‎F Dulido, veuve du fermier général François Puissant (1734-1794), guillotiné.‎
‎3 pièces autographes signées‎

‎F Dulido, veuve du fermier général François Puissant (1734-1794), guillotiné. 3 P.A.S., 10 floréal, 8 messidor et 14 thermidor an 6 [29 avril, 26 juin et 1er août 1798], 3p in-8 oblong. Trois quittance au citoyen Dupuis en reçu suite à la succession de son mari François Puissant pour des sommes « à compter des ouvrages de la rente de cent cinquante livres constituées au profit de [son] fils », mineur, Adrien-Jacques-Joseph Puissant. Ces trois petits documents sont intéressants car ils nous apportent des informations inconnues sur la généalogie de François Puissant. En effet, il eut une première femme, Anne de Malartie, qui meurt en 1788, et le couple n'aura eu qu'un fils. Il se sera donc remarié avec cette « F Dulido » avec qui il aura un second fils, mentionné dans ces documents. [298] ‎

Reference : 013106


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‎MUGNIER, Abbé ; (MUGNIER, Abbé Arthur) ; (PIERLOT, Baronne)‎

Reference : 64928

(1894)

‎Correspondance d'environ 80 pièces autographes signées ou signées adressées par l'Abbé Mugnier à la Baronne Pierlot [ 1893 - 1943 ] [ Contient notamment : ] 1 L.A.S. de 5 pp. datée de Paris, le 18 septembre 1893 : "Madame, Mgr l'Archevêque qui a voulu, bien malgér moi, mon avancement hiérarchique, m'a nomme second Vicaire de Notre-Dame des Champs. Cette paroisse n'est pas d'ailleurs trop éloignée de celle que je quitte, et quoique de date assez récente, elle jouit d'un bon renom de piété. J'ai pris un appartement au premier, 46 rue Notre-Dame des Champs, un peu plus haut que Stanislas. Mes nouvelles fonctions m'assujettissent à une plus stricte résidence, on me trouve chez moi à la sacristie tous les jours jusqu'à 4 h. [... ] J'ose espérer, Madame, que nos bons rapports continueront, grâce à cette proximité relative. Un grand voyage que j'ai entrepris, à travers l'Allemagne du Nord, de Cologne à Berlin, en passant par Leipzig et Iéna, m'a seul privé du plaisir de vous saluer avant les vacances de vos enfants. Il n'est pas un champ de bataille dont je n'ai visité les coins et recoins, avec quelle émotion, vous devez le penser ! Et comme la Providence favorise généralement la curiosité, il m'a été donné de rencontrer le Prince de Bismarck se rendant aux eaux de Kissingen. En visiteur décrépit qui saisissait, d'une main avide, les bouquets de fleur qu'on lui offrait... comme de simples provinces françaises [ ... ]". - 1 L.A.S de 4 pp. datée de la Crête, le 13 décembre 1909 : "[ ... ] J'utilise des loisirs forcés en réalisant un vieux rêve qui est de visiter la Grèce, celle d'autrefois, celle d'aujourd'hui. Tant de monuments et de souvenirs me consolent un peu des vilenies humaines. Quelle n'a pas été ma joie, à Colone, près d'Athènes, de voir la stèle qui renferme le coeur de M. Charles Lenormant, le beau-père de votre amie [ .... ]." - 1 L.A.S de 4 pp. sur papier bleu, datée de Paris, le 5 septembre 1910 : "[ ... ] Madame, Voici plus de trois semaines que j'ai quitté Ouchy, rappelé par Monseigneur l'Archevêque qui m'a nomme aumônier des Soeurs de St Joseph de Cluny. Je m'installe, en ce moment, 7 rue Méchain, à côté du couvent. J'ai, dans le voisinage, les hôpitaux et l'Observatoire. Ici on découvre des plaies, là des étoiles. [... ] - 1 carte postale datée du 19 août 1914 : "Chère Madame, j'étais passé rue Cassette pour avoir de vos nouvelles et de celles de vos enfants. Où sont-ils ? Voilà une tragédie qui commence, plus vraie encore que celle de Claudel ! Pauvre humanité qui pourrait être héroïque à moindre frais, si cela savait se contenter des champs-de-bataille de l'âme ! [... ]" - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 2 juillet 1918 : "[... ] Chère Madame, j'arrive de [... ] où j'ai été bénir un mariage, et je trouve le splendide portrait de Barbey d'Aurevilly qui m'attendait. Comme je vous suis reconnaissant de ce souvenir qui vous regarde et vous parle ! Les romantiques avaient du bon. Ils vivaient ailleurs. Corrigeons leurs excès, [... ] leurs fulgurants rayons. Ayons un pied dans tous les systèmes. Mais que je comprend votre présente indifférence à tout ! C'est le lendemain