Paris Renaissance Française 1910 In-12 Demi-reliure Très bon
Reference : 005629
Reliure moderne demi-veau marron, dos à 2 nerfs ornés de fers maçonniques, couverture ivoire conservée ; 320pp ; lettre-préface de Mgr de Cabrières ; il est relié à la suite un petit ouvrage de 72 pages de Jean Bertrand et Claude Wacogne intitulé : La fausse éducation nationale - L'emprise judéo-maçonnique sur l'école française (cours de marge) ; dos insolé, chiffre en pied J.D. ; Bel envoi signé, daté (13 mai 1910) de l'auteur : "A Monsieur Copin-Albancelli, Hommage de l'auteur qui s'honore d'être un de ses disciples" ; de la bibliothèque Jean Déguilly
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Paris, 1824-1844 21 pièces en deux vol. in-8, basane fauve racinée, dos lisses ornés de filets et de larges fleurons dorés, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Une charnière supérieure entièrement fendue.
Ce recueil sur l'enseignement part un peu dans tous les sens, mais les principales pièces tournent autour de la discussion de la loi de 1844 sur l'enseignement secondaire, et la question connexe du monopole universitaire. La plupart des interventions retenues émanent des milieux ecclésiastiques, militant pour la liberté totale de l'enseignement et s'appuyant à cet effet sur la Charte en son article 69 : Il sera pourvu dans le plus court délai possible à la liberté de l'enseignement.I. [DESCHAMPS (Nicolas) :] La Charte-vérité, ou Le Monopole univesitaire devant les Chambres, résumé de la question de l'enseignement au point de vue constitutionnel ; par un Français ami de la Charte. Paris, Poussielgue-Rusand, Lyon, Louis Lesne, janvier 1844, 176 pp. - II. LAMACHE (Paul) : De la Législation du monopole universitaire. Paris, Bureau de l'Univers, 1844, [4]-V-148 pp. - III. PARISIS (Pierre-Louis) : Liberté d'enseignement. Examen de la question au point de vue constitutionnel et social. Paris, A. Sirou, Langres, Laurent fils, 1843, 64 pp. - IV. Cour d'assises de la Seine. Réquisitoire et répliques de M. le Procureur général Hébert dans le procès de M. l'abbé Combalot. [Paris], Imprimerie Panckoucke, s.d. [1844], 32 pp. - V. LABOULAYE (Edouard) : De l'Enseignement et du noviciat administratif en Allemagne. Paris, bureau de la Revue de législation et de jurisprudence, 1843, paginé 513-611. - VI. FREVILLE (Maximilien Villot de) : Chambre des Pairs. Discussion du projet de loi sur l'instruction secondaire. Discours prononcé dans la séance du mardi 23 avril. Paris, Crapelet, 1844, 35 pp. Pïèce en reproduction photo-mécanique. - VII. MACHART (Edme-Firmin-Auguste) : Discours sur l'origine de la morale, sur ses progrès comparés à ceux des Lumières et des connaissances humaines ; sur la cause et le remède de leur inégalité. Amiens, Imprimerie de Duval et Herment, 1840, VII-75 pp. - VIII. Raisons de croire à la vertu. Paris, Imprimerie de Bourgogne et Martinet, s.d. [1843], 58 pp. Unique numéro du périodique Mission populaire. - IX. SAINTES (Amand) : Eclaircissement sur l'Histoire critique du rationalisme en Allemagne, et réponse à quelques critiques dirigées contre cet ouvrage. Paris, Cherbuliez, Hambourg, Perthes-Besser et Mauke, 1842, 22 pp. - X. BARROT (Odilon) : Le Procès de Senneville. Affaire de liberté des cultes. Paris, L.-R. Delay, 1843, [4]-108 pp. - XI. COQUEREL (Athanase) : Réponse au livre du Dr Strauss, La Vie de Jésus. Paris, Marc Aurel frères, 1841, 83 pp. Une des premières polémiques intra-réformées sur la bombe exégétique que fut, bien avant le livre de Renan (qui le pille gentiment), la Vie de Jésus du pasteur Strauss. - XII.-XIII. DUPANLOUP (Félix) : [Première / seconde ] Lettre à M. le Duc de Broglie rapporteur du projet de loi relatif à l'instruction secondaire. Paris, Poussielgue-Rusand, 1844, 60-[2] et 81 pp. - XIV. ESTAINTOT (Langlois d') : Liberté d'enseignement. A l'occasion du projet de loi sur l'instruction secondaire. Paris, Schwartz et Gagnot, Rouen, Ch. Haulard, Fleury, 1844, 53 pp. - XV.