Jean-Jacques Steen (1920-2002), acteur. L.A.S., sd, 1p A4. A Jacques Loreau (1920-2010), ténor. « Cher ami, Restez surtout dans la bonne voix ! Et bien que dans le sud, ne perdez pas le nord. Amitiés Jean-Jacques Steen ». [319]
Reference : 009798
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Paris, 9 janvier 1856, in-8, un feuillet [260 x 205 mm] replié, écrit au recto, , Lettre autographe signée du mathématicien, astronome et spécialistes des sciences anciennes, Jean-Baptiste Biot (1774-1862), membre de l'Académie des Sciences puis de l'Académie Française, sur papier à en-tête de ses initiales à sec Il s'adresse ici "à Messieurs les Conservateurs de la bibliothèque impériale". Il les remercie de lui avoir prêté durant quelques semaines un exemplaire de la Commercium epistolicum (correspondance du mathématicien du XVIIe s. John Collins). Il leur demande désormais de lui confier 3 ouvrages, "qu'[il] ne trouve pas à la bibliothèque de l'Institut. 1. Cavalleri. Exercitationes geometrica sex [...] Bon. 1647 ; 2. Mercator Logarithmotechnica. Lond. 1668 ; 3. Ricci. Exercitatio geometrica de maximis et minimis. Romae, 1666." Biot précise qu'il n'aura pas besoin du Ricci si on lui prête le Mercator. Cette intéressante lettre nous laisse entrevoir la manière dont travaillait les savants du XIXe siècle : Biot fit paraitre en 1856, avec Lefort, une édition critique de la Commercium epistolicum d'après l'édition de 1712 (Commercium epistolicum J. Collins et aliorum de analysi promota, etc: ou Correspondance de J. Collins et d'autres savants célèbres du XVIIe siècle. Paris, Mallet-Bachelier, 1856). Lettre parfaitement conservée. Couverture rigide
Bon un feuillet [260 x 205 mm]
2 ff, 30 juin 1885, in-12, , , Lettre autographe signée au président de la Commission d'étude de la rage, Henri Bouley dans laquelle Pasteur demande de repousser une communication à la Commission car il souhaite encore se "justifier dans [ses] conclusions". Cette missive est datée du 1er juillet 1885, soit cinq jours avant que Pasteur ne reçoive Joseph Meister sur lequel il fera son premier essai de vaccination antirabique officiel et qui donnera lieu à une publication. Les deux premiers patients de Pasteur, Girard et Poughon n'ayant pas bénéficié d'une publication scientifique. La lettre est monté sur onglet. Correspondance de Pasteur 1840-1895, vol. IV, p. 25 Couverture rigide
Bon
Paris, 14 juillet 1860, in-4, 3 pp. manuscrites, Un feuillet replié, Lettre manuscrite signée de Claude-Émile Bayle (1819-1895) à son "cher camarade" et "chef de l'École" des mines, Charles Combes (1801-1872). L'auteur y proteste vigoureusement contre le fait que le directeur ait accordé un prêt de cinq échantillons de crustacés fossiles à Henri Milne Edwards (1800-1885), zoologue au Muséum d'histoire naturelle. Il évoque avec amertume l'embarras dans lequel il se trouve pour poursuivre son travail : "Je vous ferai remarquer, que parmi ces fossiles, se trouvent deux superbes crabes, que je me suis donné la peine de préparer avec le plus grand soin, afin de les faire dessiner dans la planche 120 de l'atlas du 4e volume de la Carte géologique de la France". Bayle se compare au dupe Raton de la fable du Singe et du Chat de La Fontaine, regrettant que son concurrent puisse profiter des fruits de son travail, et rappelle des cas similaires dans lesquels les Mines se sont trouvées dépossédées d'échantillons de leur collection au profit du Muséum : une mâchoire de rhinocéros prêtée par Armand Dufrénoy à Georges Louis Duvernoy, échangée à sa mort contre un modèle en plâtre, et des cartons d'ammonites confiés à Achille Valencienne, jamais