Jules-Louis Breton (1872-1940), inventeur, journaliste, homme politique, député puis sénateur. L.A.S., Paris, 22 mars 1903, 1p 1/2 in-12. Il a fait la démarche demandée par son correspondant au ministre. [413]
Reference : 017997
Librairie Trois Plumes
Benoît Galland
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Paris, chez les libraires de la place de la Bourse et ceux du Palais-Royal 1832 XXX, (1ff), 270ppVignettes et culs de lampes gravés sur bois, non signées, d’après Grandville In 8 en demi chagrin bleu marine, dos à cinq nerfs daté en queue 1832, tranche de tête dorée, double exlibris illustré,édition originale illustré d’un dessin représentant une poir mélancolique sur la page de titre, d’après Grandville. Sous le pseudonyme de Louis Benoit Jardinier, se cache Sébastien Peytel, journaliste et notaire à Belley près de Bourg en Bresse. Ce célèbre et rare pamphlet, la physiologie de la poire, ridiculisant le roi en l’assimilant de face et de profil à une poire est une création de Philippon qui est poussée ici à son extrême et achève de ridiculiser le monarque. De Daumier à Granville, tous les caricaturistes reprirent le thème et les murs de Paris se couvrirent de poires en tous genre. Louis Phillipe et les représentants du pouvoir nourrirent depuis une haine féroce à l’encontre ces opposants. En 1838 un fait divers fracassant fit la une des journaux : Peytel était accusé d’avoir assassiné sa femme et son domestique. Apres un procès que d’aucun jugèrent hâtif et malgré la défense de Honoré de Balzac, de Lamartine et de nombreuses personnalités politiques et littéraires. Sébastien Peytel fut reconnu coupable et guillotiné le 28 octobre Place du marché de Bourg en Bresse. Le verdict prononcé provoquât la stupeur générale et l’indignation de nombreuses personnalités de premier plan.Cet exceptionnel exemplaire portant l’Ex-libris de Maurice Garçon est accompagné d’une lettre autographe de Sebastien Peytel, datée du 15 juin 1838.2 ff, à la plume, autographe signée Peytel notaire à Belley La lettre portant le tampon de la ville de Belley est adressé à Monsieur Huvier à Paris. Sebastien Peytel se défend d’être le débiteur d’un certain Monsieur Koeppelin qu’il prétend ne pas connaître. En revanche il demande à son interlocuteur s’il lui serait possible de récupérer l’argent qui lui est du en France et à l’étranger « J’ai différents débiteurs à Paris et en France je crois même que l’un d’eux débiteur de 7 ou 8 mille francs est à l’étranger en Belgique ». Il demande s’il serait possible d’effectuer des recherches pour récupérer ces sommes moyennant une juste rétribution. Cette lettre écrite quelques mois avant l’assassinat de sa femme, est de grande importance : Peytel fut accusé d’avoir tué sa femme afin de capter sa rente et payer ses dettes, mais ont voit bien ici que Sebastien Peytel en s’adressant à cet homme d’affaire disposait d’un capital qu’il tentait de récupérer, quelques mois avant le drame, affaiblissant ainsi le motif d’un hypothétique meurtre. Il est clair que cette lettre aurait été un argument fort en faveur de l’accusé s’il elle avait été produite à l’époque.
[ 3 L.A.S. adressées à Mlle Simone Arnaud Delage ] Lettre autographe signée de Camille Doucet, de l'Académie Française, 1 page à en-tête de l'Institut de France sous enveloppe marquée "Académie Française", datée du 25 mai 1885 : "Mademoiselle et chère confrère, Rien de plus touchant et de plus dramatique que votre Roche "Mengan", j'en suis encore tout ému & je m'empresse de joindre mes très sincères compliments aux remerciements que je vous dois pour votre bon et gracieux souvenir" ; Lettre autographe signée de Georges Monval, Bibliothécaire Archiviste de la Comédie Française, datée du 12 février 1883, 1 page sous enveloppe : "Mademoiselle, J'ai l'honneur de vous informer que, dans sa séance du 8 février, le Comité d'Administration du Théâtre Français a pris connaissance du rapport fait par la Commission d'examen sur votre comédie : "Mademoiselle du Vigean". J'ai en même temps le plaisir de vous annoncer que le Comité, s'associant aux conclusions de ce rapport, a réservé votre ouvrage pour l'envoyer devant le Comité de Lecture" ; Lettre autographe signée d'Albert Delpit, 4 pages sous enveloppe : "Mademoiselle, j'irai vous voir demain. [ ... ] Il est fort possible que je ne sois pas libre à 4 h ; mais plus tard. Et j'ai besoin de vous voir car j'ai des conseils importants à vous donner sur Jane Grey. Voulez-vous que nous admettions ceci ? Si vous ne receviez rien de moi, demain avant midi, c'est que j'irai rue St Pétersbourg [ ... ]
Ensemble de 3 lettres autographes signées adressées à la future Mme Copin-Albancelli, par Camille Doucet, Georges Monval et Albert Delpit.
