Guillemin (mort en 1840), acteur, régisseur du Vaudeville. L.A.S., 15 septembre 1832, 1p in-8. A l'acteur Jean-Baptiste Fontenay (1786-1874). Il l'invite à la répétition de d'Alençon le lendemain. Anciennes collections Henri Bachimont, JL Debauve. [237]
Reference : 007016
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S.N. Bezons 1941 Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand CELINE de 2 pages ( 1 feuillet recto-verso ) adressée à Abel BONNARD, datée du 13 mars 1941, écrite à l'encre noire sur une ordonnance du Dr. L.F. DESTOUCHES médecin du Dispensaire Municipal de Bezons ( Seine-et-Oise ), le félicitant de son texte "Changement d'époque" paru dans la Nouvelle Revue Française le 01/03/1941. 1 volume in-8 ( 230 X 155 mm ), cartonnage de papier marbré à la bradel, dos lisse janséniste avec pièce de titre de basane tabac. Un papillon manuscrit de Louis-Ferdinand CELINE est collé en début de volume "Changement d'époque changement de valeur" et précède la lettre autographe elle-même suivie des 5 feuillets du texte d'Abel BONNARD. Bel état.Un papillon manuscrit de 8 lignes situé à Copenhague et daté du 5 Sept. 1947, signé Louis-Ferdinand CELINE ou il demande à son interlocuteur de lui communiquer l'adresse d'Abel BONNARD est joint à l'exemplaire.
[ 3 L.A.S. adressées à Mlle Simone Arnaud Delage ] Lettre autographe signée de Camille Doucet, de l'Académie Française, 1 page à en-tête de l'Institut de France sous enveloppe marquée "Académie Française", datée du 25 mai 1885 : "Mademoiselle et chère confrère, Rien de plus touchant et de plus dramatique que votre Roche "Mengan", j'en suis encore tout ému & je m'empresse de joindre mes très sincères compliments aux remerciements que je vous dois pour votre bon et gracieux souvenir" ; Lettre autographe signée de Georges Monval, Bibliothécaire Archiviste de la Comédie Française, datée du 12 février 1883, 1 page sous enveloppe : "Mademoiselle, J'ai l'honneur de vous informer que, dans sa séance du 8 février, le Comité d'Administration du Théâtre Français a pris connaissance du rapport fait par la Commission d'examen sur votre comédie : "Mademoiselle du Vigean". J'ai en même temps le plaisir de vous annoncer que le Comité, s'associant aux conclusions de ce rapport, a réservé votre ouvrage pour l'envoyer devant le Comité de Lecture" ; Lettre autographe signée d'Albert Delpit, 4 pages sous enveloppe : "Mademoiselle, j'irai vous voir demain. [ ... ] Il est fort possible que je ne sois pas libre à 4 h ; mais plus tard. Et j'ai besoin de vous voir car j'ai des conseils importants à vous donner sur Jane Grey. Voulez-vous que nous admettions ceci ? Si vous ne receviez rien de moi, demain avant midi, c'est que j'irai rue St Pétersbourg [ ... ]
Ensemble de 3 lettres autographes signées adressées à la future Mme Copin-Albancelli, par Camille Doucet, Georges Monval et Albert Delpit.
Edition Des Peintres Témoins De Leur Temps Paris 1961 In-4 carré ( 280 X 215 mm ), en feuilles sous chemise décorée de toile grège et étui assorti. 14 pages de texte par Jean GIONO, suivies de 56 planches hors-texte de reproductions en fac-similé de dessins inédits en noir. Publié par les "Peintres témoins de leur temps" à l'occasion de leur XIe exposition au Musée Galliera en 1962. 1 des 2000 exemplaires sur papier Arjomari Sirène. Très bel exemplaire enrichi d'un BEAU DESSIN ORIGINAL en couleurs signé de Pierre AMBROGIANI et d'une BELLE LETTRE AUTOGRAPHE SIGNEE d'Edouard GOERG en rapport avec l'ouvrage et adressée au peintre Isis KISCHKA également artiste collaborateur de l'exposition. Bel ensemble.