retournés. Ce document intéressant révèle la rivalité entre deux institutions savantes : d'une part l'École des mines, préoccupée par l'évènement que constitue l'élaboration de la Carte géologique de la France, d'autre part le Muséum. Bayle était élève de Dufrénoy à l'École des mines, puis professeur de cette institution qu'il ne quitta jamais. Il a joué un rôle important dans l'élaboration de la Carte géologie de la France, publiée de 1841 à 1879, en étudiant justement les fossiles caractéristiques des terrains : il donnait sur leur sujet des leçons complémentaires de paléontologie, destinées à les caractériser. Il sera nommé définitivement professeur des Mines en 1864. Couverture rigide
Bon 3 pp. manuscrites
Rueil en Brie, Château de Bréau, 15 juin [1912], in-8, 2 pages [180 x 135], , Lettre autographe d'Albert Londe adressée à Adolphe Salles, le puissant industriel et financier, gendre de Gustave Eiffel, dans laquelle il sollicite son appui auprès du Ministre de l'Instruction Publique pour l'obtention d'une "décoration". Il lui envoie un exemplaire de son "Exposé de Titres" afin de lui "prouver" qu'il "ne sollicite pas cette distinction sans quelques raisons". Mais surtout, dans un post-scriptum, Londe raconte sa découverte de l'autochromatisme : "J'ai été un peu suffisant à Nice cet hiver et ai bien regretté de ne pas vous rencontrer. En fin de saison, je suis arrivé à faire des instantanées en couleurs. A nous l'hiver prochain, le Carnaval, les batailles de fleur, les régates, etc. Cela est un vrai progrès et je travaille la question avec acharnement. On ne peut oublier les anciennes passions (je parle de la photographie)". Fasciné par les autochromes, inventés à la toute fin de l'année 1903 et commercialisés par les frères Lumière en 1907, Londe n'était pas tout à fait satisfait par la lenteur des prises de ces plaques photographiques, ainsi il travailla à leur hypersensibilisation afin de pouvoir prendre, comme il l'écrit lui-même, des instantanées en couleurs. Après Léon Gimbel en 1910, Londe réussit ses premiers essais en 1911-1912. Une des séries les plus célèbres sont, justement, ses vue de régates de club nautique de Nice. Couverture rigide
Bon 2 pages [180 x 135]
Paris, 1 septembre 1772, in-8, 2 pages [200 x 155 mm] rédigées à l'encre noire, , L'auteur de la lettre, le comte Louis de Bruc (c. 1719-1796) demande à son médecin, le docteur Jacques Tenon*, son avis sur deux consultations. La première concerne des douleurs rénales, la seconde, à laquelle il semble attacher autrement d'importance, est « relative a un accident singulier que j'atribue a la suitte d'une gonhorée je crois vous en avoir dejas parler. Il en résulte une testicule continuellement enfflée et souvent douloureuse. Et une nature de sperme extraordinaire. Cest adire sec et gruméllé par grain jeaune lorsce que je suis seulement 15 jours sans faire usage de femmes. » Puni par où il a péché, le comte libertin demande un service de solidarité masculine au docteur Tenon : « Vous me feriée un vrai plaisir de dire à mde DeBruc que la couchade est tres contraire a son etat et quelle deveroit y renoncer. Vous m'éviterez par la la dure nessecitée destre malhoneste et de luy faire de la poeine mais la raison de sa santay luy feroit peutestre entendre raison. Pour moy je vous avoue de bonne foix que celas me la feroit perdre. Ainsi je vous recomande ma chastetée et ma libertée.» Bel état. *Une note manuscrite ultérieure au crayon de papier au dos de la lettre donne comme destinataire de la lettre le Dr Tenon, sans doute le chirurgien français Jacques Tenon (1724-1816). Couverture rigide
Bon 2 pages [200 x 155 mm]