Georges Gasté (1869-1910), peintre orientaliste, photographe, actif en Afrique du Nord, Egypte et aux Indes. L.A.S. + enveloppe, Madura (Indes), 30 décembre 1909, 4p in-8. A son cousin germain et marchand de tableaux Henri-Louis Bérard (1879-1919). « Mon cher Henri, Voici les indications dont je te parlais dans ma dernière lettre au sujet de l'envoi rue Oberkampf de deux de mes navets. Cette lettre est écrite peu de temps après celle que tu as du recevoir par le dernier courrier, mais je tenais à ce que ce dépôt ne se fasse que quelques jours après l'arrivée de ma lettre d'annonce au destinataire. Donc, voici de dont il s'agit (je suis un peu gêné de te demande ce dérangement car j'ai grand'peur que tu sois un peu las de toutes mes demandes, mais comme cette fois les débours sont à peu près nuls, je me risque tout de même. Il s'agit de prendre les deux petits tableaux suivants : "Dans la rue, le matin à Venise" et "Dans les bois de cyprès (Scutari d'Asie)" [i.e. Üsküdar, Turquie], les faire emballer avec soin avec leurs cadres dans une caisse de la solidité de celles que je t'adresse d'ici et ensuite la faire porter à l'adresse suivant : Monsieur Dubot Emballeur 38 rue Oberkampf PARIS. Mais surtout en indiquant bien : De la part de Mr Georges Gasté art.peintre car je n'indique aucune autre adresse et voilà, un point c'est tout. Tu trouveras peut-être bizarre qu'ayant affaire à un emballeur, je te prie de faire faire une caisse, c'est que je ne connais nullement Mr Dubot qui est simplement pour moi le correspondant indiqué par le destinataire. Maintenant, mon cher Henri, si tu peux t'occuper de cela le plus tôt possible, tu m'obligeras vraiment car cela à une grande importance pour moi. C'est seulement pour une fois et ensuite je m'arrangerai pour Mr Dubot fasse prendre livraison et emballer les autres choses qui pourraient prendre le même chemin. Merci d'avance mille fois, mon cher Henri, je te revaudrai cela avec l'illustration de ton bouquin si toutefois ce n'est pas, bien entendu, un de ces impayables bateaux dont tu as la spécialité et que tu aimes me pousser de temps en temps. Pour les orientaliste, j'ai envoyé cinq caisses et je n'ai pas encore reçu aucune lettre ici m'indiquant si quelque chose est arrivé. Avec toi, je n'ai pas à être surpris, je sais que sur la sincérité, tu penses comme le grand Mirabeau qui proclamait que la parole a été donnée à l'homme pour déguiser sa pensée. Je t'ai demandé bien des fois ce qui était arrivé au sujet du tableautin de son E A. Ledoulx. C'était chimérique !. Si c'est pour les débours, mais tu n'as qu'à m'envoyer la note ici, je te réglerai aussitôt surtout qu'il ne doit pas y avoir des mille et des mille. Voilà, mon cher Henri, je ne t'écris pas plus longuement. Tu as toutes les indications pour les Orientalistes et en bavardant plus longtemps, je te ferai peut-être perdre de vue le but important de cette lettre : le dépôt des deux tableaux chez Mr Dubot. Mille bonnes choses à tous et avec une cordiale poignée de mains, mes meilleurs remerciements mon cher Henri. C. Georges Gasté ». Alphonse Ledoulx était drogman (interprète) à l'ambassade de France à Constantinople. Belle lettre mentionnant deux de ses tableaux. Peu commun. [378]
Reference : 016467
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Paris Calmann-Lévy / Imp. Chaix, 1904, in-12, demi-chagrin havane, dos à faux nerfs, 331p. Contenu de la lettre : "Cher ami, excusez moi d'avoir tardé à vous répondre. J'ai écrit à (Emile) Combes et lui ai fait dire un mot à votre sujet par diverses personnes. Quant à (Henry) Roujon je n'ai rien tenté encore auprès de lui. Je connais Roujon depuis 25 ans. Je sais ce que je peux et ce que je ne peux pas sur lui. Et sur les questions de personnes, je n'ai aucun crédit sur son esprit, bien au contraire. Dès que j'aurai des nouvelles du "Petit Père", je vous les transmettrai. Je ne désire rien de plus que votre succès. Le portrait de Chahine est bien trop intime pour votre livre d'or. J'ai à Bordeaux des photographies nouvelles avec de beaux effets de lumière. Les voulez-vous ? Amitiés et mes hommages à Madame et Mlle Dayo(t). Anatole France "Table des titres contenus dans ce volume : Crainquebille, Putois, Riquet, Pensées de Riquet, La Cravate, Onésime Dupont, Les Grandes manoeuvres à Montil, Émile, Adrienne Buquet, La Pierre gravée, La Signora Chiara, Les Juges intègres, Le Christ de L'Océan, Jean Marteau, Monsieur Thomas, Vol domestique, Edmée ou la Charité bien placée. Photos supplémentaires sur librairiechaboud.be
NB. Les commandes et questions seront traitées dans les 48h et expédiées à partir du 28 juillet. Merci. Bon été !