des catastrophes où l'on reste étendu sur la route, avec ou sans le [don ? ] humanitaire. Le voudrait-on d'ailleurs s'il se présentait ? Il nous remuerait trop pour nous soigner corps et âme. Rappelez-vous le mot de Madame de Beaumont souffrante au cher égoïste Chateaubriand : "Il faut laisser tomber les flots". Flots de larmes c'est [certain ? ]. J'ai retrouvé les Aman-Jean [... ]" - 1 L.A.S. de 8 pages sous enveloppe, datée du 13 novembre 1919 : "Chère Madame, j'ai trop donné d'absolutions dans ma vie pour ne pas réclamer la vôtre aujourd'hui. Vous aurez pitié de moi quand vous saurez que [ ... ] 4000 volumes sont à peu près à terre et que j'ai dû faire faire une nouvelle bibliothèque [... ]. [... ] Je ne condamne pas mon temps, certes, j'envie les générations qui montent à l'horizon, votre chère petite fille... Mais je regrette comme vous, de n'avoir pas été un des familiers de Nohant, soit sous Louis-Philippe, soit sous le Second Empire et jusqu'en 1876. Il y a, dans ces lettres, trois ou quatre Sand au moins. Toutes me ravissent, comme des spécimens de cette vertu humaine que j'aime quand elle ne [... ] personne, qu'elle est aimante, un peu romantique et arrière petite fille de Jean Jacques. [ ... ] Je vais tous les ans à Nohant. J'éprouve une invincible mélancolie à n'avoir pas connu ce passé, et je le crie aux vieux arbres du jardin, aux fleurs plantées par elle, à tous les horizons de la Vallée Noire. Presque tout le monde aujourd'hui déteste G. Sand. Barrès m'avouait qu'il ne l'avait pas lu. Paul Valéry ne la goûte pas davantage. Et moi je veux goûter Paul Valéry, Barrès et les autres, sans oublier G. Sand. Ne nous privons d'aucune joie [...]." - 1 L.S. de 4 pp. daté du 7 rue Méchain le 4 mai : " Chère Madame la Baronne, le gâteau est arrivé splendide et savoureux, confectionné selon toutes les règles et toutes les inspirations de Brillat-Savarin. Je félicite l'artiste qui l'a confectionné , je remercie la châtelaine qui me l'envoie [... ]. Ce que vous me dites de Madame de Noailles est exquis ; elle vous aimait et son affection était toujours une forme de l'admiration. En réalité, personne ne l'a remplacée. Qui sait si Claudel ne finira pas par s'humaniser ? Son érudition est magnifique, il parle de la Bible comme un prophète. Je n'oublierai jamais que c'est chez vous que je l'ai rencontré pour la première fois. C'était avant la guerre. La Princesse Bibesco m'a toujours parlé de sa "Connaissance de l'Est". S'il rêve de convertir, c'est qu'il y a peut-être en lui des tendances sacerdotales qui viennent sans doute de ses aïeux. Ah ! Que ce ministère est difficile. Je me demande si le silence de l'exemple ne suffirait pas [... ] -1 carte autographe signée sous enveloppe datée de Noël 1929 : "[... ] Définir un système, le juger, c'est l'arrêter dans son expression. La vie, la vie, c'est l'essentiel. Je crois que l'Académie songe à M. Claudel. Oh ! l'abominable choix qu'elle ferait ! [ ... ]" - 1 carte autographe signée datée du 2 janvier 1927 : "[... ] Voilà Claudel aux Etats-Unis ! C'est le marchepied à l'Académie. Il y entrera, avec toutes les auréoles [... ]. - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 27 mars 1925 : "[... ] m'a dit : Mme la Baronne Pierlot trouve que vous êtes devenu froid à son égard. Je n'en reviens pas, moi qui me croyais toujours le même à votre endroit c'est-à-dire si heureux de vous connaître et de toutes les occasions de vous voir. Je suis quelquefois pressé. J'ai des rendez-vous qui me préoccupent [... ]Quand on a le bonheur de connaître certaines personnes depuis longtemps, on ne se surmène pas en manifestations [ ...]" - 1 carte pneumatique signée : "Madame la Baronne, pas de réponse à mon petit bleu ! M. Claudel est-il parti pour Hambourg ? [ ... ]" - 1 carte autographe signée sous enveloppe, s.d. : " [... ] Vous lisez, j'en suis sûr, et vous découvrez les génies de demain. C'est votre solitude, et j'en ai profité. Rappelez Claudel. Il y a longtemps que Paris ne l'a vu [... ] - 1 billet autographe signé daté du 7 mai 1926 : " [... ] si vous êtes encore en face de la mer frissonnante, dans ce printemps à la Proust, comme vous dites si bien, je vous félicite quand même et vous envie toujours [... ]"‎

