Lausanne, Bibliothèque romande, 1974. Petit in-8, plein skyvertex vert, rhodoïd avec impression dorée. Petite fente au rhodoïd, pour le reste en belle condition.
Reference : 10223
Contient: Le Presbytère - L'héritage - Le Col d'Anterne - La Vallée du Trient - Le Grand Saint-Bernard.
La Bergerie
Mme Aline Berger
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, , 1736-1737. In-4 de 635-(2) pp. Lettre de M… M. Delan, docteur de la Maison & Société de Sorbonne, auteur des Réflexions judicieuses. Sans lieu ni date. In-4 de 4 pp. Daté in fine : Je suis… Juin 1738. Réponse raisonnée aux Réflexions judicieuses, du 15 juillet, sur les Nouvelles ecclésiastiques de l'année courante 1736. Sans lieu ni date. In-4 de 28 pp. Lettre de M… à M… 1735. Sans lieu ni date. In-4 de 4 pp. C'est un Convulsioniste, qui met tout en oeuvre pour décrier les écrivains opposé à son fanatisme. En un mot, c'est un enragé qui déchire à belles dents depuis le simple Clerc jusqu'au Souverain Pontife. Lettre de M. à M. Au sujet de la feuille des Nouvelles ecclésiastiques, du 14 avril 1736. Sans lieu, 1736. In-4 de 10 pp. Lettres de Monsieur*** à l'auteur des Nouvelles ecclésiastiques. Sans lieu ni date. In-4 de 8 pp. Première lettre daté Le 4 février 1736. Deuxième lettre de Monsieur*** à l'auteur Nouvelles ecclésiastiques. Sans lieu ni date. In-4 de 11 pp. Le 4 août 1736. Justes Reproches à l'auteur des Nouvelles ecclésiastiques sur la feuille du 20 octobre 1736 , au sujet de M. Fouillou. Sans lieu ni date. In-4 de 11 pp. Le 6 novembre 1736.Ensemble 1 vol. in-4, veau brun janséniste (reliure de l'époque).
Collection complète de cette publication de l'abbé Delan (1672-1754), du 1 mai 1736 au 15 novembre 1737. Notre exemplaire est bien complet de tous les suppléments. 21 livraisons ont été publiées en 1736 et 22 en 1737. Les 43 livraisons publiées et La Théologie des écrits réfutés dans les XX lettres. Le 15 décembre 1737, ont été rassemblées avec une page de titre et une pagination continue. « Les Réflexions forment une suite ininterrompue de critique des Nouvelles ecclésiastiques, article par article. Cette critique est méticuleuse, opiniâtre, agressive ; elle s'en tient constamment à l'argumentation théologique, à grand renfort de citation et de référence. Elle refuse toute interprétation figurative et symbolique et se cantonne souvent à une critique rationaliste et historique. La plus grande partie des livraisons de 1736 porte sur les convulsions dont le caractère surnaturel est nié point par point ; à partir de 1737, le débat tend à se porter sur le pouvoir du Démon et sur la critique du Traité de la venue d'Elie, de J. B. Desessarts ».A la suite sont reliées six ouvrages anonymes violemment critiques contre les Réflexions. Sgard, II, 1071. Très bon exemplaire. Menus défauts aux mors.
A Paris, Chez De Hansy, s.d., 1700 ca. Petit in-12 de 1 portrait, 2 ff.n.ch. (titre et dédicace) et 212 pp., maroquin rouge, dos orné à nerfs, large dentelle dorée sur les plats, doublures et gardes de papier vert semé d’étoiles dorées, dos à nerfs orné, tranches dorées (reliure de l’époque).
