L.S. (tapuscrite), Paris, 29 octobre 1960, 1p in-8. En-tête de l'administrateur général de la Comédie-Française. Il remercie le journaliste André Calas pour l'article réussi sur la Comédie-Française dans le journal Lectures pour tous.
Reference : 002044
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[s.n.] - Service Central de l'Ingénieur en Chef Compagnie des Chemins de fer de l'Est ; SAUVAGE ; DIETZ, David
Reference : 56071
(1870)
Lot de 14 courriers dont 11 adressés à David Dietz, chef d'atelier à la Compagnie des Chemins de Fer de l'Est aux débuts de la Guerre franco-allemande de 1870, du 20 juillet 1870 au 5 août 1870 (en général 1 ou 2 pages par lettres) : I : Lettre signés de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 20 juillet 1870, précisant le rôle de leurs services et l'organisation des Corps Francs des Chemins de fer. M. Dietz est nommé dans ce cadre chef du matériel roulant, 2 pp. ; II : Lettre de nomination à ce poste signée du Directeur de la Compagnie M. Sauvage, 1 p. ; III : Lettre signés de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 30 juillet 1870 ; IV : Copie manuscrite de la décision de nomination d'un second, M. Doré ; IV : Lettre signés de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 30 juillet 1870 à M. Dietz, précisant les "divers travaux ou fournitures qu'exigent les transports militaires" qui sont de deux sortes, "les uns qui restent à la charge de la Compagnie, tels que confections de strapontins... les autres directement demandés par l'autorité militaire et restant à la charge de l'Etat" ; V : Lettre signés de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 2 août 1870 à M. Dietz, approuvant notamment les hamacs installés par Dietz [ pour le confort des blessés ] ; VI : Copie conforme signée par Vuillemin d'une réquisition de l'Armée du Rhin ; VII : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 3 août 1870, évoquant la livraison de bidons, d'urinoirs et de deux modèles de hamacs ; VIII : Lettre à en-tête de l'Exploitation de la Compagnie, datée du 4 août 1870 "J'ai immédiatement adressé à Messieurs les médecins de la Cie de l'Est une circulaire pour les inviter à prêter leur concours tant pour le transport que pour la visite des blessés de l'armée" ; IX : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 4 août 1870, relative à l'envoi d'un troisième modèle de hamac, de 30000 pitons, etc. ; X : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 5 août 1870 ; XI : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef signé de Vuillemin à M. Dietz, datée du 5 août 1870 : "J'ai remarqué que pour les transports des blessés militaires, sur vos hamacs dans les wagons N ou autres, il faut un temps assez long pour amener les blessés aux wagons et pour les placer sur les hamacs. En supposant que les gares dans lesquelles doit s'effectuer l'embarquement soient pourvues de hamacs avec les cordes et leurs pitons, nos hommes seraient en mesure de tout disposer dans le premier wagon venu, pour peu qu'ils soient prévenus quelques heures d'avance. Il ne serait donc pas nécessaire de garnir tous nos wagons de pitons, mais il faudrait toujours avoir aux gares d'embarquement des pitons que nos ouvriers placeraient dans les wagons..." ; XII : on joint 3 autres pièces
Lot de 14 courriers dont 11 adressés à David Dietz, chef d'atelier à la Compagnie des Chemins de Fer de l'Est aux débuts de la Guerre franco-allemande de 1870, du 20 juillet 1870 au 5 août 1870 (en général 1 ou 2 pages par lettres) [ Dossier de 11 courriers manuscrits adressés à David Dietz, chef d'atelier : La Compagnie des Chemins de Fer de l'Est aux débuts de la Guerre franco-allemande de 1870 ] I : Lettre signée de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 20 juillet 1870, précisant le rôle de leurs services et l'organisation des Corps Francs des Chemins de fer. M. Dietz est nommé dans ce cadre chef du matériel roulant, 2 pp. ; II : Lettre de nomination à ce poste signée du Directeur de la Compagnie M. Sauvage, 1 p. ; III : Lettre signée de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 30 juillet 1870 ; IV : Copie manuscrite de la décision de nomination d'un second, M. Doré ; IV : Lettre signée de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 30 juillet 1870 à M. Dietz, précisant les "divers travaux ou fournitures qu'exigent