Chevalier de Ségur (XVIIIe-1769), capitaine à la Légion de Soubise. L.A.S., Camp sous Ruremonde (Pays-Bas), 1p in-4. A Madame Cabanes, marchande au griffon d'or, rue Saint Honoré, à Paris. Il ne peut payer entièrement sa dette et lui envoie de quoi payer une partie. Nous n'avons malheureusement pas réussi à identifier qui était précisément ce Ségur. [307]
Reference : 013188
Librairie Trois Plumes
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2 pages, signée “M. Boudon”, format 27 X 21 cm, daté 26 janvier 1962.Une excellente lettre au sujet d’un projet d’anthologie érotique avec Chambrillon. Projet qui restera sans lendemain. La lettre est signée de son vrai nom : Michel Boudon. “J’ai déjà un petit dossier pour l’Anthologie. Des passages que j’ai relevés dans mes lectures, de taule, sana, hosto. Je vois ça, bien sûr, classique et moderne.L’interêt justement c’est que les classiques voilaient la Chose. Ils s’y prenaient de différentes façons. Pour Flaubert nous avons le fiacre de Madame Bovary. Chez Maupassant dans “Une partie de campagne”, le coït ponctué par le chant du rossignol. Une héroïne d’Anatole France se fait tringler debout contre un arbre... etc... Il faut chercher la meilleure page, la mieux amenée, la plus originale.Chez les Modernes, c’est du gâteau. Ils en rajoutent. Oui, j’ai un truc de Nimier dans “Les enfants tristes”. Tout cela est chez moi et comme Gisèle vient de s’installer à l’Haÿ-les-proses (sic), il faudra que je fouille mes paperasses lorsque je monterais en perme. (fin mars, début avril). En attendant cherche de ton côté.On peut signer le truc ensemble, mais ça va peut-être me créer des difficultés chez Plon. J’ai un contrat pour trois bouquins, plus l’obligation de leur donner les trois suivants en priorité. Tu connais la sauce. Pour l’instant je fignole “les Cloportes” qui doivent sortir en Mai et je continue “La Cerise”, ça me fait pas mal de boulot sur la planche.Dictionnaire de la Chose ?... non, ça nous mène trop loin, on n’y arriverait pas. L’anthologie demande surtout un travail de recherche et qques pages de présentation (introduction, ici le mot s’impose). tu te charges de ça et je continue à piquer à droite à gauche dans mes lectures (1).J’ai déjà (de mémoire) Stendhal, Flaubert, Zola, Maupassant, Dostoievski, Laclos, Montherlant, Tolstoï, Marcel Aymé, Giono, Céline, Cendrars, A. France, Daudet, Vallès, Drieu, Nimier, Simenon, Paraz, Mauriac, Fantômas, etc...Tu as une bibliothèque à ta pogne pour chercher les autres. On fera un tri. Tout est là.Avec les hommages du voyou à la dame et la bise au greffier. Bien ton pote. M. Boudon(1) Tu introduis et je pique, chacun son vice.
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1 p. in-12, recto. Enveloppe conservée. Triste lettre, envoyée de la Sarthe, non datée, où le poète annonce la mort de son père.
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27 x 21, Paris, sans date (1969). Belle lettre. “Je n’ai cessé d’admirer le sérieux, l’attentive perspicacité avec lesquels vous considérez l’insondable des problèmes de l’esprit (...) Peu de livres consacrés à des poètes, me plaisent autant que vos Poètes Vivants, où tout est dit, avec une grande économie de mots et une élégance cartésienne (...) Je vous tiens, cher Marissel pour le premier critique de votre génération, le seul à percevoir les vraies dimensions de l’immense portée de la poésie. De tout coeur”. 1 page 27 x 21, (1969) d’André Marissel à Michel Manoll. ll le remercie de sa lettre et de l’envoi d’Incarnada (paru chez Seghers en 1968) dédicacé.
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4 p. in-8, deux des lettres sont à en-tête du Figaro. Documents concernant le procès intenté par les héritiers Hugo au Club Français du Livre pour la publication de Notre Dame de Paris en 1949. La plaidoirie de Me Maurice Garçon a permis après le procès de fixer la date du domaine privé, les héritiers Hugo ayant été déboutés de leur action. Le journaliste à Carlier : Dans un entracte de l'interminable procès Kravchenko, il retrouve une lettre de Billy qui l'informait du procès Club contre héritiers-Hugo, vous verrez qu'il était tout disposé à vous aider… Billy au journaliste : "L'histoire Hugo m'intéresse d'autant plus que c'est à la suite d'un article de moi dans Le Figaro qu'un décret a été pris par Vichy pour prolonger la propriété des héritiers Hugo… Et il se propose de faire un article. Une autre lettre concerne des rendez-vous.
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2 pages recto in-8, datée le 3 janvier [1918]. (...) “Je n’étais pas à Paris mardi, et n’ai trouvé que ce matin le mot d’Hermant. Sans quoi j’eusse bondi à la Closerie.Il me tarde de vous voir. Notre Minerve-Aurel m’invite à ses jeudis et me demande si j’ai un ami qui consente à parler du Guerrier appliqué. Que dois-je lui répondre ? J’ai apprécié votre réponse mesurée et juste à la Vie [Suite à une note non signée [M.-A. Leblond], intitulée « JeanPaulhan »]. Quand vous lirai-je dans les Solstices ?”
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