Louis Jean-Baptiste Bucquet de Bracheux (1731-1801), magistrat, érudit, membre de l'Académie d'Amiens. L.A.S., Beauvais, 30 juin 1770, 1pœ in-4. A Antoine Paporet de Maxilly (1726-1789), secrétaire du Roi. « Je vous remercie de la promptitude à m'annoncer la faculté de lever l'offre de [Lieutenant particulier] ». Il est question d'un pouvoir pour M. Gérard Arnoul et de la somme qu'il doit à Paporet. Il a écrit à M. Bocquillon pour que le paiement soit porté à 1500 livres. Il semble donc avoir acquis cette charge de Lieutenant. Il ne la gardera pas longtemps puisqu'il démissionne en 1771. Joli cachet de cire aux armes. [133bis]
Reference : 010518
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Paris, 9 janvier 1856, in-8, un feuillet [260 x 205 mm] replié, écrit au recto, , Lettre autographe signée du mathématicien, astronome et spécialistes des sciences anciennes, Jean-Baptiste Biot (1774-1862), membre de l'Académie des Sciences puis de l'Académie Française, sur papier à en-tête de ses initiales à sec Il s'adresse ici "à Messieurs les Conservateurs de la bibliothèque impériale". Il les remercie de lui avoir prêté durant quelques semaines un exemplaire de la Commercium epistolicum (correspondance du mathématicien du XVIIe s. John Collins). Il leur demande désormais de lui confier 3 ouvrages, "qu'[il] ne trouve pas à la bibliothèque de l'Institut. 1. Cavalleri. Exercitationes geometrica sex [...] Bon. 1647 ; 2. Mercator Logarithmotechnica. Lond. 1668 ; 3. Ricci. Exercitatio geometrica de maximis et minimis. Romae, 1666." Biot précise qu'il n'aura pas besoin du Ricci si on lui prête le Mercator. Cette intéressante lettre nous laisse entrevoir la manière dont travaillait les savants du XIXe siècle : Biot fit paraitre en 1856, avec Lefort, une édition critique de la Commercium epistolicum d'après l'édition de 1712 (Commercium epistolicum J. Collins et aliorum de analysi promota, etc: ou Correspondance de J. Collins et d'autres savants célèbres du XVIIe siècle. Paris, Mallet-Bachelier, 1856). Lettre parfaitement conservée. Couverture rigide
Bon un feuillet [260 x 205 mm]
Paris, 16 septembre 1847, , 4 pages, , Sur un papier à l'en tête "Anatomie Clastique du Docteur Auzoux" et à l'adresse du "2 rue de l'Observance. Place de l'école de Médecine", une lettre autographe signée du docteur Auzoux envoyée à l'imprimeur de Dôle, Prudont-Dupré, au sujet d'un possible rachat de pièces anatomiques clastiques, achetés un an plus tôt par le docteur Jobert. Auzoux propose à son destinataire un rachat à moitié prix lui conseillant, afin d'essayer de bénéficier de meilleures conditions, de proposer son ensemble d'anatomie clastique à sa ville (Dôle) ou à son collège. Cette lettre, bien que traitant d'un sujet anodin, montre combien, seulement quelques vingt années après les premiers succès commerciaux des pièces anatomiques Auzoux, celles-ci avaient déjà acquis un prix, une renommée et une valeur importante. "Absent de Paris, je n'ai pas pu répondre immédiatement à votre lettre, comme vous m'en exprimez le désir. Le Docteur Jobert m'a en effet acheté en mai 1846, un modèle d'homme de 1000 F, un bassin de femme, un coeur de foetus, une oreille, une petite collection d'utérus, le tout formant une somme de 1600 f [...]. Vous me demandez à quel prix je pourrai reprendre ces objets ; je les reprendrai à moitié prix. C.a.d. pour 800 F à la condition qu'ils sont en bon état, et qu'ils m'arriveront en bon état de conservation. Peut-être trouveriez-vous à les vendre à de meilleurs conditions soit à votre ville, soit à votre collège. Je ne peux moi vous offrir d'avantage. Veuillez Monsieur, recevoir mes salutations empressées." Au dos les adresses du destinataire et de l'épistolier et cachet de la poste du Neubourg, près de Saint Aubin d'Ecrosville, bourg natal de Louis Auzoux. Couverture rigide
Bon 4 pages
Vers 1914-1918. Env. 18 x 13,5 cm, encre et plume sur papier, contrecollé sur papier fort (mouillures).