‎Ensemble d'environ 80 pièces autographes signées adressées par l'Abbé Mugnier à la Baronne Pierlot [ 1894 - 1943 ] dont nombreux pneumatiques ("petit bleu"), cartes postales ou lettres sous enveloppes affranchies. Contient : Correspondance d'environ 80 pièces autographes signées ou signées adressées par l'Abbé Mugnier à la Baronne Pierlot [ 1893 - 1943 ] [ Contient notamment : ] 1 L.A.S. de 5 pp. datée de Paris, le 18 septembre 1893 : "Madame, Mgr l'Archevêque qui a voulu, bien malgér moi, mon avancement hiérarchique, m'a nomme second Vicaire de Notre-Dame des Champs. Cette paroisse n'est pas d'ailleurs trop éloignée de celle que je quitte, et quoique de date assez récente, elle jouit d'un bon renom de piété. J'ai pris un appartement au premier, 46 rue Notre-Dame des Champs, un peu plus haut que Stanislas. Mes nouvelles fonctions m'assujettissent à une plus stricte résidence, on me trouve chez moi à la sacristie tous les jours jusqu'à 4 h. [... ] J'ose espérer, Madame, que nos bons rapports continueront, grâce à cette proximité relative. Un grand voyage que j'ai entrepris, à travers l'Allemagne du Nord, de Cologne à Berlin, en passant par Leipzig et Iéna, m'a seul privé du plaisir de vous saluer avant les vacances de vos enfants. Il n'est pas un champ de bataille dont je n'ai visité les coins et recoins, avec quelle émotion, vous devez le penser ! Et comme la Providence favorise généralement la curiosité, il m'a été donné de rencontrer le Prince de Bismarck se rendant aux eaux de Kissingen. En visiteur décrépit qui saisissait, d'une main avide, les bouquets de fleur qu'on lui offrait... comme de simples provinces françaises [ ... ]". - 1 L.A.S de 4 pp. datée de la Crête, le 13 décembre 1909 : "[ ... ] J'utilise des loisirs forcés en réalisant un vieux rêve qui est de visiter la Grèce, celle d'autrefois, celle d'aujourd'hui. Tant de monuments et de souvenirs me consolent un peu des vilenies humaines. Quelle n'a pas été ma joie, à Colone, près d'Athènes, de voir la stèle qui renferme le coeur de M. Charles Lenormant, le beau-père de votre amie [ .... ]." - 1 L.A.S de 4 pp. sur papier bleu, datée de Paris, le 5 septembre 1910 : "[ ... ] Madame, Voici plus de trois semaines que j'ai quitté Ouchy, rappelé par Monseigneur l'Archevêque qui m'a nomme aumônier des Soeurs de St Joseph de Cluny. Je m'installe, en ce moment, 7 rue Méchain, à côté du couvent. J'ai, dans le voisinage, les hôpitaux et l'Observatoire. Ici on découvre des plaies, là des étoiles. [... ] - 1 carte postale datée du 19 août 1914 : "Chère Madame, j'étais passé rue Cassette pour avoir de vos nouvelles et de celles de vos enfants. Où sont-ils ? Voilà une tragédie qui commence, plus vraie encore que celle de Claudel ! Pauvre humanité qui pourrait être héroïque à moindre frais, si cela savait se contenter des champs-de-bataille de l'âme ! [... ]" - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 2 juillet 1918 : "[... ] Chère Madame, j'arrive de [... ] où j'ai été bénir un mariage, et je trouve le splendide portrait de Barbey d'Aurevilly qui m'attendait. Comme je vous suis reconnaissant de ce souvenir qui vous regarde et vous parle ! Les romantiques avaient du bon. Ils vivaient ailleurs. Corrigeons leurs excès, [... ] leurs fulgurants rayons. Ayons un pied dans tous les systèmes. Mais que je comprend votre présente indifférence à tout ! C'est le lendemain des catastrophes où l'on reste étendu sur la route, avec ou sans le [don ? ] humanitaire. Le voudrait-on d'ailleurs s'il se présentait ? Il nous remuerait trop pour nous soigner corps et âme. Rappelez-vous le mot de Madame de Beaumont souffrante au cher égoïste Chateaubriand : "Il faut laisser tomber les flots". Flots de larmes c'est [certain ? ]. J'ai retrouvé les Aman-Jean [... ]" - 1 L.A.S. de 8 pages sous