S.N. S.L. 2009 Lettre autographe signée ( 210 X 150 mm ) de Jean D'ORMESSON, datée de janvier 2009 adressée à Claude VIDAL. Parfait état.
Paris, Prison de Sainte-Pélagie 12 Novembre 1851 | 13 x 20.50 cm | une feuille
Lettre autographe signée de 4 pages datée du 12 novembre 1851. 124 lignes à l'encre noire. Le manuscrit est présentésous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier vert marbré portant une pièce de maroquin avec lamention "Lettre autographe" incrustée sur le premier plat, contreplats doublés d'agneau vert,étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. Lettre autographe inédite sur le progrès, signée de Pierre-Joseph-Marie Proudhon, figure incontournable de la pensée sociale française, et «père de l'anarchie» selon le président de la République française Armand Fallières. Le philosophe emprisonné depuis 1849 développe dans un style virulent et combatif ses convictions socialistes et condamne les absolutismes de son temps. Extraordinaire profession de foi philosophique, politique et sociale d'un penseur à la marge, dont la fortune critique et l'influence se retrouvent de Karl Marx à Émile Durkheim en passant par Benjamin Tucker. La missive est rédigée d'une écriture rapide et dense, comportant de nombreux passages soulignés appuyant certains concepts philosophiques. Le premier feuillet présente un en-tête du journal Le Peuple de 1850, un des quatre journaux dirigés par Proudhon sous la seconde République, qui lui valurent d'être emprisonné pour «incitation à la haine du gouvernement» «provocation à la guerre civile» et «attaque à la Constitution et à la propriété». Cette lettre inédite, datée du 12 novembre 1851, constitue une réflexion passionnée et inédite, proche d'une lettre intitulée «De l'Idée de Progrès», écrite une dizaine de jours plus tard, que Proudhon publie avec une autre («De la Certitude et de son criterium») dans l'ouvrage Philosophie du progrès. Cet ensemble de textes fut composé seulement deux semaines avant la prise de pouvoir définitive de Louis-Napoléon Bonaparte, à laquelle il s'opposa immédiatement. Une fois sorti de prison en 1852, Proudhon publia les deux lettres chez Lebègue à Bruxelles afin d'échapper à la censure, qui avait interdit la vente de l'opuscule sur le territoire français. Déjà détenu depuis deux ans dans les geôles du futur empereur des Français, Proudhon écrit depuis la prison de Sainte-Pélagie à Romain Cornut, journaliste de La Presse, qui venait de terminer une série d'articles sur le positivisme d'Auguste Comte (Etudes critiques sur le socialisme, octobre-novembre 1851). Il faut voir cette lettre comme un admirable plaidoyer de quatre pages, ou plutôt une confession de sa vision socialiste du progrès, un «positivisme social» qui se fonde sur la remise en cause de l'ordre ancien: «on recule devant une négation intellectuelle, qui est la condition sine qua non du progrès ultérieur». Proudhon tente dans cette lettre de convaincre son destinataire du bien-fondé de ses convictions, et n'hésite pas à user de flatteries qui contrastent étrangement avec sa verve habituelle («Ce n'est pas croyez-le bien, [..] que je désire le moins du monde influencer votre opinion, quelque désir que j'aie de faire la conquête d'un esprit aussi judicieux que le vôtre»). Il établit au fil de la lettre un équilibre entre son âme de polémiste et son désir de légitimité, aspirant à être reconnu par ses pairs non plus comme un simple agitateur mais comme un véritable penseur. On se souvient en effet de ses célèbres traits d'esprit («la propriété c'est du vol?!»), ses sympathies pour les soulèvements de 1848 ainsi que ses pamphlets au vitriol dans Le Peuple qui avaient consacré sa réputation de radical: «J'ai été, jusqu'à ce jour, si sottement jugé, même par les socialistes [...] Parce que j'ai conduit la critique des vieux principes aussi loin qu'elle pouvait aller [...] je n'apparais encore à beaucoup de gens comme la négation pure et simple de tout ce qui est». Proudhon affirme cependant son intention de quitter les remparts de la critique («laissant pour le moment la polémique de circonstance, dans mes nouvelles études») et annonce ainsi à demi-mots l'écritur
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