-XVI. BARTHELEMY (François-Sauvaire de) : Chambre des Pairs, session 1844. Second [- troisième] discours (...) dans la discussion du projet de loi sur l'instruction secondaire. Opinion sur l'amendement relatif aux programmes du baccalauréat et aux programmes de philosophie en particulier. S.l.n.d. [Paris, A. Sirou, 1844], 32 pp. en numérotation continue. - XVII. Chambre des Pairs. Discussion du projet de loi relatif à l'instruction secondaire. S.l.n.d. [1844], 7 pp. - XVIII. DUPIN (Charles) : Chambre des Pairs, session de 1844. Réponse (...) aux discours de MM. le duc d'Harcourt et le comte de Montalembert dans la discussion du projet de loi sur l'instruction secondaire (art. 3). [Paris], Imprimerie Panckoucke, s.d. [1844], 15 pp. - XIX. DUPIN : Chambre des Pairs, session de 1844. Opinion sur les petits séminaires. Article 17 de la loi sur l'instruction secondaire. [Paris], Imprimerie Panckoucke, s.d. [1844], 12 pp. -- XX. Chambre des députés. Projet de loi sur l'instruction secondaire, précédé de l'exposé des motifs, présenté par M. le Ministre secrétaire d'Etat au département de l'instruction publique. [Paris], A. Henry, juin 1844, 58 pp. - XXI. DUPIN (Charles) : Avantages sociaux d'un enseignement public appliqué à l'industrie, en réponse aux observations de la commission du budget de 1825, faites dans son rapport à la Chambre des Députés. Paris, Bachelier, 1824, 30 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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S.l., avril 1868 in-folio, [10] ff. anopisthographes n. ch., couverts d'une écriture épaisse, régulière et très lisible, biffures au crayon de bois, 10 ff. vierges, en feuilles, cousu.
Daté du 15 avril 1868, le document est signé du général de division directeur du Conservatoire impérial des arts et métiers, à savoir Arthur-Jules Morin (1795-1880), ingénieur militaire nommé à ce poste en 1854 (il le conserva jusqu'à sa mort).Le texte semble constituer le brouillon, au demeurant contourné, d'un article ou d'un mémoire sur une question parlementaire agitée à l'époque : "Tandis que, depuis sa dernière session, la Chambre des députés, saisie d'un projet de loi sur l'enseignement technique, hésite et ne paraît pas sentir l'importance politique et industrielle du développement de l'instruction scientifique répandue parmi les travailleurs de tous les rangs, les Anglais, adoptant les principes sur lesquels ce projet de loi est basé, en ont soumis un analogue à la délibération du Parlement" (version avant les corrections manuscrites au crayon de bois).Suivent la traduction d'un article du Journal de la société des arts de Londres (Journal of the Royal society of arts, 10 avril 1868), sur les donations de Joseph Withworth (1803-1887, industriel qui donna une impulsion décisive au développement de l'enseignement technologique en Grande-Bretagne), ainsi que des extraits des débats à la Chambre des Lords.À cette époque, la question de l'enseignement technique (ou "professionnel" comme on dit aujourd'hui) accusait un retard considérable en France : L’exposition universelle de Londres ayant montré le retard du pays en cette matière, le ministre de l’Agriculture, du Commerce et des Travaux publics avait chargé une commission d’étudier le développement de l’enseignement professionnel. A l’issue de ses travaux, qui durèrent quand même de 1863 à 1865, elle élabora la première définition officielle de l’enseignement technique mais se prononça contre une organisation générale de cet enseignement par l’État ... - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, 1828-1845 6 pièces en deux vol. in-8, demi-basane brique, dos lisses ornés de filets dorés, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Dos uniformément insolés, mais bon exemplaire.