enveloppe, datée du 13 novembre 1919 : "Chère Madame, j'ai trop donné d'absolutions dans ma vie pour ne pas réclamer la vôtre aujourd'hui. Vous aurez pitié de moi quand vous saurez que [ ... ] 4000 volumes sont à peu près à terre et que j'ai dû faire faire une nouvelle bibliothèque [... ]. [... ] Je ne condamne pas mon temps, certes, j'envie les générations qui montent à l'horizon, votre chère petite fille... Mais je regrette comme vous, de n'avoir pas été un des familiers de Nohant, soit sous Louis-Philippe, soit sous le Second Empire et jusqu'en 1876. Il y a, dans ces lettres, trois ou quatre Sand au moins. Toutes me ravissent, comme des spécimens de cette vertu humaine que j'aime quand elle ne [... ] personne, qu'elle est aimante, un peu romantique et arrière petite fille de Jean Jacques. [ ... ] Je vais tous les ans à Nohant. J'éprouve une invincible mélancolie à n'avoir pas connu ce passé, et je le crie aux vieux arbres du jardin, aux fleurs plantées par elle, à tous les horizons de la Vallée Noire. Presque tout le monde aujourd'hui déteste G. Sand. Barrès m'avouait qu'il ne l'avait pas lu. Paul Valéry ne la goûte pas davantage. Et moi je veux goûter Paul Valéry, Barrès et les autres, sans oublier G. Sand. Ne nous privons d'aucune joie [...]." - 1 L.S. de 4 pp. daté du 7 rue Méchain le 4 mai : " Chère Madame la Baronne, le gâteau est arrivé splendide et savoureux, confectionné selon toutes les règles et toutes les inspirations de Brillat-Savarin. Je félicite l'artiste qui l'a confectionné , je remercie la châtelaine qui me l'envoie [... ]. Ce que vous me dites de Madame de Noailles est exquis ; elle vous aimait et son affection était toujours une forme de l'admiration. En réalité, personne ne l'a remplacée. Qui sait si Claudel ne finira pas par s'humaniser ? Son érudition est magnifique, il parle de la Bible comme un prophète. Je n'oublierai jamais que c'est chez vous que je l'ai rencontré pour la première fois. C'était avant la guerre. La Princesse Bibesco m'a toujours parlé de sa "Connaissance de l'Est". S'il rêve de convertir, c'est qu'il y a peut-être en lui des tendances sacerdotales qui viennent sans doute de ses aïeux. Ah ! Que ce ministère est difficile. Je me demande si le silence de l'exemple ne suffirait pas [... ] -1 carte autographe signée sous enveloppe datée de Noël 1929 : "[... ] Définir un système, le juger, c'est l'arrêter dans son expression. La vie, la vie, c'est l'essentiel. Je crois que l'Académie songe à M. Claudel. Oh ! l'abominable choix qu'elle ferait ! [ ... ]" - 1 carte autographe signée datée du 2 janvier 1927 : "[... ] Voilà Claudel aux Etats-Unis ! C'est le marchepied à l'Académie. Il y entrera, avec toutes les auréoles [... ]. - 1 L.A.S. sous enveloppe datée du 27 mars 1925 : "[... ] m'a dit : Mme la Baronne Pierlot trouve que vous êtes devenu froid à son égard. Je n'en reviens pas, moi qui me croyais toujours le même à votre endroit c'est-à-dire si heureux de vous connaître et de toutes les occasions de vous voir. Je suis quelquefois pressé. J'ai des rendez-vous qui me préoccupent [... ]Quand on a le bonheur de connaître certaines personnes depuis longtemps, on ne se surmène pas en manifestations [ ...]" - 1 carte pneumatique signée : "Madame la Baronne, pas de réponse à mon petit bleu ! M. Claudel est-il parti pour Hambourg ? [ ... ]" - 1 carte autographe signée sous enveloppe, s.d. : " [... ] Vous lisez, j'en suis sûr, et vous découvrez les génies de demain. C'est votre solitude, et j'en ai profité. Rappelez Claudel. Il y a longtemps que Paris ne l'a vu [... ] - 1 billet autographe signé daté du 7 mai 1926 : " [... ] si vous êtes encore en face de la mer frissonnante, dans ce printemps à la Proust, comme vous dites si bien, je vous félicite quand même et vous envie toujours [... ]"‎


