Jean Aicard (1848-1921), poète, écrivain. Poème A.S., sd, 1p in-8. Sonnet autographe non titré s'adressant à une reine des Pays-Bas commençant par : « Vous gouvernez, Madame, en reine de légende, le pays glorieux d'Erasme et de Ruyter, Qui, tenant tête aux flots endigués qu'il commande, Met aux chevaux marins, cabrés, un frein de fer ». Belle pièce. [379]
Reference : 016503
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1890 Deux pages sur un feuillet (152 X 204 mm). Biffures et corrections. Traces de plis.
POÈME APPAREMMENT INÉDIT, non daté [circa 1890-1900], composé de trois quatrains et trois tercets alternés. Nous reproduisons ici le premier quatrain : «Le vent fait frissonner les feuilles / dans l'aube à ton balcon rouillé. Pieds nus dans le gazon mouillé / L'amour attend que tu l'accueilles. » Albert SAMAIN (1858-1900), poète symboliste né à Lille, après avoir été fortement influencé par l'oeuvre de Baudelaire, évolue vers une poésie plus élégiaque. La perfection de la forme, alliée à une veine mélancolique et recueillie, caractérise un art d'une sensibilité extrême. La publication de ses principaux recueils poétiques a toujours été accompagnée d'un grand succès, à la fois public et critique : "Au Jardin de l'Infante" (1893) - "Aux Flancs du vase" (1898) - "Le Chariot d'or" (1900). BEAU DOCUMENT AUTOGRAPHE, en bel état. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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Paris s. d. [ca 1941-1942] | 21 x 27 cm | une page
Poème autographe signé de Sacha Guitry, 2 quatrains, à en-tête de l'adresse de son hôtel particulier qu'il occupa, après son père Lucien Guitry, de 1925 à 1957. Le poème est adressé avc du tabac à Paul Valéry (référence vente Ader N° 545 de la deuxième partie de la collection André Bernard du 18 novembre 2011) datant probablement de l'année 1941 ou 1942, "J'en trouve encor - en m'abonnant - Et, sans tarder, je vous les livre. Oui, mais alors - donnant donnant - Donnez un quatrième livre ! Livres profonds et parfumés Différents, mais - quand même égaux. Vive Pétun ! quand mes mégots, C'est vous, Monsieur, qui les fumez." Amusant poème autographe signé adressé par Sacha Guitry à l'un de ses maîtres en ces temps de pénurie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s.d. (21 janvier 1840) | 21.20 x 26.70 cm | un feuillet sous cadre
Poème autographe signé "V. H." de Victor Hugo, quatre quatrains à l'encre noire sur une page d'un feuillet sous encadrement en baguette d'acajou. Cachet à froid de la ville de Bath dans la partie inférieure gauche. Plis horizontaux et verticaux, petites rousseurs le long des plis, quelques taches pâles en marge inférieure droite, sans atteinte au texte. Quelques petites traces sombres en marge inférieure droite, l'une affectant une seule lettre du mot "retombe". Manuscrit original et version antérieure au texte final de l'émouvant poème autographe de Victor Hugo, publié sous le titre "Écrit sur le tombeau d'un petit enfant au bord de la mer" dans son recueil Les Rayons et les ombres (Paris, Delloye, 1840). Hugo composa ce magnifique éloge funèbre à la mémoire du jeune neveu de son grand ami Auguste Vacquerie, décédé à l'âge de quatre ans et dix mois. Le poète avait promis un poème en épitaphe et adressa personnellement le présent manuscrit à Vacquerie : "Prenez donc ces vers, si vous en voulez toujours pour la tombe de ce cher petit" (Lettre à Vacquerie, 21 janvier 1840). * Comme l'a justement remarqué Joseph Petrus Christiaan de Boer, «Il n'y a aucune douleur que le poète ait su mieux comprendre et plus délicatement exprimer que l'immense tristesse qui remplit le cur des parents à la mort d'un de leurs enfants» (Victor Hugo et l'enfant, 1933, p. 48-49). Ce poème inaugure un sublime et macabre ensemble d'uvres composées à l'occasion des drames familiaux qui touchèrent les familles d'Hugo et de son ami Auguste Vacquerie. Le plus célèbre d'entre eux sera "Demain dès l'aube..." écrit après la noyade de sa fille adorée Léopoldine aux côtés de Charles, frère d'Auguste Vacquerie, le 4 septembre 1843, peu de temps après leur mariage. Hugo compose ces vers pour Charles-Emile Lefèvre, jeune enfant de la sur de Vacquerie, qui s'éteint inopinément le 6 novembre 1839. Le 21 janvier 1840, Hugo envoie à Vacquerie le présent manuscrit, où figure une variation par rapport à la version définitive parue le 16 mai de la même année chez Delloye: «Vieux lierre, frais gazon, herbe, roseaux, corolles ; Eglise où l'esprit voit le Dieu qu'il rêve ailleurs ; mouches qui murmurez d'ineffables paroles A l'oreille du pâtre assoupi dans les fleurs ; Vents, flots, hymne