[ 3 L.A.S. adressées à Mlle Simone Arnaud Delage ] Lettre autographe signée de Camille Doucet, de l'Académie Française, 1 page à en-tête de l'Institut de France sous enveloppe marquée "Académie Française", datée du 25 mai 1885 : "Mademoiselle et chère confrère, Rien de plus touchant et de plus dramatique que votre Roche "Mengan", j'en suis encore tout ému & je m'empresse de joindre mes très sincères compliments aux remerciements que je vous dois pour votre bon et gracieux souvenir" ; Lettre autographe signée de Georges Monval, Bibliothécaire Archiviste de la Comédie Française, datée du 12 février 1883, 1 page sous enveloppe : "Mademoiselle, J'ai l'honneur de vous informer que, dans sa séance du 8 février, le Comité d'Administration du Théâtre Français a pris connaissance du rapport fait par la Commission d'examen sur votre comédie : "Mademoiselle du Vigean". J'ai en même temps le plaisir de vous annoncer que le Comité, s'associant aux conclusions de ce rapport, a réservé votre ouvrage pour l'envoyer devant le Comité de Lecture" ; Lettre autographe signée d'Albert Delpit, 4 pages sous enveloppe : "Mademoiselle, j'irai vous voir demain. [ ... ] Il est fort possible que je ne sois pas libre à 4 h ; mais plus tard. Et j'ai besoin de vous voir car j'ai des conseils importants à vous donner sur Jane Grey. Voulez-vous que nous admettions ceci ? Si vous ne receviez rien de moi, demain avant midi, c'est que j'irai rue St Pétersbourg [ ... ]
Ensemble de 3 lettres autographes signées adressées à la future Mme Copin-Albancelli, par Camille Doucet, Georges Monval et Albert Delpit.
Paris, Prison de Sainte-Pélagie 12 Novembre 1851 | 13 x 20.50 cm | une feuille
Lettre autographe signée de 4 pages datée du 12 novembre 1851. 124 lignes à l'encre noire. Le manuscrit est présentésous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier vert marbré portant une pièce de maroquin avec lamention "Lettre autographe" incrustée sur le premier plat, contreplats doublés d'agneau vert,étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. Lettre autographe inédite sur le progrès, signée de Pierre-Joseph-Marie Proudhon, figure incontournable de la pensée sociale française, et «père de l'anarchie» selon le président de la République française Armand Fallières. Le philosophe emprisonné depuis 1849 développe dans un style virulent et combatif ses convictions socialistes et condamne les absolutismes de son temps. Extraordinaire profession de foi philosophique, politique et sociale d'un penseur à la marge, dont la fortune critique et l'influence se retrouvent de Karl Marx à Émile Durkheim en passant par Benjamin Tucker. La missive est rédigée d'une écriture rapide et dense, comportant de nombreux passages soulignés appuyant certains concepts philosophiques. Le premier feuillet présente un en-tête du journal Le Peuple de 1850, un des quatre journaux dirigés par Proudhon sous la seconde République, qui lui valurent d'être emprisonné pour «incitation à la haine du gouvernement» «provocation à la guerre civile» et «attaque à la Constitution et à la propriété». Cette lettre inédite, datée du 12 novembre 1851, constitue une réflexion passionnée et inédite, proche d'une lettre intitulée «De l'Idée de Progrès», écrite une dizaine de jours plus tard, que Proudhon publie avec une autre («De la Certitude et de son criterium») dans l'ouvrage Philosophie du progrès. Cet ensemble de textes fut composé seulement deux semaines avant la prise de pouvoir définitive de Louis-Napoléon Bonaparte, à laquelle il s'opposa immédiatement. Une fois sorti de prison en 1852, Proudhon publia les deux lettres chez Lebègue à Bruxelles afin d'échapper à la censure, qui avait interdit la vente de l'opuscule sur le territoire français. Déjà détenu depuis deux ans dans les geôles du futur empereur des Français, Proudhon écrit depuis la prison de Sainte-Pélagie à Romain Cornut, journaliste