‎Très bel et passionnant ensemble de lettres autographes signées ou beaucoup plus rarement de lettres signées, adressées par l'Abbé Mugnier (1853-11844) à la baronne Pierlot (vers 1852-1941) qui fut une grande amie de Paul Claudel. La belle famille de Claudel était en effet liée anciennement à la baronne, et il dû la rencontrer peu après son mariage en 1906. L'abbé Mugnier évoque plusieurs fois Claudel dans cette correspondance, mais on y croise aussi les figures de George Sand, Anna de Noailles, Maurice Barrès, Paul Valéry, et même le chancelier Otto von Bismarck, croisé par l'abbé Mugnier au bains de Bade ! Bel ensemble non séparable. On joint à cet ensemble un télégramme envoyé par l'abbé Mugnier, une L.A.S. de la baronne Pierlot, la photo d'une tombe et un petit billet autographe signé par l'abbé, datée de mars 1943 et évoquant la figure de la chère disparue.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎ESPARBES, Georges d’‎

Reference : 63949

(1908)

‎[ Lot de 2 belles pièces autographes signées ] 1 L.A.S. de 3 pp., datée du 12 mai 1908: «Mon cher ami, il pleut, mais ton article sur le Briseur de Fers vient de nous apporter le soleil. Oh! mon cher ami, comme tu es gentil! comme je devine, en relisant ton article, le charmant parti-pris de ne voir que le bon côté de mon livre! C’est une page de camarade, évidemment, et non de critique, quoiqu’elle soit superbe et d’une habileté délicieuse. Car c’est de «l’habileté du cœur». Eh bien, tu as raison, après tout! Tu ne signales au public que les bonnes choses, puisqu’elles lui sont utiles. Leur démontrer que je n’ai pas de talent eût été peut-être un jeu d’artiste mais une grosse erreur de moraliste et de philosophe. J’ai un petit nombre, lentement, très lentement grandissant d’amis et de lecteurs. Ce que je leur dis depuis 15 ans ne peut que leur faire du bien, les raffermir ou les consoler. Je ne cherche pas à donner le goût du «militaire» mais de «l’énergique». Si j’y parviens, qu’importent mes fautes! Du reste, je connais, aussi bien et même mieux que quiconque, mes défauts. Tu peux me le mettre sous les yeux et en ajouter de nouveaux, quand tu me rencontreras. Je suis à ce point dénué de «vanité littéraire» que je t’écouterai […] Mon livre est noble et pur d’intentions, je l’ai écrit laborieusement. Il vaut bien ce qu’il coûte. Le reste n’est que de la fumée de cigare. Maintenant, je veux aller te serrer la main à l’Echo [ … ] En attendant, mon vieux Rar, je t’embrasse»; [ On joint: ] 1 réponse autographe signée au questionnaire du «Salon des Littérateurs», billet de 2 feuillets pré-imprimé: Maître idéal: «Prothée». Esthétique: «Un beau livre sur mes genoux». Prix rêvé: «Les ors et les argents sont fous! ». Devise artistique: «Simplement». Description de l’œuvre en vers de huit: «Parce que le bec de mes plumes, Dans l’orme agité du journal, Tirelire mes amertumes, Et lance un pi-huit matinal, Est-il dit qu’une œuvre m’est née? Alors j’ai volé ma journée… Parce que d’un bout de pastel, En un coin de mauve banlieue, J’esquisse le flâneur untel, Ai-je fait plus d’un quart de lieue, Vers la connaissance du bien? Holà, Dentu, je n’en sais rien! Œuvre, mot risible, oiseau rare. – Vais là-bas fumer un cigare»‎