Premier livre dessiné et gravé en écriture cursive par Élisabeth Senault, fille du graveur Louis Senault.Frontispice représentant Saint Bruno d’après Champagne et très nombreuses bordures, lettrines, en-têtes, fleurons et culs-de-lampe écrits et entièrement gravés en taille-douce.Après la mort de son père, Élisabeth Senault crée à son tour un livre d'heures qu'elle dédicace au Dauphin : « Le favorable aceüeil que le Roy fit à deffunt mon Père, présentant à sa majesté des Heures qu'il avoit ecrittes et gravées, et qui comme celles qu'il eut l'honneur de dédier à Madame la Dauphine, furent agréablement receues ; me fit naistre le dessein de l'imiter, et d'employer tous mes soins pour suivre son exemple. Mais, Monseigneur, comme une longue expérience l'avoit élevé au plus haut degré de l'écriture et de la graveure ; il est assez difficile à une personne de mon sexe dans un âge peu avancé d'atteindre à la perfection qu'il s'estoit acquise ». Très bel exemplaire.« After his death, his daughter, Elisabeth Senault, produced some equally attractive smaller engraved Heures nouvelles dedicated to the Grand Dauphin » (Printing of the mind of man, 9).
Paris, C. Dillet, 1873, 11 X 18 cm., relié, 271 pages. Deuxième édition. Demi-chagrin à dos lisse orné de filets. Papier des plats élimé, épidermures sur les coupes de queue. Néanmoins bon exemplaire. Rare.
Raoul de Navery est la pseudonyme de Eugénie-Caroline Saffray. Ses nouvelles sont empreintes d'une foi profonde.
Paris, , 1755. In-4 à deux colonnes de 208 pp., maroquin brun, dos isse orné, pièces de titre en maroquin rouge, dos lisse orné, armes et chiffre en écoinçon sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Exemplaire aux armes de Jean-Luc Vaysse de Saint-Hilaire, conseiller au parlement de Toulouse de 1740 à 1790. Exemplaire cité par Olivier, Hermal, Roton, pl. 1034. Les Nouvelles ecclésiastiques ont paru chaque semaine régulièrement de 1728 à 1803. C'est le plus extraordinaire monument de la presse clandestine durant l'ancien régime. Le gouvernement, les Jésuites, la hiérarchie catholique, la police, ont tout mis en oeuvre pour arrêter le cours de ce périodique mais en vain. Grâce à un réseau secret remarquablement organisé, malgré l'arrestation de près d'un millier de colporteurs, libraires ou imprimeurs, les jansénistes ont su conserver intacte cette tribune. On y trouve un journal précis des luttes religieuses et politiques qui ont marqué le XVIIIe siècle à propos de la Constitution Unigenitus.Principaux rédacteurs : Philippe et Elie Boucher, Alexis et Jean-Baptiste Desessarts, Louis Troya d'Assigny, François Joubert, Philippe Boursier, Pierre Vaillant, Jacques Fontaine de La Roche, Marc-Claude Guenin de Saint-Marc, Louis Guidi, Pierre-Sébastien Gourlin, Jean-Baptiste Mouton. Hatin, 57 ; Bûcher bibliographique, 311. Quelques petites rousseurs.
[Paris], Renard, [1825 ca]. In-8 broché (12 X 21cm) de (2)-55-(1) pp., couverture de l'époque.
Édition originale. « Le public se rappelle une ingénieuse brochure publiée à l'époque de la fondation de la Caisse d'épargnes et de prévoyance, sous le titre de Moyen sûr et agréable de s'enrichir, ou les trois visites de M. Bruno. M. Bruno, fabricant de meubles du faubourg Saint-Antoine, retiré du commerce, mais dont la sollicitude ne perdait pas de vue ses anciens ouvriers, les dirigeait dans les excellentes voies de l'ordre et de l'économie, qui mènent toujours à l'aisance. On avait recueilli, dans cette brochure, ses sages conseils à la famille Michel, sur les résultats avantageux des épargnes faites à la Caisse de prévoyance. Aujourd'hui que les petites économies qu'il avait encouragées ont produit de petits capitaux, M. Bruno veut leur procurer un emploi proportionné à leur importance. Puis, s'occupant de toutes les classes de la société, il indique aux rentiers, aux propriétaires, aux capitalistes, aux spéculateurs, même aux riches banquiers ou négocians, les moyens d'accroître leur fortune et de se garantir de toutes le vicissitudes de la vie. Tel est le but des nouvelles visites de M. Bruno, dont nous publions toutes les circonstances pour en faire profiter le hommes sages ».