de La Presse, qui venait de terminer une série d'articles sur le positivisme d'Auguste Comte (Etudes critiques sur le socialisme, octobre-novembre 1851). Il faut voir cette lettre comme un admirable plaidoyer de quatre pages, ou plutôt une confession de sa vision socialiste du progrès, un «positivisme social» qui se fonde sur la remise en cause de l'ordre ancien: «on recule devant une négation intellectuelle, qui est la condition sine qua non du progrès ultérieur». Proudhon tente dans cette lettre de convaincre son destinataire du bien-fondé de ses convictions, et n'hésite pas à user de flatteries qui contrastent étrangement avec sa verve habituelle («Ce n'est pas croyez-le bien, [..] que je désire le moins du monde influencer votre opinion, quelque désir que j'aie de faire la conquête d'un esprit aussi judicieux que le vôtre»). Il établit au fil de la lettre un équilibre entre son âme de polémiste et son désir de légitimité, aspirant à être reconnu par ses pairs non plus comme un simple agitateur mais comme un véritable penseur. On se souvient en effet de ses célèbres traits d'esprit («la propriété c'est du vol?!»), ses sympathies pour les soulèvements de 1848 ainsi que ses pamphlets au vitriol dans Le Peuple qui avaient consacré sa réputation de radical: «J'ai été, jusqu'à ce jour, si sottement jugé, même par les socialistes [...] Parce que j'ai conduit la critique des vieux principes aussi loin qu'elle pouvait aller [...] je n'apparais encore à beaucoup de gens comme la négation pure et simple de tout ce qui est». Proudhon affirme cependant son intention de quitter les remparts de la critique («laissant pour le moment la polémique de circonstance, dans mes nouvelles études») et annonce ainsi à demi-mots l'écritur
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7 vol. in-8 br., A la guerre comme à la guerre, Quartier Latin, 2007 [ Avec une carte autographe signée : ] [ Avec : ] L'étincelle volée, Librairie Quartier Latin, La Rochelle, 1982 [ Avec 2 cartes autographes signées : ] [ Avec : ] Comme un qui s'est perdu, Librairie Quartier Latin, La Rochelle, 1986 [ Avec une lettre autographe signée : ] [ Avec : ] Où sont tous les Soleils, Quartier Latin, 1995 [ Avec 2 lettres autographes signées : ] [ Avec : ] La poussière et la Cendre. Poésie 1982-1997, Les Amis du Vieux Cusset, 2014 [ Avec : ] J'ai promené mon coeur. Poésies, Les Amis du Vieux Cusset, 2017 [ Avec : ] Portraits de famille. Charente-Maritime, Editions Verso, 1997 [ Avec une carte autographe signée ]
Bel ensemble réunissant 7 ouvrages (dont 6 dédicacés) de l'écrivain charentais Michel Suffran, auquel on joint 7 lettres et cartes autographes signées de Jean Humbert, souvent très belles (notamment l'une évoquant le "Pilate" de Michel Suffran). Enseignant à La Rochelle, mais toujours attaché à son Bourbonnais, Jean Humbert (1933-2016) fut notamment couronné en 1974 par l'Académie Française.
--Lart est transcendement des signes--MATHIEU (Georges) (1921-2012), peintre français considéré comme un des pères de l'abstraction lyrique.
Reference : 11666
1 page portant la pensée à lencre noire (310 x 210) (adresse imprimée en bas « 11 bis, avenue Léopold II - Paris XVIe ») + 1 lettre autographe à lencre or, 2 pp. sur 2 feuilles, la première avec entête imprimée en relief « Moulte de Parte », les 2 portant adresse imprimée en bas « 11 bis, avenue Léopold II - Paris XVIe ».Pli horizontal sur les 3 documents, superbe ensemble, magnifique écriture très graphique.
Pensée et courrier adressés à Léon Lang.Léon Lang, fondateur de la Société Godefroy Engelmann à Mulhouse, a demandé à divers artistes une pensée personnelle signée sur lart et un portrait de lartiste en vue dune exposition. Nous vous proposons ici cette pensée accompagnée d'une lettre autographe de 2 feuillets écrits au recto uniquement, reproduction d'un portrait de l'artiste en photographie jointe.