Léon Say (1826-1896), économiste, homme d'état. Manuscrit autographe (à la troisième personne), sd [1889], 1p in-4. Note autographe lue en séance à l'Académie des Sciences morales et politiques. Il offre alors, au nom de ses collaborateurs et au sien, le premier volume di Dictionnaire des finances, détaillant ainsi le dictionnaire et nommant certains collaborateurs. Cette note provient des papiers d'Arthur Mangin qui s'en est probablement servi pour la rédaction d'un compte-rendu de séance. [303]
Reference : 010170
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1 manuscrit autographe signé de 13 ff. rédigés au recto, format à l'italienne, s.d. (circa 1862) Le texte en a été publié dans l'ouvrage "Le Panthéon des Hommes Utiles", par Gustave Chadeuil et -Hippolyte Lucas, E. Dentu, 1862, pp. 279-290.Rappel du titre complet : Manuscrit autographe : Conclusion du Panthéon des Hommes Utiles [ Texte du chapitre de conclusion de l'ouvrage "Le Panthéon des Hommes Utiles", par Gustave Chadeuil et Hippolyte Lucas, publié chez Dentu, 1862 Il évoque : Saint Bernard des Alpes, Jacques Coeur, Wilhelm Buckels, Amerigo Vespuce, Galilée, Jean Bouvet, Ch Rollin, Turgot, W Howes, Constantin Périer, Valentin Haüy, Bertholet, Jecker, Clarkson, Wilberforce, Dupuytren, Carcel, Franchot, Daguerre, Niepce, Sauvage, Morton, Simpson, Chappe, Morse ]
Ecrivain et journaliste français né à Limoges en 1823, Gustave Chadeuil, publia vite des romans et nouvelles dans une foule de journaux. Entré au Siècle comme critique musical, il sera l'un des fondateurs du Journal le XIXe siècle en 1871. Il rédigea le "Panthéon des Hommes Utiles" en collaboration avec Hippolyte Lucas, chaque auteur se partageant les biographies. Il s'agit du manuscrit autographe de la conclusion de cet ouvrag. Chadeuil évoque les savants suivants : Saint Bernard des Alpes, Jacques Coeur, Wilhelm Buckels, Amerigo Vespuce, Galilée, Jean Bouvet, Ch Rollin, Turgot, W Howes, Constantin Périer, Valentin Haüy, Bertholet, Jecker, Clarkson, Wilberforce, Dupuytren, Carcel, Franchot, Daguerre, Niepce, Sauvage, Morton, Simpson, Chappe, Morse. On observe de nombreuses corrections et repentirs de l'auteur. Bon état (noms des typographes et abréviations destinées à l'imprimeur portés en marge, piqûres d'aiguilles en marge gauche)
1 manuscrit autographe de 8 pp. en 8 ff. (rédigés uniquement au recto) sur papier quadrillé format A4
Manuscrit très manifestement autographe d'après les comparaisons que nous avons pu mener. Le manuscrit, probablement inédit, est ainsi signé : "Saint André de Cubzac, château de Robillard, ce 1er janvier 1950. Alexandre Nicolaï de l'Académie nationale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux. Membre non-résidant du Comité des travaux historiques". Intéressant manuscrit du célèbre Alexandre Nicolaï (1864-1952), érudit et savant auteur de nombreux études régionalistes (dont la fameuse "Histoire des faïenceries de Bordeaux").
Manuscrit signé de 12 feuillets in-8 oblong rédigés au recto, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860, tome IX, pp. 409-413 : Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et de sa réception en France sont très informées. "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique."
Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et la présentation de sa réception en France sont celles d'un critique très informé. Manuscrit provenant du fonds Dentu (l'éditeur Edouard Dentu prit la direction de la Revue Européenne de 1859 à 1862).
[Union Bibliophile de France,] - BOURGEAT, Jacques ; (AUDIBERTI, Jacques)
Reference : 68708
(1945)
Portrait gravé à l'eau-forte par André Jacquemin, préface d'Audiberti, tirage à 440 exemplaires sur Lana (n° 264), 1 vol. petit in-12 br. sous couverture rempliée sous chemise cartonnée et étui, Maximilien Vox, Union Bibliophile de France, Paris, 1945, 76 pp.
Bel envoi de Jacques Bourgeat, "Pour mon ami Jacques F... ceq quelques vers qui, en dépit de tout ce que je mis en eux de mon coeur, ne m'acquitteront jamais de tous les plaisirs que je lui dois". On trouve joint un manuscrit autographe de 7 pages et 8 feuillets intitulé "Hommage à François Villon" et précédé de ces mots : "A Jacques F... Ne m'avez-vous pas confié que vous aimiez ces vers ? Puisqu'il en est ainsi, puis-je mieux faire que de vous les offrir en gage d'une amitié dont vous ne sauriez douter ? Pensés selon mon coeur, écrits dans l'observance des règles de la prosodie et de la métrique, puissent-ils, en ces temps où l'une et l'autres sont devenues des tares littéraires, avoir meilleur destin que d'être feuilletés par une main amie". Et en manière de clin d'oeil, Jacques Bourgeat a rajouté sur le premier feuillet la mention : "375e mille" ! On trouvera aussi un émouvant manuscrit autographe de 2 pages expliquant son "hommage à Madeleine" : forcé de vendre son dictionnaire de rimes à un bouquiniste, Jacques Bourgeat s'en confia à son amie Madeleine ; de retour dans on île Saint-Louis, "ma concierge me tendit un paquet que, dit-elle, une dame venait de lui remettre pour moi. C'était un dictionnaire de rimes !"... On trouvera enfin, également joint, un tapuscrit de 2 pages : "Poème en guise de souhaits formés par un poète taillable et corvéable à merci à l'adresse de son Contrôleur des Contributions" ( ... "Autant prier une panthère, De ne point être carnassière"...). Bon ensemble (étui frotté). L'historien Jacques Bourgeat (1888-1966) a laissé une importante biographie de Proudhon, mais il fut également poète, et un vrai mentor pour Edith Piaf.
Manuscrit in-8 en 30 feuillets, s.d. [ 1860 ], 30 pp.
Manque le premier feuillet, le reste du manuscrit est parfaitement complet. Cet article fut publié en 1860 dans le Tome 10 de La Revue Européenne (pp. 817 à 838). Important manuscrit autographe d'un des rares articles informant alors du détail de la situation politique en Amérique latine. Le journaliste marseillais Charles Reybaud (1801-1864) était le frère de Louis Reybaud, auteur de "Jérôme Paturot". Spécialiste de l'Amérique du Sud, il est l'auteur de divers articles et monographies consacrés au Brésil, mais aussi à l'Argentine, au Paraguay et à l'Uruguay