les transports militaires" qui sont de deux sortes, "les uns qui restent à la charge de la Compagnie, tels que confections de strapontins... les autres directement demandés par l'autorité militaire et restant à la charge de l'Etat" ; V : Lettre signée de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 2 août 1870 à M. Dietz, approuvant notamment les hamacs installés par Dietz [ pour le confort des blessés ] ; VI : Copie conforme signée par Vuillemin d'une réquisition de l'Armée du Rhin ; VII : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 3 août 1870, évoquant la livraison de bidons, d'urinoirs et de deux modèles de hamacs ; VIII : Lettre à en-tête de l'Exploitation de la Compagnie, datée du 4 août 1870 "J'ai immédiatement adressé à Messieurs les médecins de la Cie de l'Est une circulaire pour les inviter à prêter leur concours tant pour le transport que pour la visite des blessés de l'armée" ; IX : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 4 août 1870, relative à l'envoi d'un troisième modèle de hamac, de 30000 pitons, etc. ; X : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 5 août 1870 ; XI : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef signé de Vuillemin à M. Dietz, datée du 5 août 1870 : "J'ai remarqué que pour les transports des blessés militaires, sur vos hamacs dans les wagons N ou autres, il faut un temps assez long pour amener les blessés aux wagons et pour les placer sur les hamacs. En supposant que les gares dans lesquelles doit s'effectuer l'embarquement soient pourvues de hamacs avec les cordes et leurs pitons, nos hommes seraient en mesure de tout disposer dans le premier wagon venu, pour peu qu'ils soient prévenus quelques heures d'avance. Il ne serait donc pas nécessaire de garnir tous nos wagons de pitons, mais il faudrait toujours avoir aux gares d'embarquement des pitons que nos ouvriers placeraient dans les wagons..." ; XII : on joint 3 autres pièces
CATHERINE DE MEDICIS. Reine de France (Florence, 1519 - Blois, 1589).
Reference : 000021
Une page (185 X 225) ; pliure horizontale renforcée au verso par une bande de papier, deux taches claires au centre n'altérant pas le texte, deux mentions manuscrites anciennes. Au verso mentions manuscrites : " A Monsieur de Beaumont chevalier de l'ordre du Roy monsieur mon fils " et " Lettre de la Reine receuë le vendredi penultiesme jour de decembre 1569 par Artignon concernant les garnisons du Chasteau du Loir " .
Une lettre de Catherine de Médicis au sanguinaire baron des Adrets. Dans cette missive la reine informe François de Beaumont que son fils, le duc d'Anjou, futur Henri III, a écrit au marquis de Boissy de " desloger de [sa] ville et baronnye de Chasteau du Loir [et] l'exempter de toutes garnisons de gens de guerre ". Elle ajoute qu' " a ceste cause je vous prye de tenir la main a ce que les pauvres habitans et subjectz de madite baronnye puissent estre conservez en ladite sauvegarde et soulagez le plus qu'il sera possible ". Catherine de Médicis souhaite, à travers cette "dispense", épargner ses sujets des crimes et atrocités commis par ces hommes de guerre. En effet la guerre civile règne en France et le conflit entre catholiques et huguenots est prétexte à de sanglants massacres ; dans l'intervalle qui s'écoule entre août 1568 et août 1570 les horreurs de la guerre atteignent leur comble. François de Beaumont, baron des Adrets, est notamment affreusement célèbre pour la mort et la torture qu'il répand dans le Dauphiné partout où il passe, signalant ses triomphes par le carnage et la dévastation, détruisant les églises et frappant les populations d'une terreur dont le souvenir ne s'est pas encore éteint. La tradition rapporte qu'à Montbrison et dans d'autres villes, il obligeait les prisonniers à sauter du haut d'une tour sur la pointe des piques de ses soldats et qu'il marquait son passage aux arbres des chemins en y suspendant les cadavres de ses victimes. Ce document montre la volonté de la reine à faire triompher son désir d'union et de pacification du pays. Ses efforts furent d'ailleurs momentanément récompensés après la signature le 8 août 1570 du traité de paix conclut à Saint-Germain. Mais le souvenir de Catherine de Médicis restera toujours associé à celui d'une reine froide et sanguinaire, instigatrice du massacre de la Saint-Barthélemy (24 août 1572). PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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Eugène Victor Penaud frères | Paris 1849-1850 ; 14 avril 1839 (lettre manuscrite) | 13.7 x 21.2 cm | 12 volumes reliés et une lettre signée