La Restauration et surtout la Monarchie de Juillet furent le moment d'un intense combat des catholiques pour récupérer la liberté d'enseignement à tous les degrés, qui avait été confisquée par le monopole universitaire institué par Napoléon. La liberté de l'enseignement primaire accordée, ce fut ensuite sur le terrain du secondaire et de l'Université que se portèrent les efforts :I. LALANNE (Jean-Philippe-Auguste) : Discours sur la liberté de l'enseignement, défendue contre la raison d'Etat et contre les prétentions défavorables au clergé. Paris, Debécourt, 1839, VII-97 pp., un f. n. ch. d'erratum. - II. DELOR (Hippolyte) : Un mot aux familles. Paris, Debécourt, 1839, [4]-235 pp. - III. DELOR : Discussion du rapport de M. Thiers sur la question de l'enseignement, suivie de deux discours sur la même question. Paris, Waille, Limoges, Barbou frères, 1845, 122 pp. - IV. Les Ordonnances du 16 juin 1828 considérées dans leurs rapports avec la Charte et l'ordre légal. Paris, Edouard Bricon, Rusand, 1828, 46 pp. - V. JAQUEMET (Jules) : De la Liberté d'enseignement du monopole universitaire. Paris, Mansut fils, 1840, 148 pp. - VI. Le Monopole universitaire dévoilé à la France libérale et à la France catholique ; les doctrines, les institutions de l'Eglise et le sacerdoce enfin justifiés devant l'opinion du pays. Par une société d'ecclésiastiques, sous la présidence de l'abbé Rohrbacher. Paris, Myot, Nancy, Grimblot, Raybois, 1840, [4]-197 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Société générale d'éducation et d'enseignement, (1894) in-8, 149 pp., toile châtaigne, dos lisse avec pièce de titre, tranches mouchetées (reliure moderne). Rares rousseurs.
Extrait du Bulletin de la Société générale d'éducation et d'enseignement, 1894.Monographie du conseiller d'État Auguste Silvy (mort en 1898) nous donnant un aperçu de la transmission des savoirs de 1500 à 1892. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Dijon, Victor Lagier [Imprimerie de Carion], Paris, A.-A. Renouard, L. Colas, 1823; in-8, xiv pp., 302 pp., broché sous couverture d'attente de papier moutarde, étiquette de titre au dos.
Edition originale du tout premier "manuel du maître" destiné à l'enseignement de la Méthode Jacotot ; suivront d'autres matières : musique, dessin et peinture (1824) ; mathématiques (1827) ; langue étrangère (1828) ; droit et philosophie panécastique (1837).Le Dijonnais Joseph Jacotot (1770-1840), sur la base d'un fort esprit qui lui conseilla très tôt de vérifier toutes les informations "apprises" plutôt que de se reposer sur la parole du seul maître, avait élaboré une méthode pédagogique d'une grande originalité, en partie fondée sur les principes de Condorcet, en même temps qu'il menait une carrière d'enseignant comme professeur à l'Ecole centrale de Dijon (à partir de 1795), puis comme sous-directeur de l'Ecole polytechnique. Mais c'est en exil (il avait repris du service sous les Cent-Jours), comme professeur de littérature française à l’Université d'État de Louvain, puis directeur de l’École militaire, qu'il mit le dernier point à sa méthode d’enseignement qui s’oppose à la méthode classique en ce qu’elle repose sur la révélation de la capacité d’apprendre par lui-même à l’individu plutôt qu’au transfert du savoir du maître à l’étudiant. Tout est résumé dans l'épitaphe gravée sur sa tombe du Père-Lachaise : "Je crois que Dieu a créé l’âme humaine capable de s’instruire seule et sans maître". On imagine la controverse extrêmement vive qui accueillit cette nouveauté. Des écoles l'appliquant concrètement existèrent cependant, et l'inspiration de base servit à Madame Jules Favre dans les principes de fondation de l'Ecole normale supérieure des jeunes filles de Sèvres en 1881. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT