Antoine Mariotte (1875-1944), compositeur. L.A.S., 1er juillet 1903, 2p in-12. A Henri Heugel (1844-1916) avec cachet « archives Menestrel ». « Monsieur, Je trouve l'autre jour l'avis de l'expiration de mon abonnement au Ménestrel, mais, Monsieur, voici de longs mois que je ne le reçois plus, et cela me remet en mémoire, même, que je ne sais absolument pas pourquoi. Le fait est, que, depuis que je vous ai annoncé mon changement d'adresse à Lyon, je n'ai plus reçu le journal. Dans les dérangements du déménagement, je n'y ai pas fait très attention et votre "avis" seul me remet tout cela en mémoire. Je m'étonne seulement d'être inscrit avec mon adresse exacte sur la liste de vos abonnés (l'envoi de l'avis me le prouve) et de n'avoir, à cette adresse, jamais reçu votre publication. Veuillez croire, en tous cas, Monsieur, à mes meilleurs sentiments (et ne me réabonnez pas). A Mariotte ». [379]
Reference : 017127
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Raoul Pugno (1852-1914), pianiste, compositeur. 2 L.A.S., 5 septembre 1913 & sd [peut-être 8 septembre 1913], 5p in-8. A Henri Heugel (1844-1916). Deux intéressantes lettres autour des corrections de sa dernière oeuvre, l'opéra La Ville morte, sur un livre de Gabriele d'Annunzio, en collaboration avec son élève Nadia Boulanger (il utilise bien le « nous » et non le « je »). Dans la première lettre, il indique envoyer le 2e acte corrigé (probablement les premières épreuves) et le manuscrit soigné du 3e acte. Il réclame les secondes épreuves du 1er acte. Il donne aussi des nouvelles : son retour de saison à Contrexeville, les deux concerts à Dieppe où il a joué sous la direction de Nadia, son concert à venir à Gand, sa santé. Dans la seconde lettre, il indique avoir reçu les secondes épreuves du 1er acte, accuse le graveur d'être à l'origine des nombreuses corrections du 2e acte. Bel ensemble autour de son dernier opéra, écrit en collaboration avec Nadia Boulanger. Cette oeuvre eut une triste histoire puisque la mort brutale de Pugno obligea Nadia à terminer seule l'oeuvre et la guerre empêcha la création de l'oeuvre en 1914. Elle ne fut créée que le 16 mars 2005 à partir de partitions reconstituées, la version orchestrée ayant disparu. Pugno dit d'ailleurs, dans la première lettre : « nous avons commencé à orchestrer et nous n'arrêtons plus ». Déchirure sans manque sur les deux lettres. Très bel ensemble. [379]
Antoine Mariotte (1875-1944), compositeur. L.A.S., 20 juillet 1903, 2p in-12. A Henri Heugel (1844-1916) avec cachet « archives Menestrel ». « Monsieur, J'ai bien reçu votre lettre du 11 Ct [courant] et vous en remercie. Les concours du Conservatoire de Lyon m'ont empêché de vous répondre de suite mais je serai très heureux, puisque vous me l'offrez, de recevoir la collection des Nos du Ménestrel que je n'ai pas reçus. Je verrais, s'il y a lieu, à renouveler mon abonnement. Merci en tous cas, Monsieur, et veuillez agréer mes meilleurs sentiments. A Mariotte ». [379]
Moritz Moszkowski (1854-1925), pianiste, compositeur. L.A.S., 6 décembre 1907, 1p in-12. A Henri Heugel (1844-1916) avec cachet « archives Menestrel ». « Cher Monsieur, Je croyais pouvoir vous rendre visite un des jours que vous avez eu l'amabilité de me proposer à cette fin, mais au dernier moment j'ai été retenu et une série d'empêchements interminables a été cause de ce que je n'ai pu depuis vous proposer un autre jour pour notre rendez-vous. Je viens aujourd'hui vous demander si mercredi prochain à 4 1/2 vous conviendrait pour ce but. Si oui, ne prenez pas la peine de me répondre, en cas contraire vous aurez peut-être l'obligeance de me fixer un autre jour, si possible à 5 1/2. Recevez chez Monsieur l'expression de mes meilleurs sentiments. M. Moszkowski ». [379]