orageux, chur sans fin, voix sans nombre ; Bois qui faites songer le passant sérieux ; fruits qui tombez de l'arbre impénétrable et sombre ; Étoiles qui tombez du ciel mystérieux ; oiseaux aux cris joyeux, vague aux rumeurs[plaintes dans le poème publié]profondes ; froid lézard des vieux murs dans les pierres tapi ; plaines qui répandez vos souffles sur les ondes ; Mer où la perle éclot, terre où germe l'épi ; Nature d'où tout sort, nature où tout retombe, feuilles, nids, doux rameaux que l'air n'ose effleurer, Ne faites pas de bruit autour de cette tombe ; Laissez l'enfant dormir et la mère pleurer.» Le poète avait accompagné le manuscrit d'une touchante lettre : «Voici enfin, mon poëte, ce que je vous ai fait stupidement attendre silongtemps. [...] Prenez donc ces vers, si vous en voulez toujours pour la tombe de ce cher petit [...] Du reste je ne me crois pas quitte pour si peu envers cet ange. J'ai commencé pour lui quelque chose de plus long que je déposerai un de ces jours aux pieds de la pauvre mère» (Oeuvres complètes de Victor Hugo, Correspondance I, Albin Michel, 1947, vol. 41, p. 141). On ne sait quelle autre uvre sera adressée à Marie Arsène Lefèvre, la «pauvre mère», qui perdra en moins de quatre ans son mari et ses deux fils. Hugo composera également deux poèmes en souvenir de Paul-Léon Lefèvre, le frère jumeau de Charles-Emile, qui le suivra dans la tombe trois ans plus tard à l'âge de sept ans (Contemplations, Liv. III, XIV et XV). L'immense douleur qui affecta Hugo et Vacquerie, accablés de deuils, ne fera que rapprocher leurs « curs liés au morne piédestal » (Contemplations, Liv. V, I , «A Aug. V. »). Collaborant dès le mois d'août 1848 à l'Évén
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Paris s.d.(ca 1945) | 20.50 x 27 cm | quatre pages
Ironique poème autographe signé de Sacha Guitry, 18 strophes sur deux feuillets, intitulé : "Eclatante vérité sortie de la bouche adorée de Lana et que j'ai mise en vers pour la faire sourire". Le poème, signé Sacha et courant sur 24 lignes avec le titre, comporte une rature et deux ajouts et date probablement de l'année 1945, année du mariage de Sacha Guitry et Lana Marconi : "Je suis ici dans ma maison. Ce n'est pas sans raison Que j'en tiens le pari Car je me fie aux apparences... .... Et ma maison est dans Paris Qui, lui, se trouve en France... Quant à la France elle est, bel et bien, dans l'Europe... .... Oui, oui, enfin l'Europe est dans le monde Et quant au monde, il est jusqu'au cou dans la merde... .... C'est ce qui fait qu'étant chez moi Je suis depuis des mois tellement emmerdé ! " A ce poème, nous joignons : son brouillon autographe, au crayon de papier et comportant de nombreuses corrections, avec, au dos, un projet de page de titre pour son ouvrage "Elles et toi". Le tout sur un feuillet recto verso. Est présente également une page de notes autographes concernant Lana Marconi traitant de sommes d'argent : "Lana a reçu 65 pièces de 20 $ et 18.500", decomptes mais aussi, noyés dans ces préoccupations pécuniaires, des vers. Présentée à Sacha Guitry par Arletty, l'actrine Lana Marconi, d'origine roumaine, fut la cinquième et dernière femme du grand homme de théâtre. Surnommée par ce dernier "Mon cher renard", elle partage dès 1945 la vie de Sacha Guitry et l'épouse le 25 novembre1949. Ce qui lui fera dire avec beaucoup d'humour :«Les autres furent mes épouses, vous, vous serez ma veuve» et «Ces belles mains fermeront mes yeux et ouvriront mes tiroirs». L'actrice créa sept pièces et joua dans douze films de Sacha Guitry et ne travailla qu'avec lui comme réalisateur. Amusant ensemble manuscrit de Sacha Guitry concernant sa dernière épouse Lana Marconi. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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VERLAINE (Paul). POÈME AUTOGRAPHE SIGNÉ. Quatre pages sur deux feuillets, 19 × 12 cm (bords irréguliers). Très beau manuscrit de travail, complet, signé, de plus de cent vers, du poème « Bon pauvre, ton vêtement est léger », paru dans le recueil Bonheur, édité par Vanier en 1891. Nombreuses ratures — dont une dizaine de vers rayés — et corrections. Le texte définitif de ce poème est bien connu, mais l’édition de la Pléiade ne semble pas signaler l’existence de ce manuscrit. Le poème ne porte pas de titre, seulement un numéro : « VIII », qui remplace « X », barré — dans le recueil, il s’agit du neuvième poème. Dans le coin supérieur droit du recto du premier feuillet, de la main de Verlaine : « Bonheur ». Les vers sont numérotés de 1 à 100, avec des erreurs, mais le total est juste — sans compter les jolies parties raturées.