Édition originale rare et recherchée, exemplaire de première émission. Notre exemplaire est bien complet de la liste des souscripteurs et de l'avertissement qui furent supprimés lorsque le solde de cette édition passa aux mains d'un autre éditeur : Dion-Lambert et comprend bien la faute de pagination au tome 2 : Page 164 au lieu de 364. Enrichi d'une lettre de l'auteur avec sa signature autographe, rédigée et datée du 14 avril 1839, par son secrétaire. Une page à l'encre noire sur un double feuillet. Légèrement ombrée sur l'extrémité supérieure, avec quelques rousseurs, trois déchirures marginales sans atteinte au texte dûes au décachetage, et les plis habituels inhérents à l'envoi. Notre exemplaire est enrichi d'une exceptionnelle, prophétique et macabre lettre de François-René de Chateaubriand : "mais moi je suis mort, absolument mort et s'il me fallait écrire un mot dans un journal, j'aimerais mieux être enseveli à mille pieds sous terre." Signée de la main chancelante de l'auteur, cette lettre vraisemblablement inédite a été rédigée par son secrétaire : "Vous connaissez la main de [Hyacinthe] Pilorge que j'employe pour remplacer la mienne souffrante de la goutte" explique l'auteur en guise d'introduction à la lettre. Reliures en demi chagrin noir, dos lisses ornés de doubles filets dorés et doubles caissons estampés à froid, plats de cartonnage noir, très légers frottements sans aucune gravité sur certains plats, contreplats et gardes de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliures de l'époque. Rousseurs éparses. * "Vous connaissez la main de Pilorge que j'employe pour remplacer la mienne souffrante de la goutte. Je vais lire avec un plaisir extrême vos souvenirs [] mais moi je suis mort, absolument mort et s'il me fallait écrire un mot dans un journal, j'aimerais mieux être enseveli à mille pieds sous terre. J'en ai fini avec la vie ; il me serait bien doux de ressusciter pour vous être utile [] Soyez bien sûr que personne ne prendra un intérêt plus réel et une part plus vive que moi à vos succès. Tout à vous du fond de ma tombe Chateaubriand le 14 avril 1839" Cette missive fut dictée par l'écrivain à son secrétaire, qui apporta une aide précieuse à l'élaboration même des Mémoires : « Demeuré au service de Chateaubriand pendant vingt-cinq ans, Hyacinthe Pilorge fut le principal artisan de la transcription desMémoires d'outre-tombe.Il avait pour mission de « mettre au propre » au fur et à mesure tout ce qu'écrivait ou dictait son patron.C'est à partir de sa copie que Chateaubriand pouvait ensuite se relire, puis se corriger ; et lorsque la nouvelle page se recouvrait à son tour de trop nombreuses ratures, Pilorge procédait à une nouvelle mise au net.C'est lui qui exécuta en 1840 la première copie intégrale desMémoires d'outre-tombe.Ce manuscrit représenta longtemps le texte de référence. C'est alors un ensemble de plus de quatre mille pages, regroupées par livres dans des chemises de carton, et où chaque feuillet pouvait être corrigé, déplacé ou remplacé à volonté. Ce travail achevé (en 1841), le mémorialiste laissa « reposer » son uvre pour quelque temps. Mais grâce à la souplesse de ce montage, lesMémoires d'outre-tombeont encore la vocation de rester une uvre ouverte, une sorte dework in progress. »(Bibliothèque nationale de France). Le destinataire de la lettre est lauteur de «Souvenirs » que Chateaubriand refuse ici de promouvoir. Lécrivain parle déjà depuis la tombe, presque dix ans avant sa fin : « mais moi je suis mort, absolument mort et s'il me fallait écrire un mot dans un journal, j'aimerais mieux être enseveli à mille pieds sous terre. J'en ai fini avec la vie ; il me serait bien doux de ressusciter pour vous être utile». Ces magistrales lignes sont empreintes dun humour souvent rencontré dans les pages des Mémoires, quAndré Lebois appellera «l'expression sarcastique de la dérision que répand sur nos actes la certitude de la mort [] L'humour est une armure, l'ultime rec
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Michel Clémenceau (1873-1964), homme politique, député, fils de Georges Clémenceau.