‎2 pièces autographes signées à savoir: 1 L.A.S. de 3 pp., datée du 12 mai 1908: «Mon cher ami, il pleut, mais ton article sur le Briseur de Fers vient de nous apporter le soleil. Oh! mon cher ami, comme tu es gentil! comme je devine, en relisant ton article, le charmant parti-pris de ne voir que le bon côté de mon livre! C’est une page de camarade, évidemment, et non de critique, quoiqu’elle soit superbe et d’une habileté délicieuse. Car c’est de «l’habileté du cœur». Eh bien, tu as raison, après tout! Tu ne signales au public que les bonnes choses, puisqu’elles lui sont utiles. Leur démontrer que je n’ai pas de talent eût été peut-être un jeu d’artiste mais une grosse erreur de moraliste et de philosophe. J’ai un petit nombre, lentement, très lentement grandissant d’amis et de lecteurs. Ce que je leur dis depuis 15 ans ne peut que leur faire du bien, les raffermir ou les consoler. Je ne cherche pas à donner le goût du «militaire» mais de «l’énergique». Si j’y parviens, qu’importent mes fautes! Du reste, je connais, aussi bien et même mieux que quiconque, mes défauts. Tu peux me le mettre sous les yeux et en ajouter de nouveaux, quand tu me rencontreras. Je suis à ce point dénué de «vanité littéraire» que je t’écouterai […] Mon livre est noble et pur d’intentions, je l’ai écrit laborieusement. Il vaut bien ce qu’il coûte. Le reste n’est que de la fumée de cigare. Maintenant, je veux aller te serrer la main à l’Echo [ … ] En attendant, mon vieux Rar, je t’embrasse»; [ On joint: ] 1 réponse autographe signée au questionnaire du «Salon des Littérateurs», billet de 2 feuillets pré-imprimé: Maître idéal: «Prothée». Esthétique: «Un beau livre sur mes genoux». Prix rêvé: «Les ors et les argents sont fous! ». Devise artistique: «Simplement». Description de l’œuvre en vers de huit: «Parce que le bec de mes plumes, Dans l’orme agité du journal, Tirelire mes amertumes, Et lance un pi-huit matinal, Est-il dit qu’une œuvre m’est née? Alors j’ai volé ma journée… Parce que d’un bout de pastel, En un coin de mauve banlieue, J’esquisse le flâneur untel, Ai-je fait plus d’un quart de lieue, Vers la connaissance du bien? Holà, Dentu, je n’en sais rien! Œuvre, mot risible, oiseau rare. – Vais là-bas fumer un cigare»‎


‎Belle réunion de deux très intéressantes pièces autographes signées de l’écrivain Georges d’Esparbès (1863-1944). Fréquentant le Chat Noir, ami de Léon Bloy ou de Jean Moréas, Georges d’Esparbès exaltera l’héroïsme militaire. On joint une troisième pièce signée par son fils Robert (dit Asté d’Esparbès).‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR295.00 (€295.00 )

‎FONTANE, Marius‎

Reference : 63996

(1863)

‎[ 2 pièces autographes signées : ] 1 L.A.S. datée du 1er juin 1863 : "Monsieur, Je reçois à l'instant un numéro de "La Publicité" ! Je vous remercie du fond du coeur des bonnes lignes que vous avez bien voulu m'y consacrer. Il m'est doux de rencontrer une telle sympathie dans mon pays natal [... ] Vous avez dit vrai : j'ai "l'amour de l'art et la foi en l'avenir", et si je dois concourir au grand oeuvre que j'ambitionne pour tous, cette "rénovation sociale" dont vous parlez, j'y apporterai la force d'une conviction inébranlable et l'arme, s'il y a combat, d'une énergique volonté. Je ne vous envoie pas mon livre, car vous l'avez lu et me réserve de vous l'offrir moi-même à mon prochain voyage à Marseille et j'aime à vous prévenir que vous recevrez dans quelques semaines une façon d'extraits de mes notes de voyage que sous le titre "Les Marchands de femmes" traite des moeurs orientales et met à nu une des plaies de la vie arabe à Bethléem" [ ... ] ; [ On joint : ] Une P.A.S. de 6 lignes‎

‎[ 2 pièces autographes signées : ] 1 L.A.S. de 3 pages, datée du 1er juin 1863 : "Monsieur, Je reçois à l'instant un numéro de "La Publicité" ! Je vous remercie du fond du coeur des bonnes lignes que vous avez bien voulu m'y consacrer. Il m'est doux de rencontrer une telle sympathie dans mon pays natal [... ] Vous avez dit vrai : j'ai "l'amour de l'art et la foi en l'avenir", et si je dois concourir au grand oeuvre que j'ambitionne pour tous, cette "rénovation sociale" dont vous parlez, j'y apporterai la force d'une conviction inébranlable et l'arme, s'il y a combat, d'une énergique volonté. Je ne vous envoie pas mon livre, car vous l'avez lu et me réserve de vous l'offrir moi-même à mon prochain voyage à Marseille et j'aime à vous prévenir que vous recevrez dans quelques semaines une façon d'extraits de mes notes de voyage que sous le titre "Les Marchands de femmes" traite des moeurs orientales et met à nu une des plaies de la vie arabe à Bethléem" [ ... ] ; [ On joint : ] Une P.A.S. de 6 lignes‎


‎Né à Marseille, l'historien et orientaliste Marius Fontane (1838-1914) reste connu comme Secrétaire général de la Compagnie maritime universelle du canal de Suez puis secrétaire de Ferdinand de Lesseps, et sera condamné pour corruption à l'occasion du scandale retentissant du Canal de Panama. ‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR150.00 (€150.00 )

‎MONTORGUEIL Georges (Octave LEBESQUE dit), Paris 5 novembre1857 - 24 avril 1933, journaliste et écrivain français. ‎

