Ed. Plein Chant, 1981, 71pp. In-12, bon état, intérieur frais, couverture légèrement jaunie
Reference : B7-62
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Lausanne, Bibliothèque cantonale et universitaire , 240x165mm, 119pages, broché. Exemplaire à l'état de neuf.
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PLEIN CHANT. 1981. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 71 pages.. . . . Classification Dewey : 841-Poésie
Classification Dewey : 841-Poésie
Choudart-Desforges Jean-Baptiste
Reference : 111374
(2002)
ISBN : 2846280274 9782846280273
Éditions Blanche, coll. « L’Enfer » 2002 In-8 broché 21,5 cm sur 13,5. 381 pages. Très bon état d’occasion.
Les Mémoires du poète libertin est l'autobiographie de Jean-Baptiste Choudart dit Desforges. Enfant adultérin, né en 1746 et mort en 1806. Il rapporte les amours de sa mère et de sa soeur, puis énumère ses propres conquêtes. Guillaume Apollinaire classe dans sa collection Les Maîtres de l'amour cet ouvrage et le remet à la mode. Très bon état d’occasion
L.A.S., Paris, 29 avril 1838, 3p in-8. A l'écrivain et poète Marguerite-Félicité Seguin. « Mademoiselle, Après avoir lu les Fleurs de Bruyère que vous m'avez fait l'honneur de m'adresser, je ne puis dire que deux paroles : merci et bravo ! Il y a toute une âme de poète dans ce livre et le lecteur est profondément ému presque à chaque page. Que n'ai-je une voix qui vaille mille échos ! mon sentiment serait bientôt celui de la foule. Résignation, Le claire de lune, abattement, plainte et consolation sont des pièces de l'ordre le plus élevé. Rien de ce que dieu donne au poète ne vous a été refusé, mademoiselle, on ne désire quelquefois dans votre poësie que les parties d'art qui s'acquièrent par le travail et l'étude approfondie des modèles. Mais vous aurez tout cela quand vous voudrez, et il faut le vouloir. Il ne suffit pas que les vers soient beaux, il faut qu'ils soient irréprochables de forme et de façon. Le soin vous manque un peu. Le génie même ne surpasse point impunément ; et quelques vers de plus avec de bons avis auraient complété votre ouvre. Pardon, mademoiselle, de ces doutes que je vous soumets. Ce qui est tout à fait hors de discussion, c'est la touchante et réelle sensibilité, l'imagination poétique, la haute pensée qui se retrouve dans chaque pièce de ce recueil, né dans une solitude, pour charmer toues les âmes solitaires, et qui réalise tout ce que dit la délicieuse lettre de madame de Ma. qui lui sert de préface. Vous avez là, madame, une amie bien précieuse; le cour et le talent sont chez elle un [2 mots illisibles]. Ecoutez ses conseils, comme elle se plait à écouter vos chants. Combien elle a dû être heureuse, ainsi que toute sa famille, de votre [mot illisible], si charmant. si ressemblant !. Vous êtes bien sûre, mademoiselle, que vos Fleures de Bruyères vont parer nos fêtes poëtiques et que votre lyre aura des échos fidèles et reconnaissants dans les cours de tous les amis de la belle et noble poésie. Encore, merci et bravo, mademoiselle, et permettez-moi de vous dire avec un respectueux sentiment, votre très humble et très obéissant serviteur. Emile Deschamps ». Seguin publie ici son premier recueil. Elle publiera aussi Fleurs et larmes et Souvenirs d'Enfance (1843) et Les orphelines polonaise (1852). Elle est originaire d'Auvergne, et semble-t-il, plus précisément d'Haute-Loire. Les Tablettes historiques de l'Auvergne (1843, p.485) en disent : « Mlle Félicité Seguin est la seule femme sérieusement poète à qui l'Auvergne ait donné le jour ». Fleurs et larmes est publié à Ambert (Puy-de-Dôme) par l'imprimeur Seguin fils (son frère ?). Peu d'informations existent sur cette poète. Très belle lettre à la jeune poète. [188-2]
Manuscrit autographe signé de 2 pages format 25 x21 cm, s.d. [1929 ] : Billet de Minuit : "Aubanel fêté en Avignon ou Le souvenir d'Aubanel" : "On vient de clore le cycle des fêtes données en Avignon ces dernières semaines pour commémorer le centenaire de Théodore Aubanel. Dans ce jardin du musée Calvet, où, voici peu de temps, Pol Neveux honorait le passage de Stendhal, un écrivain du nord de la Loire (le signataire de ces lignes), invité par l'Académie du Vaucluse, a apporté à la poésie méridionale l'hommage d'Oïl à Oc. Hommage d'autant plus convaincu et justifié que les chants intimes de Théodore Aubanel, par la qualité de coeur qui les dicte, par leur accent de vérité humaine et permanente, rayonnent bien au-delà de leur foyer. Les vingt-cinq petites pièces qui, dans la Grenade Entr'Ouverte, composent le "Livre de l'Amour" ont été souvent comparées, égalées à l'Intermezzo de Henri Heine. Intermezzo latin, où celui qui devait chanter plus tard en vers impérissables la vénus d'Arles élève, songeant à celle qu'il aima et qui s'est faite religieuse, sa plainte pure, brûlante et soumise. [...] [il évoque : ] "la pauvre fille de Charité, cette "Zani" au visage d'espagnole qui, pour la robe de bure des Soeurs de St Vincent de Paul, quitta la robe "couleur-de-Grenade" qu'elle portait le jour où Aubanel la vit pour la première fois. Les souvenirs terrestres de Zani et d'Aubanel, dans leur matérialité pour ainsi dire décantée, sont pieusement conservés dans la famille du poëte. Présentement, on peut les voir dans une salle du musée Calvet. Il y a là des portraits d'Aubanel, des siens, entre autres du "Corsaire grec" dont le poète descendait. Il y a là aussi un portrait de Zani, pas bien grand, tout modeste, sombre hostie offerte aux mystères cruels du sacrifice. Il y a là des manuscrits, des lettres ; ce touchant "cahier rouge" où Aubanel consigna mille détails tendres [... ] Enfin, dans sa blancheur immaculée, voici le grand exemplaire unique de La Grenade Entr'ouverte, que le poète fit imprimer spécialement "pour Zani" et que sa sainte inspiratrice, toute vouée à soigner les vieillards, à guider les enfants ne devait jamais, pour le presser sur un coeur inconsolé, toucher de ses maines mortelles".
Beau manuscrit autographe signé de Jean-Louis Vaudoyer de son bel article consacré au grand poète du Félibrige, Théodore Aubanel (1829-1886). Il y évoque notamment la figure de Jenny Manivet dite "Zani", premier amour du poète avignonnais. On joint une carte postale ancienne du monument de Théodore Aubanel à Avignon.