Reference : 012736
Michel Clémenceau (1873-1964), homme politique, député, fils de Georges Clémenceau. L.A.S. & L.S., 27 mars 1939, 1p et demi in-4. Courte lettre autographe signée à un ami lui demandant de publier la lettre qu'il a envoyée au directeur du journal Paris-Soir, Pierre Lazareff (1907-1972). Il joint à cette lettre une longue lettre tapuscrite qui détaille les erreurs d'un article de Paul Bringuier publié le même jour sous le titre « le règne de Marianne » et concernant le scandale de Panama. Il mentionne notamment que l'article reprend les mensonges de calomniateurs tels que « Judet, Déroulède, Millevoye, Arton et bien d'autres ». Cet article est en fait une longue série d'articles publiés dans Paris-Soir. La lettre de Michel Clémenceau sera bien publiée en page 4 du numéro du 30 mars 1939, sur le côté de la suite de l'article de Bringuier. Belle lettre de défense de son papa. [69-2]
Henry [Henri] de Bourbon (1573-1608), duc de Montpensier, dauphin d'Auvergne & Anne d'Alègre (morte en 1619), comtesse de Laval.
Reference : 002284
2 documents signés dont un sur peau de vélin, 30 janvier 1591 & 10 février 1591, 1p in-4 oblong (47*17cm) & 1p in-4. Lot de deux documents, anciennement attachés ensemble. Le premier est une lettre signée par Henri de Bourbon, et contresignée par une autre personne. Cette lettre est abîmée avec un gros manque en haut, et est datée du 10 février 1591. Elle est adressée à Gédéon Le Pennec de Boysjollan, vraisemblablement pour accompagner le second document. Le second document est donc une lettre signée par Anne d'Alègre (qui signait Anne D'Allegre), sur peau de vélin. Il s'agit d'une lettre adressée à M. de Boysjollan, commandant le chasteau de la Bretesche, qu'on qualifiait alors de commission, afin de nommer Boysjellan comme commandant de La Bretesche. On sait qu'avec une lettre du 18 décembre 1590, Henri de Montpensier envoyait sa commission (nomination comme commandant) datée du 16 décembre 1590 (que nous vendons séparément). Dans la lettre du 18 décembre, il demandait que Boysjellan d'obtenir la nomination et la provision de madame de Laval. Il est notamment question dans ce document d'une somme d'argent semble-t-il (texte difficile à déchiffrer). Très beau document avec le timbre à sec. Intéressants documents historiques, signatures rares. Sur Gédéon Le Pennec de Boysjollan : suite au départ de Carentoir, il fut nommé le 16 décembre 1590 commandant du camp de La Bretesche, citadelle huguenote près de Nantes. Fait prisonnier en 1591, il fut libéré grâce à l'intervention de sa tante auprès du duc de Mercoeur et moyennant une rançon payée par un cousin. Pour rembourser ce cousin, il vendit notamment la seigneurie de Bois-Jolland à un autre cousin qui la revendit ensuite à la veuve de Gédéon (mort en 1607 ou 1608) en 1612.
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