Lettre autographe signée de Willette, sur un papier à en-tête avec une illustration gravée et réhaussée en couleurs ("Pierrot a trompé le Boche") : "Quand on pense à "à ce geste si français" Le Salut aux blessés qui inspira à feu Edouard Detaille une de ses toiles les plus malencontreuses on a la nausée. Quand on est Français, à moins de commettre une turpitude, on ne salue pas, même prisonniers, même blessés ou morts, ceux sui ont volé, violé, massacré et incendié. Civilités. Adolphe Willette." * Voir photographies / See pictures. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte sur rendez-vous.
Rueil en Brie, Château de Bréau, 15 juin [1912], in-8, 2 pages [180 x 135], , Lettre autographe d'Albert Londe adressée à Adolphe Salles, le puissant industriel et financier, gendre de Gustave Eiffel, dans laquelle il sollicite son appui auprès du Ministre de l'Instruction Publique pour l'obtention d'une "décoration". Il lui envoie un exemplaire de son "Exposé de Titres" afin de lui "prouver" qu'il "ne sollicite pas cette distinction sans quelques raisons". Mais surtout, dans un post-scriptum, Londe raconte sa découverte de l'autochromatisme : "J'ai été un peu suffisant à Nice cet hiver et ai bien regretté de ne pas vous rencontrer. En fin de saison, je suis arrivé à faire des instantanées en couleurs. A nous l'hiver prochain, le Carnaval, les batailles de fleur, les régates, etc. Cela est un vrai progrès et je travaille la question avec acharnement. On ne peut oublier les anciennes passions (je parle de la photographie)". Fasciné par les autochromes, inventés à la toute fin de l'année 1903 et commercialisés par les frères Lumière en 1907, Londe n'était pas tout à fait satisfait par la lenteur des prises de ces plaques photographiques, ainsi il travailla à leur hypersensibilisation afin de pouvoir prendre, comme il l'écrit lui-même, des instantanées en couleurs. Après Léon Gimbel en 1910, Londe réussit ses premiers essais en 1911-1912. Une des séries les plus célèbres sont, justement, ses vue de régates de club nautique de Nice. Couverture rigide
Bon 2 pages [180 x 135]
Paris, 1 septembre 1772, in-8, 2 pages [200 x 155 mm] rédigées à l'encre noire, , L'auteur de la lettre, le comte Louis de Bruc (c. 1719-1796) demande à son médecin, le docteur Jacques Tenon*, son avis sur deux consultations. La première concerne des douleurs rénales, la seconde, à laquelle il semble attacher autrement d'importance, est « relative a un accident singulier que j'atribue a la suitte d'une gonhorée je crois vous en avoir dejas parler. Il en résulte une testicule continuellement enfflée et souvent douloureuse. Et une nature de sperme extraordinaire. Cest adire sec et gruméllé par grain jeaune lorsce que je suis seulement 15 jours sans faire usage de femmes. » Puni par où il a péché, le comte libertin demande un service de solidarité masculine au docteur Tenon : « Vous me feriée un vrai plaisir de dire à mde DeBruc que la couchade est tres contraire a son etat et quelle deveroit y renoncer. Vous m'éviterez par la la dure nessecitée destre malhoneste et de luy faire de la poeine mais la raison de sa santay luy feroit peutestre entendre raison. Pour moy je vous avoue de bonne foix que celas me la feroit perdre. Ainsi je vous recomande ma chastetée et ma libertée.» Bel état. *Une note manuscrite ultérieure au crayon de papier au dos de la lettre donne comme destinataire de la lettre le Dr Tenon, sans doute le chirurgien français Jacques Tenon (1724-1816). Couverture rigide
Bon 2 pages [200 x 155 mm]