Reference : 11284

‎9 pièces autographes signées ou monogrammées de Georges Montorgueil en tant que Directeur de l'Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux à Joseph Pierre.‎

‎ Ensemble regroupant 5 lettres, 1 carte postale, 2 cartes de visite et 1 billet autographes signés ou monogrammés à “Monsieur et Cher Confrère (ou collaborateur)“, “Monsieur le Directeur“. Les lettres et une carte de visite sont à l'entête de l'Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux dont Georges Montorgueil fut directeur à partir de 1900. Correspondance adressée à l'érudit Joseph Pierre, Directeur de La Revue du Berry et du Centre, qui envoyait des articles à l'Intermédiaire. 13 pages entre 1908 et 1929 (cachets postaux sur 4 enveloppes conservées et sur la carte postale). Georges Montorgueil répond aux envois d'articles de Joseph Pierre, au sujet d'épreuves corrigées ou à corriger, de mise en page.‎

‎ On a joint 3 coupures de presse sur la mort de Georges Montorgueil des 25 et 27 avril 1933. Journaliste et écrivain il est notamment connu pour ses ouvrages sur Paris ( Les Eaux et les Fontaines de Paris; La Vie des Boulevards : Madeleine-Bastille, Le Vieux Montmartre) et surtout pour ses ouvrages historiques destinées à la jeunesse illustrés par Job (La Cantinière, les Trois couleurs, Bonaparte, etc.). Il épousa la sculptrice Laure Coutan ( Dun-sur-Auron 1855 - Paris 1915). (Reu-Bur) ‎


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EUR150.00 (€150.00 )

‎VALÉRY (Paul)‎

Reference : 46404969

‎Correspondance autographe adressée à Georges Grenier. 8 lettres autographes signées, 4 cartes postales autographes signées et pièces diverses.‎

