[Dessin romantique] Henry Monnier (1799-1877), Le Mousquetaire (?). Encre et aquarelle sur une feuille, environ 100*155mm, ca.1830. Ce dessin est tout à fait dans le goût des travaux de Monnier au début des années 1830. S'il ne nous est pas possible d'affirmer que ce dessin est de Monnier, il fait toutefois partie d'un ensemble d'une dizaine de dessins dont plusieurs ont un lien direct avec l'oeuvre de Monnier. [236]
Reference : 015905
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Précieux exemplaire ayant appartenu à la célèbre comtesse de Tencin. Amsterdam, Pierre Rouge, 1700. 4 tomes en 4 volumes in-12 de : I/(5) ff. dont 1 portrait, 456 pp., (8) ff., pte. dech. sans manque p. 249; II/ 440 pp., (7) ff., pte. bande de papier découpée ds. la partie sup. du titre; III/ 478 pp., (8) ff.; IV/ 442 pp., (11) ff., pte. bande de papier découpée ds. la partie sup. du titre. Plein veau brun, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 147 x 80 mm.
Edition peu courante de cet ouvrage dont s’inspira Dumas pour ses Trois Mousquetaires. Courtilz de Sandras (1644-1712) fut lui-même mousquetaire avant de quitter l’armée pour vivre de sa plume. Rare édition de cet ouvrage «très curieux» (Jacob), la source des célèbres Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas. «M. Alexandre Dumas s’est avantageusement servi de l’ouvrage rédigé par Courtils de Sandras pour son roman intitulé les Trois mousquetaires.Les noms d’Athos, Portos et Aramis, ces noms si pittoresques y sont écrits en toutes lettres; les duels, les amours de D’Artagnan et ses aventures avec Milady y sont bien réellement racontées.» (Quérard). «Il faut voir dans les Mémoires de d’Artagnan une préfiguration du roman réaliste car Courtilz de Sandras ne leur donna cette apparence de vérité historique que pour mieux captiver ses lecteurs.Dans la préface l’auteur prétend puiser la matière de son œuvre dans les papiers de D’Artagnan» (Dictionnaire des Auteurs, I, 699). « Trois écrivains ont collaboré aux Trois Mousquetaires : Gatien de Courtilz pour le scénario et l’intrigue ; Maquet pour la rédaction grossoyée, le brouillon et en quelque sorte la maquette ; Alexandre Dumas pour l’animation du récit et les dialogues, la couleur, le style, la vie. » (Henri d’Alméras) Dans les Mémoires de Mr de d’Artagnan s’élabore le mythe du gentilhomme de peu qui joue un rôle important dans un ordre social senti comme immuable. Gatien de Courtilz sieur de Sandras (1644-1712) vécut une existence assez tumultueuse en raison de ses écrits polémistes. «La hardiesse de sa plume lui valut douze années de Bastille.» (Quérard). Il livre dans ses écrits un tableau coloré de la fin du grand siècle, riche en anecdotes et scandale. L’auteur écrira l’ouvrage à la Bastille où il aurait rencontré D’Artagnan et où les livres censurés, saisis, étaient déposés dans son "enfer", qui deviendrait "la plus belle bibliothèque, soigneusement inventoriée, des ouvrages interdits du royaume". (Portier des Chartreux). Souvent réédité malgré saisies et interdictions, ce texte brode sur la vie réelle de Charles de Batz-Castelmore, comte d’Artagnan (1600-1673), mousquetaire au service de Mazarin. L’écrivain avait publié un Testament politique dans lequel il critiquait ouvertement l’absolutisme du roi Louis XIV. Les Mémoires de d’Artagnan sont pour l’auteur une nouvelle occasion d’élaborer une critique du régime. Précieux exemplaire provenant de la bibliothèque de la célèbre comtesse de Tencin. Claudine-Alexandrine Guérin de Tencin, baronne de Saint-Martin de l’isle de Ré, née le 27 avril 1682 à Grenoble, morte le 4 décembre 1749 à Paris, est une femme de lettres et salonnière française. Elle est la mère de d'Alembert. Après vingt-deux années passées de force au couvent, elle s'installe à Paris en 1711 et est introduite dans les milieux du pouvoir par ses liens avec le cardinal Dubois. Six ans plus tard, elle ouvrira l'un des salons les plus réputés de l'époque. D'abord essentiellement consacré à la politique et à la finance avec les spéculateurs de la banque de Law, ce salon devient à partir de 1733 un centre littéraire. Les plus grands écrivains de l’époque le fréquentent, en particulier Fontenelle, Marivaux, l’abbé Prévost, Charles Pinot Duclos et plus tard Marmontel, Helvétius, Marie-Thérèse Geoffrin et Montesquieu. Madame de Tencin a publié aussi avec succès quelques romans dont les Mémoires du comte de Comminge en 1735, Le Siège de Calais, nouvelle historique en 1739 et Les Malheurs de l’amour en 1747. «Aux «précieuses ridicules» du XVIIesiècle succède l’esprit des Lumières, que le salon de Mme de Tencin incarne à merveille: il mêle l’intrigue politique aux discussions philosophiques les plus hardies. Claudine Guérin de Tencin (1682-1749) s’installe à Paris en 1711. Maîtresse du Régent, elle fréquente les cercles du pouvoir et ouvre, en 1717, un des salons les plus réputés de l’époque. Ce salon, appelé «le bureau d’esprit», est d’abord essentiellement consacré à la politique et à la finance avec les spéculateurs de la banque de Law. En 1733, il évolue pour devenir un centre littéraire et philosophique de premier plan. Les plus grands écrivains du moment le fréquentent: Fontenelle, Marivaux, l’abbé Prévost, Marmontel ou Montesquieu. Mme de Tencin est la mère de d’Alembert. Elle a également publié avec succès quelques romans». (Gallica).