Lettre autographe signée de 8 pages in-8°, datée de Paris 28 janvier 1896, à Monsieur le Président ( Cons), quelques ratures.Edouard Blanc répond son retour d'Asie, à une invitation du Président de l' Union Géographique du Nord à venir faire des conférences dans le Nord, sur ces voyages. Il est très occupé à rattraper le retard accumulé, à corriger les épreuves de ses livres " Je me rendrai à votre appel lorsque cela me sera possible...le temps matériel me manque pour la rédaction des rapports et des travaux que je dois à dates fixes...". Il doit rester deux mois à Paris...Mais il accepte le principe, en refusant toute rémunération "Je n'en ai jamais reçu de personne au monde.. la science est à mes yeux un sacerdoce...". Il acceptera à la rigueur un billet aller-retour. Il ne pourra donner qu'une conférence.
Belle lettre de ce géographe original, sorti de plusieurs grandes Ecoles ( St Cyr, Polytechnique, Normale, Ecole forestière de Nancy). Il fut envoyé en Tunisie pour le transsaharien, puis ensuite en Russie pour la construction du chemin de fer trancaspien, pendant qu'il parcourait toute l' Asie centrale, Samracande, Tachkent, puis le Turkestan chinois où il fut le premier Français à pénétrer. ( cf.Fierro. la société de géographie 1821-1946). Ed. Blanc est l'auteur de nombreuses communications et ouvrages sur l'Afrique et l' Asie. ( Cl Gr)
MARET , N. H. J, Duc de BASSANO (1803- 1898), sénateur du second empire, Grand chambellan. ( Sur la mort du Prince Impérial).
Reference : 7841
Lettre signée "Le Grand Chambellan Duc de Bassano", datée du 24 juillet 1879, à M. Le Charpentier ( Saint-Maixent). 1 page in-4° sur papier de deuil, à l’entête de Camden Place, Chislehusrt ( enveloppe jointe). La lettre fut postée de France ( cachet de Paris). L’impératrice a reçu l’adresse signée des habitants de Saint-Maixent, (condoléances présentées à la suite de la mort du Prince Impérial), le duc répond en son nom“ Je suis chargé par sa Majesté de vous adresser des remerciements pour les sentiments que vous lui exprimez dans son immense affliction…“.
Le Duc de Bassano, est le 2ème de ce titre, crée en 1809 par Napoléon pour son père. Le Prince Impérial s'était engagé dans l'armée anglaise pour combattre en Afrique du Sud, c'est là qu'il meurt le 1er juin 1879. ( Provenance Collection du Duc de Cadore).( GrM Cl2)
SERGENT MARCEAU, Antoine François Sergent dit Marceau ( Chartres 1751- 1847),graveur, dessinateur, homme politique, beau-frère du Général Marceau.
Reference : 11127
Lettre de 5 pages 1/2 in-4°, d'une écriture très serrée et très lisible au journaliste, écrivain et homme politique Noël Parfait ( Chartres 1813 - Paris 1896), dans laquelle il évoque le général Marceau,(François Séverin Marceau-Desgraviers), né le 1 mars 1769 à Chartres et mort le 21 septembre 1796 à Altenkirchen, général français de la Révolution, mort à 33 ans. Sergent Marceau, épousa Emira, la soeur du général, il fut député Montagnard à la Convention, fit partie du Comité des Arts et de l'Instruction et contribua à la Création du Musée Français et du Conservatoire.
Au début de la lettre Sergent Marceau parle du séjour qu'a fait Noêl Parfait en Algérie. Il a appris par les journaux l'admission de Parfait “dans l'Etat-major du Diable de Bugeaud qui partait pour aller sabrer des Kabiles…“ Il s'interroge sur ses motivations,pourquoi a -t il abandonné sa plume et leur monument . Il regrette qu'il ne soit pas revenu dans “ le Grand bâtiment Algérien qui a baigné trois jours sous mes fenêtres… mais sur un bâtiment qui apportaient des Arabes condamnés aux iles Ste Marguerite… “. Rassuré de savoir son ami de retour il évoque MMe Rassoin également de retour qui a cherché à joindre Noel Parfait. Il est ensuite question d'une lettre de M. de La Châtre dont il sait qu'il a invité Parfait à sa campagne près de Paris, “ il m'a fait cadeau d'un de ses écrits…Les Crimes des papes“… et parlant des Empereurs et des Rois “…il ne ménage ni les uns ni les autres…“. La Châtre a fait pour Sergent Marceau une demande de Pension de 600fr. au Ministre de l'Intérieur pour “le titre de créateur du Musée“ ( français). Quant au général Marceau il en évoque divers portrait . Il est le détendeur d'un seul autographe de lui et le léguera à la municipalité Puis il parle d'Emira, sa femme (soeur du Général Marceau). Il a envoyé à Noel parfait son texte “ Enfance de Marceau“, “je la continue mon coeur y est attaché , vous en tirerez ce qui vous conviendra pour le héros et la sublime femme qui l'a préparé pour être un modèle…“. Sa lettre se termine par des questions d'ordre personnel quelles sont les occupations de son correspondant : est -il dans la poésie, la littérature générale, écrit-il ? est-il attaché à un journal ou quelque administration… “ Pouvez-me favoriser de quelque chose qui vous fasse connaître tout entier? …“. Très belle lettre. (2 petites déchirures , l'un sans manque et l'autre manque deux lettres sans gêne pour la compréhension du texte).