Alphonse Esquiros (1812-1876), écrivain, homme politique. L.A.S., sd [1847], 2p in-8. A l'écrivain Joseph Méry (1797-1866). « Mon cher ami, J'aurais couru vous remercier du fond du coeur, si je n'étais cloué à une besogne inexorable, qui ne me laisse aucun répit. Votre voix amie est pour moi d'un encouragement suprême, vous savez, n'est-ce pas, combien j'admire votre beau talent et votre grand style ? J'irai vous porter les deux volumes sur Paris, dont le voleur a extrait les pages que vous avez bien voulu approuver. Je les trouve moi-même bonnes, depuis qu'elles m'ont fait entendre votre parole toujours si éclatante et si bienveillante. A vous de coeur Alphonse Esquiros ». Esquiros vient en effet de publier Paris, ou Les sciences, les institutions, et les mours au XIXe siècle. Belle lettre amicale. [110]
Reference : 017267
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Alexandre Dujarrier (1815-1845), journaliste, tué en duel, ami de Dumas fils.
Reference : 016657
Alexandre Dujarrier (1815-1845), journaliste, tué en duel, ami de Dumas fils. L.A.S., Paris, 22 janvier 1844, 3p in-8. Intéressante lettre à Joseph Méry (1797-1866). « J'ai reçu, mon cher Méry, tous vos albums jusqu'au n°6 inclusivement & j'attends les suivants avec d'autant plus d'impatience que je désire voir avorter le mariage de Sir Edward. Il m'est trop pénible de penser qu'il put être enchaîné par une chatte sans griffes & que nous ne jouirons plus du récit magique de ses pérégrinations aventureuses et pulmonaires. Dieu veuille qu'il vous plaise de faire épouser Rita par Willy & miss Almina par notre compatriote Lorédan ! Vous êtes depuis quelques jours entre les mains des compositeurs qui arrachent votre copie, comme bientôt nos cent mille lecteurs de La Presse s'arracheront vos feuilletons. Je veille cependant à maintenir la discipline au milieu de ce pillage & vous retrouverez intacts vos feuillets de La Floride comme ceux d'Héva & de la Comtesse Hortensia que j'ai fait composer avec soin, suivant vos désirs. Nous aurons égard à votre recommandation pour l'annonce des deux volumes, & pour l'interdiction de reproduire. Je suis entièrement de votre avis sur l'abus des pirateries littéraires ; j'ai signalé à Dumon celle dont vous vous plaignez & s'il entendait bien ses intérêts & les vôtres, il aurait déjà entamé une poursuite. Après La Floride nous devions publier Le Juif errant d'Eugène Sue mais des difficultés qu'il suscite pour se délier de sa promesse dérangeront probablement cette combinaison. Si vous ne mariez pas Sir Edward, quel magnifique type de Chrétien errant, vous en pourriez faire, s'il vous venait à l'idée de nous faire encore quelques volumes sous ce titre heureux que j'ai saisi au vol en lisant La Floride ! [.] La littérature ouvre ses salons. [Frédéric] Soulié & Dumas donnent mercredi une grande fête & se disputeront les artistes & les gens d'esprit. Vous y manquerez mon cher Méry, & j'y serai de trop ». Ces histoires de mariage ont rapport au roman La Floride de Méry. Très belle lettre. [384]
Paris 23 septembre 1853 | 9.70 x 14.50 cm | une page sur un feuillet, enveloppe jointe
Lettre autographe signée "votre ami Gérard" adressée à Joseph Méry. Enveloppe présentant un petit manque angulaire, inhérent au cachetage, jointe. Pliures transversales. Cette lettre a été transcrite dans la correspondance éditée à la Pléiade (tome 3, p. 811). "Envoyez vite à Théo ce qui est imprimé de la pièce. Il fera de grandes citations surtoutle Serpent."La "pièce" en question estGusman le Bravecréée à l'Odéon le 23 septembre 1853. Le 4 octobre, Théophile Gautier entretiendra de cette pièce les lecteurs deLa Presse."Le Serpent"est une allusion au récit de José à l'acte II, scène 1. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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