Le Clos-Marie (Roscoff) 2 Septembre 1923 | 20.50 x 27 cm | 1 page recto verso
Lettre autographe datée de Liane de Pougy adressée à l'archéologue français, conservateur du musée de Saint-Germain et professeur d'histoire de l'art à l'École du Louvre,Salomon Reinach, 56 lignes rédigées à l'encre bleue sur un feuillet recto verso, écrite depuis sa propriété du Clos-Marie à Roscoff où la célèbre courtisane y séjourna jusqu'en 1926. Une petit déchirure en marge droite de la lettre et inhérente à la mise sous pli de la missive ; une légère autre en pied sans atteinte au texte. Liane de Pougy s'extasie devant la jouvence des 65 printemps de son correspondant : "Many happy returns pour vos 65 ans qui vont ont trouvé si jeune, si frais, si vert, et de sentiments potaches (potasses). Mon ami, votre morale jeunesse détient le secret de votre jeunesse physique - ainsi que Rosa Josepha l'une tue l'autre - l'une conserve l'autre - et cela vu de front." tout en magnifiant son irradiante intelligence : "Ne plus produire. Vous asseoir sur le trône si haut de vos trophées formé par tout ce que vous avez arraché à l'instinct pour sacrifier à l'intellectualité. Pourquoi dit-on toujours puits de science - au lieu de dire une colonne lumineuse - un ciel - un soleil - un astre, etc... enfin de désigner par ce qui nous fait lever la tête." Elle attend son amie et ancienne amante la terrible et infidèle Natalie Clifford-Barney : "Natalie forme le projet de venir au clos fin 7bre. Elle a ici une blessure à panser - le temps a déjà, heureusement, en ceci fait son oeuvre ! J'ai le poil sensible et comme le mousquetaire : bon coeur et mauvais caractère. C'est la 1ère fois que l'amazone m'aura dûrement visée... N'en parlons plus." et ne veut surtout pas être plainte ni consolée pour ses déboires sentimentaux : "J'ai souffert en silence mais sans résignation. Ne parlez pas de ceci à Nathanaël... Nathanaël veut dire Philippe affirme Max Jacob qui vit près de nous et travaille près de nous de la plus intéressante façon..." Belle lettre de la célèbre courtisane, actrice et autrice Liane de Pougy narrant avec une virile pudeur ses déceptions amoureuses avec Natalie Clifford-Barney. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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IMPRIMERIE D'EXTREME ORIENT, HANOI. 20 septembre 1946. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Agrafes rouillées, Quelques rousseurs. 46 pages - un feuillet de 2 pages désolidarisé. . . . Classification Dewey : 781.599-Musique militaire
Niger, Rhin, Danube, Mekong, Fleuve rouge ... au fil de l'ancre a double barre, marsouins en choeur toujours chantions, et dans l'ardeur de la bataille, la bonne humeur nous rayonnions // Marsouin chante ! - La patrie ... la coloniale ... : la marseillaise, le drapeau, hymne de l'infanterie de marine, dans la coloniale, le fanion de la coloniale - bataillon sur la route: la route, le mousquetaire, au devant de la vie, le ciel est bleu, y'a des cailloux, dans un coin de mon pays, le madelon, aupres de ma blonde, la digue digue don, les deux compagnons, c'est a boire, la route est longue - au Bivouac : en avant parcourant le monde, la youste, la boheme, les aventures d'un bleu, quand le marin, le 31 du mois d'aout, le forban, carolina, sur les monts, nini peau d'chien, partant pour la croisade, - Le retour : nous rentrerons tous en france - L'au revoir : unissons nos voix, choral des adieux (version scoute) - Pour ceux qui sont tombes : hymne a la joie Classification Dewey : 781.599-Musique militaire
[Dessin romantique] Henry Monnier (1799-1877), Le Mousquetaire (?). Encre et aquarelle sur une feuille, environ 100*155mm, ca.1830. Ce dessin est tout à fait dans le goût des travaux de Monnier au début des années 1830. S'il ne nous est pas possible d'affirmer que ce dessin est de Monnier, il fait toutefois partie d'un ensemble d'une dizaine de dessins dont plusieurs ont un lien direct avec l'oeuvre de Monnier. [230]
Liège, 1740 2 tomes en un vol. in-12, titre, 263 pp., [2] ff. n. ch., 144 pp., veau fauve, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, encadrement de triple filet doré avec fleurons d'angle sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque). Coiffes un peu frottées, début de fente aux mors.
Edition originale de ce roman libertin qui prend pour cadre très convenu la Cour de la Régence. L'ouvrage connut un succès certain et fut réédité jusqu'en 1808. L'auteur en revanche est bien incertain : un certain Jacques de Varennes, d'après Quérard ; un ancien mousquetaire nommé Pavan d'après le Catalogue des livres de Jean Néaulme (La Haye, 1765).Gay, III, 156. Quérard X, 50. Absent de Cioranescu. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT