l’année suivante et remis aux membres de la famille royale et à des personnalités. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Ouvrage édité à l’occasion du mariage de Madame Elisabeth de France avec l’Infant d’Espagne. Paris, Le Mercier, 1740. Grand in-folio de (1) f.bl., (1) f. de titre, 22 pp., (1) f.bl. et 13 gravures dont 8 sur double-page. Plein maroquin rouge, plats ornés d’une roulette fleurdelysée avec fleurs-de-lys aux angles, grandes armes au centre, dos à nerfs orné de fleurs-de-lys et d’étoiles dans les caissons, pièce de titre de maroquin havane, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 625 x 480 mm.
Premier tirage de l’un des plus beaux livres de fêtes du XVIIIe siècle, édité à l’occasion du mariage de Madame Elisabeth de France avec l’Infant d’Espagne. «Important livre de fêtes parisiennes» (Bull. Morgand et Fatout, 11011). Les planches gravées par J.-Fr. Blondel représentent: le plan géométral de la partie de la Seine où fut donnée la fête; le temple de l’Hymen, décor du feu d’artifice placé sur le terre plein du Pont-Neuf; élévation géométrale du trône construit pour que Leurs Majestés voient la fête, exécuté sur les dessins de Gabriel; le plan et l’élévation géométrale du salon de musique élevé au milieu de la rivière entre le Pont-Neuf et le Pont-Royal; les bateaux illuminés. La planche 8 donne l’élévation géométrale de la terrasse du bord de l’eau où se trouvaient les tentes pour la suite de Leurs Majestés. La planche 9 nous offre une vue générale de cette fête sur la Seine avec tous ses décors, illuminations et feux d’artifice. Les dernières planches nous montrent le bal de l’Hôtel de ville dans la nuit du 30 au 31 août, avec plans et coupes. En dehors de ces treize planches, l’édition est ornée d’un fleuron dessiné par Bouchardon et gravé par Soubeyran, et d’une grande vignette, servant d’en-tête, dessinée et gravée par J. Rigaud, représentant une joute sur la Seine. Ces ouvrages de luxe étaient habillés plus ou moins somptueusement. Le souverain et les princes de sa famille recevaient des exemplaires recouverts de maroquin orné à la dentelle, les ministres des maroquins moins richement décorés et les simples évêques des volumes modestement reliés en veau – tous portant cependant au centre des plats les armes de la cité qui avait financé l’entreprise. Superbe exemplaire revêtu d’une reliure en maroquin de l’époque aux armes de la ville de Paris. Provenance: de la bibliothèque Léon Gruel avec ex libris gravé au second contreplat.