André Foulon de Vaulx (1873-1951), poète, écrivain, président de la Société des poètes français. Poème autographe signée, sd, 2p in-folio. Poème titré « Printemps marin - Paysages de Normandie » de 20 quatrains (80 vers) divisés en 5 parties de longueur égale. Ce poème a été publié dans L'Allée du silence (Paris, Lemerre, 1904). Cachet de la collection Jean-Louis Debauve. Beau manuscrit. [17]
Reference : 017729
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Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859), poétesse. Poème autographe signé « Mme Desb.Valmore », 5p 1/2 in-4. Superbe poème de 100 vers en hommage à Elisa Mercoeur (1809-1835), écrit peu de temps après sa mort. Notre version commence par : « En regardant briller la couronne de rêves, Qui de ta pure vie agitait le flambeau ». Etant membre de l'Académie de Lyon (depuis 1835), Desbordes-Valmore leur envoya le poème (notre version) et il fut lu lors de la séance du 21 décembre 1835 par M. Grandperret. Elle est alors qualifiée d'inédite. L'académie l'a ensuite publié dans le compte-rendu des travaux de l'académie en 1836 avec une erreur au 17e vers, « Mais, Peri passagère » étant devenu « Mais, perle passagère ». Il aurait aussi été publié dès décembre 1835 dans la Revue du Lyonnais mais nous n'avons pas pu trouver cet ouvrage. Il a été publié avec de très nombreuses variantes dans Pauvres fleurs (Paris, Dumont, 1839. p.139-144). Il y a ainsi 37 variantes de vers, 2 vers inversés et 6 vers ajoutés dans l'édition de 1839. En 1839, le poème publié commence par : « En regardant briller l'auréole de rêves, Qui de ta jeune vie agitait le flambeau ». Notons aussi que le poème avait été présenté ainsi : « ces vers sont une touchante consolation accordée à la douleur d'une mère. Ils serviront de préface aux oeuvres de la jeune poétesse morte avant le temps, que l'on rassemble à cette heure en deux beaux volumes ». Ce fut donc le cas lors de la publication (Paris, veuve Mercoeur, 1843. p.3-6), et c'est notre version qui y est éditée en tête du volume, sans l'erreur au 17e vers. Cette édition parut d'ailleurs grâce à la souscription lancée par Marceline Desbordes-Valmore. A ce sujet, il est intéressant de lire les détails dans les Oeuvres poétiques complètes de Desbordes-Valmore par Marc Bertrand (Presses universitaires de Grenoble, 1973, t.II, p.668 et suiv.). Très belle et rare pièce. [365]
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Pierre Villiers (1760-1849), écrivain. Poème autographe signé, [1821], 1p in-4. Joli poème dédié à Jean Bousault, probablement l'acteur Jean-François Boursault-Malherbe (1750-1842). « Ni fleurs, ni couplets, Jean n'aura, Avec le jour fleur passera ; Sous la faulx du tems qui s'avance Chétif esprit fléchit déjà. Mais le coeur toujours gardera D'amitié douce souvenance ». Il est signé : « le père, la mère, le fils Villiers ». Peu commun. [410]
« Si j'étais », poème inédit. Manuscrit autographe signé, 1er janvier 1843, 2p in-8 (39 vers). Poème sans titre mais avec la formule répétée « si j'étais » : Si j'étais - Dieu l'aurait pu faire Lui qui fit l'univers de rien - Si j'étais l'éloquent et grave historien, Que Paris - si changeant ! - depuis trente ans préfère ; Dans mes livres, trésor des loisirs studieux, Je déroulerais nos annales, Nos gloires et nos saturnales, Et l'on dirait : Tacite autre fois fit-il mieux ? Puis, autour de ma chaire aux bravos exposée, Je verrais se presser les jeunes gens hâtifs, Tous, auditeurs méditatifs De ma part improvisée. Si j'étais - mais par quel moyen ! - Le sage, en cheveux blancs qu'on aime à la folie, Philosophe charmant, courageux citoyen Qui resté pur au sein de la France salie Faisait pâlir le mal par l'exemple du bien. Je vous dirais mes jours d'extase et de souffrance, Et ces dix ans, si pleins de drames et d'acteurs, Sembleraient un instant rapide à mes lecteurs, C'est-à-dire à toute la France ! Si j'étais, si j'étais l'Anacréon chrétien Qui gardant pour Clio son austère entretien Aux mains de Polymnie éveille avec molesse Un luth divin qui languissait Et puis nous chante la vieillesse Comme s'il savait ce que c'est ; Je voudrais, ranimant notre époque maussade, Sous l'exil de ma compagne au regard inspirant, Suivi de mon Henry qui marche au premier rang, Au nom de Dieu des vers ouvrir une croisade, Ramener dans mon chant lyrique conquérant La muse, aux yeux jaloux de la foule ennemie, Et tout poëtiser jusqu'à l'académie ! Mais n'étant rien de tout cela Je vais tout simplement vous dire une légende Soupir qu'un ménestrel de mon coeur exhala ! Elle est longue et [2 mots illisible] grande Et je l'abrègerai si l'on dit : halte-là ! Intéressant poème inédit. [178]
Guy-Charles Cros (1879-1956), poète. Poème autographe signé, 1924, 1p 1/2 in-folio. Poème de 23 vers, titré « Quasi una fantasia », publié dans la revue CAP (n°3, août septembre 1924). Il commence par « Pour avoir souri aux Sirènes / plus qu'aux marins il est permis. ». Cachet de la collection Jean-Louis Debauve. [412]
Guy-Charles Cros (1879-1956), poète. Poème autographe signé, sd, 1p 1/2 in-folio. Poème de 27 vers, titré « Dans un jardin d'automne ». Il commence par « Aux abeilles, aux bourdons / Aux mouches, aux papillons ». Nous ne savons pas s'il a été publié. Cachet de la collection Jean-Louis Debauve. [412]