Jean-François Carrère (XVIIe-ap.1718), premier chirurgien de S.A.R. Madame, i.e. Marie de Médicis. P.S., 22 novembre 1691, 1p in-8. Sur parchemin. Quittance pour le paiement de sa rente, contresignée par deux notaires. [279-2]
Reference : 013768
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S.l.n.d. [4 novembre 1805] in-folio (32,3 x 20,6 cm) de 3 pp. sur une feuille double. On joint, du même, une lettre signée, Brest, 18 juillet 1806, 2 pp. in-folio
Récit de la prise du Scipion par l’escadre de l’amiral Strachan.Mis en service en 1801, le Scipion était un vaisseau de 74 canons placé, dès 1802, sous le commandement du capitaine Berrenger. En 1805, il fut intégré à une division de l’escadre de Villeneuve commandée par le contre-amiral Pierre Dumanoir Le Pelley. Cette division, constituée de quatre vaisseaux, combattit au cap Finisterre (22 juillet 1805), puis à Trafalgar (21 octobre). Le 4 novembre, le Scipion fut pris par l’escadre de Sir Richard Strachan au large du cap Ortegal, au nord-ouest de l’Espagne. Le texte est une copie du procès-verbal établi par les officiers après la bataille : « Le Scipion [avait] environ deux cents hommes hors de combat, six pieds d’eau dans la cale […], plusieurs pièces démontées […]. Le grand mât d’hune qui [était] tombé sur le côté de tribord, empêchoit une partie de l’artillerie de pouvoir jouir. Le mât d’artimon également abattu sur le couronnement ne permettoit point de faire manœuvrer les pièces de retraite. Le reste de la mâture prêt à tomber, [était] criblé de boulets, toutes les vergues, manœuvres, haubans, galhaubans et étais coupés par morceaux, toutes les voiles sans exception dans un état semblable… ». La reddition a lieu le soir, et l’ensemble de l’équipage est constitué prisonnier de guerre. La lettre jointe (également en copie) précise que Berrenger et Dumanoir furent autorisés à rentrer en France en juillet 1806; elle précise aussi que les Anglais réussirent à sauver le Scipion en bouchant une partie des trous dans la cale
Document du plus grand intérêt. Cette pièce fut signée et datée par Duquesne, chargé de défendre la Sicile reprise par les Français aux Espagnols, deux jours avant son départ pour les îles de Lipari où il devait rencontrer son adversaire Ruyter (bataille de Stromboli, grâce à laquelle Duquesne sempara de Messine). Cette pièce indique les routes maritimes à suivre selon linfluence des vents, ...partant de Toulon ou des isles dHières, ils feront routte droit au cap Corse (...). Ayant doublé le cap Corse on fera routte entre Laplanouze et la Corse... à labri du cap Corse et du Golfe de Fayence, si le vent se montrait trop violent, ils relâcheraient aux îles de La Madeleine, ...ce qui ne se fera que dans la dernière extremité... Mais si le vent est favorable, il faudrait continuer la route jusquà lîle de Lustrigo appelée Ustica. Duquesne signale en outre une autre route, au cas où les vents ne permettraient pas de suivre la première. Ce qui est important, dit-il, ...ne se pas séparer pour arriver tous ensemble à Messine... afin de vaincre lennemi...Colbert disait de Duquesne : « lhomme du royaume qui entend le mieux la navigation ».
Paris 30 juillet 1808 in-4 en feuille
2 pp. à l'en-tête de H. Simon, Graveur du Cabinet de sa Majesté […] professeur honoraire de gravure de l'Institution impériale des sourds-muets.Mémoire du graveur Henry Simon pour "trois cachets aux armes de sa Majesté l'empereur et roi avec légende (Bibliothèque de l'Empereur)", "cinq timbres avec l'aigle impérial et légende du (Cabinet de l'Empereur)", "une griffe" et "trois boittes à tampon".La pièce est contresignée par le premier Chambellan, le comte de Rémusat, le 31 août suivant.Belle pièce
Paris 31 décembre 1808 1 page in-folio
Bordereau établi par le service du Grand Chambellan: état et gages des neuf chanteurs ayant participé au concert donné aux Tuileries devant l'Empereur le 19 décembre 1808. Chaque artiste a reçu la somme de 24 francs pour une répétition et un concert. La pièce est contresignée par le comte de Rémusat, premier Chambellan.Enfant prodige ayant composé et fait représenter son premier opéra à Venise à l'âge de 11 ans, Paër fut appelé à la cour de Vienne où il devint maître de chapelle de l'électeur de Saxe. Lorsqu'en 1806 la Saxe fut envahie par les troupes françaises, Napoléon résolut d'attacher Paër à son service et le compositeur s'installa en France. Chargé de la direction du Théâtre Italien et de la musique particulière de l'empereur, maître de chant de l'impératrice Marie-Louise, il devint une des personnalités artistiques les plus en vue de l'époque, maintenant ses fonctions et ses privilèges pendant la Restauration et sous Louis-Philippe.Belle pièce
Au Cap 23 germinal an 7 [12 avril 1799] in-folio (32,7 x 20 cm) en-tête imprimé, traces de plis, qq. petites déchir
1 p.« Permis au citoyen Jacques Journois, sergent de la 8e compagnie du 1er bataillon du Morbihan, muni d’un congé du Conseil d’administration de son corps, approuvé du général en chef de l’armée de Saint-Domingue, de passer en France sur la frégate la Vestale ». La pièce est contresignée par Blanchard, secrétaire général de l’Agence du Directoire à Saint-Domingue et porte le timbre humide de cette agence. A la suite se trouvent plusieurs apostilles attestant du débarquement de Journois en France, puis de son passage à Saint-Jean-de-Luz et à Bordeaux. Ancien commissaire-ordonnateur de l’île de Tobago, Philippe Rose Roume (1743-1805) était à l’époque agent particulier du Directoire exécutif à Saint-Domingue. Intéressant document