P., Ernest Leroux, 1892, 4 vol., in-4, en feuilles, pages de titre roussies, quelques déchirures sans manque, petits manques aux planches 88 (tome 1) et 60 (tome 2) T.1, l’architecture, koubbés, minarets, voutes, stalactites, entrées, portes, fenêtres, etc…, 16pp., 88 planches sur 90, manque les planches 89 et 90. T.2, les applications (faïences, pierres, marbres), pavements, lambris et placages, marqueteries, mosaïques et incrustations, 22pp., 60 planches. T.3, la menuiserie, moucharabyeh, plafonds, portes, claires-voies, stalactites, meubles, ciselure, marqueterie, etc…, 25pp., 100 planches. T.4, Les manuscrits, titres, vignettes, écritures, ornements, 9pp., 50 planches. Soit 298 planches (300) Bon exemplaire sans les portefeuilles. Ouvrage de référence, très rare et recherché
Reference : PHO-1638
Le dernier ouvrage que Jules Bourgoin consacre à l’art arabe et à l’Orient musulman est étroitement lié à la moisson de dessins constituée en 1874-1875, puis entre 1880 et 1884. C’est surtout son activité au sein du Comité de conservation des monuments de l’art arabe, créé au Caire en 1881, qui lui permet de rassembler un corpus impressionnant de relevés faits dans les monuments dont l’accès lui est facilité par sa fonction. Cette moisson fera écrire au publiciste Gabriel Charmes (1850-1886) que « Bourgoin les [les monuments du Caire] a relevés et dessinés presque tous, et, quand le Caire n’existera plus, ses cartons pourront le faire revivre ». De retour en France fin 1884, Bourgoin travaille à l’exploitation de ce matériel et entreprend de le faire éditer par la maison Ernest Leroux. Un rapport élogieux d’Émile Boeswillwald (1815-1896), en février 1887, qui souligne l’exactitude des relevés, l’esprit et le fini des nombreux dessins, contribuera à l’obtention d’une souscription de l’État…. Bourgoin note, dans son avertissement, que pour les planches en noir, il a adopté des conventions renvoyant aux couleurs : les hachures entrecroisées représentent le bleu lapis ou foncé ; les hachures verticales, le bleu clair etc. (M. Bideault, Jules Bourgoin (1838-1908), p34-35) Architecte formé dans l’atelier Constant-Dufeux, « dessinateur de premier ordre » selon son élève et compatriote René Binet, Jules Bourgoin a consacré l’essentiel de son existence à dessiner et penser l’ornement, en particulier « arabe ». Son œuvre s’est nourrie de longs séjours au Moyen-Orient : trois années en Égypte au service du ministère des Affaires étrangères (1863-66), une mission scientifique à Damas en 1874-1875, une seconde résidence au Caire entre 1881 et 1884, en qualité de premier pensionnaire du futur Institut français d’archéologie orientale.
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