‎ R. J.-G. Grenier (Trémons [Gers] 1871 - Bagnères-de-Bigorre 1946) était professeur de lettres et de philosophie au collège de Bagnères où il a enseigné du début du XXe siècle jusqu’à sa retraite en 1935. Sa carrière fut jalonnée de récompenses académiques, il fut reçu officier d’académie puis officier de l’instruction publique et enfin chevalier de la Légion d’Honneur en 1927. Mais c’est pour ses travaux de pyrénéistes qu’il est connu. Membre de diverses sociétés savantes, on lui doit la réédition de documents rares concernant sa région dans les Cahiers Pyrénéistes ainsi que des éditions d’art ou encore les Lettres inédites de Ramond de Carbonnières ainsi que les Lettres de Marcel Proust à camille Vettard . Il s’était constitué une riche bibliothèque d’ouvrages régionalistes et de littérature. Ce sont ces activités éditoriales et bibliophiliques qui l’ont mis en relation avec Paul Valéry “dont il était un admirateur presque passionné” dit sa nécrologie dans La Montagne du 10 nov. 1946.- L. A. S. du 40 rue de Villejust, s. d., 1 p. in-12 à laquelle est jointe une carte de visite de Valéry avec un message manuscrit, enveloppe à l’adresse de Grenier avec timbre et cachet du 5 janvier 1926. “Cher Monsieur et ami, Voulez-vous venir demain dimanche à onze heures faire ma connaissance ? Il n’est que temps et j’en serai fort aise (...) je vous serre déjà les mains.”- L. A. S. datée “Vendredi Saint”, date du 29 mars 1926 (?) ajoutée au crayon, 1 p. in-8 à entête de la NRF, enveloppe adressée à l’Hôtel Verdu à Nice. “Cher Monsieur et ami, (...) il y a quelque chose de curieusement et presque ingénieusement bête dans l’ajustement de nos manques à nous rencontrer. Espérons toujours ! Notre Kikou [Kikou YAMATA] que j’ai vue hier vous portera mes regrets et mes nouvelles, puisqu’elle va vous joindre bientôt. Veuillez la remercier de ma part de son gentil petit article de la Revue Bleue (...)”- Lettre signée du 25 août 1926 écrite sous sa dictée par son ami Julien Monod, 2 pp. in-4 à en-tête des Chalets d’Anthy. “Cher Monsieur, Je vous écris sous les belles ombres du parc de Monsieur Julien Monod qui non seulement m’offre l’hospitalité sur les bords du lac de Genève, que d’aucuns appellent Léman, mais encore veut-il bien se donner le titre de ministre de ma Plume et m’aide le plus amicalement et calligraphiquement du monde (...) Si je connais Josiah Willard Gibbs ! Mais monsieur, c’est presque une offense ! Il y a déjà fort longtemps que j’ai eu de sérieuses difficultés avec The equilibrium of heteroconstance (...) Rien ne me serait plus honorable que le rapprochement de mon style avec celui de Gibbs, mais ce rapprochement me parait follement hardi : il me semble que l’aimable auteur y met beaucoup du sien. De cet auteur, le nom est soigneusement non mentionné dans votre lettre : faut il l’identifier par l’absence des lunulles que nous avons si fort goûtées jadis dans le “passage de Verlaine” ? (...) Faites mes amitiés à Kikou si elle est auprès de vous”- Carte postale montrant les chalets d’Anthy du 14/09/1926. Adresse de Castelnau-Barbarens, timbre et cachets. Note de J. Monod signée et “Soit ! P. V” de la main de Valéry.- Billet sur une carte imprimée de Mr & Mme Paul Valéry, 85 x 63 mm. bordure noire, enveloppe du même format adressée à Bagnères, cachet postal du 3 juin 1927.- Carte postale sans illustration à nom de la maison Stols à Maestricht. Datée de Paris le 20 juillet 27. Adressée à Bagnères. “Cher Monsieur, Ni Kantien ni rien, anti-philosophe. Peut-être anti-poète (...) Votre jeune ami, ce jeune Parque est très aimable (...)”- L. A. S. de 2 pp. in-12, datée au crayon du 8 janvier 28. Lettre et enveloppe à l’en-tête de l’Académie Française, enveloppe à l’adresse de Grenier à Bagnères, timbres et cachets. “(...) Vous ne pouvez avoir idée de ma fatigue. et surtout de cette fatigue en puissance (...) Les ignominies dont on me veut nourrir sont le fumier de la Sagesse. Mes “ennemis”... mais non ! Ne l’est pas qui veut (...)”- Enveloppe avec l’adresse de Grenier de la main de Valérie, cachet du 13 janvier 1930. Nous n’avons pas identifié le courrier qui s’y rapporte.- Carte postale montrant des bateaux rentrant au port de Sète. Adresse, timbre et cachets postaux à la date de janvier 1931. “Cher ami, je suis en mouvement. Demain Paris, Dans 10 jours en Scandinavie ! (...)” - L. A. S. de 1 p. in-12, enveloppe avec adresse timbrée du 12 janvier 31. Lettre de condoléances à Grenier qui venait de perdre sa mère. “La très vieille mère garde l’homme déjà bien avancé dans la vie en contact avec son enfance. Je l’ai bien senti il y a 4 ans, quand j’ai perdu, âgée de 96 ans, ma mère (...) quelque chose ou quelqu’un en moi a vieilli de cinquante ans (...)”- L. A. S. datée au crayon du 27 août 31, 1 p. in-8, enveloppe à l’adresse de Castelnau-Barbarens. “Ma femme est désolée de ne pouvoir ni se rendre à votre aimable rendez-vous ni vous prier de la transporter à notre table (...)”- L. A. S. 2 pp. in-8, non datée, timbre sec “40 rue de Villejust”, enveloppe avec cachet du 21 nov. 33. Longue lettre de condoléances suite au décès de Mme. Grenier.“(...) Je ne dirai rien pour vous consoler. L’amitié véritable respecte la profondeur des maux et n’y jette point des paroles qui ne font que faire sentir la distance entre la vie et l’esprit et la vie implique la mort, à laquelle l’esprit ne comprend absolument rien (...)”- L. A. S. datée du 1er janvier 36, en-tête du Centre Universitaire Méditerranéen de Nice, 2 pp. in-8, enveloppe avec l’adresse de Bagnères. “Pulchra sum sed muta me fait dire la dinde. Elle est belle, mais ne me porte pas de nouvelles de vous, et quand je l’aurai mangée, je rendrai grâces dans le vague au donateur, duquel je ne sais rien. Quant à moi, je deviens le vieil homme auquel l’âge ne fait pas accorder le repos (...) Je voudrais construire une petite ville où ni journaux, ni autos, ni écrans ne seraient tolérés. La politique serait bannie ; les gens inutiles y seraient honorés (...) - L. A.S. du 5 janvier 40, 1 p. in-4, en-tête du Centre Universitaire Méditerranéen de Nice, enveloppe. Il remercie de nouveau Grenier pour une dinde.- 3 pièces non datées : 1 enveloppe non timbrée adressée à M. Grenier Hôtel du Globe à Paris, 1 CP autographe signée montrant un tableau florentin, posté de Paris, date du cachet illisible, 1 portrait photographique de P. Valéry par G. Aubès de format carte postale, au dos texte de sa main signé adressé à Mme et à M. Grenier.‎


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