Raynaud, 1903. Format : 25/17. Pages : 628 +20. Sommaire : - 1° RELIGION et surbaissements divins. - 2° BELLES-LETTRES et Origines spirituelles. - 3° NOTES sur la beauté du DROIT et du temps de la RENAISSANCE. - 4° SUR LES CHEMINS DE FER et les Sciences appliquées, « Deus Scientarum Dominus », liv. des Rois. - 5° Rapports secondaires et régionaux : Sur le BAS-LIMOUSIN et le beau PERIGORD attenant et généra- lement le MIDI DE LA FRANCE. Un mot sur le NOTARIAT, et passim. 6° Monita et Mandata pour le temps actuel. Ouvrage généralement répertorié parmi les fous littéraires. Couverture défraîchie avec trace d'humidité sur le haut intérieur bon état.
						Reference : UEI-7430
					
Ouvrage rare de « haute métaphysique ». Les visions d’Auvard, ses interprétations des lois cosmiques touchent à une véritable Révélation. Des fragments de ce livre avaient paru dès 1894/ « feuilles volantes au hasard de l’inspiration : d’où vient un certain décousu … car le démon surtout extérieur m’entrave et arrête jusqu’à mon écriture qui en est toute tremblée très souvent, car il saisit un petit nerf du bras droit… et il s’oppose au mouvement du traducteur de la pensée qui DICTE (d’où le titre St Dictamen) ». « La vapeur du chemin de fer est un symbole extérieur de l’Amour de Dieu sur la terre et cela encore par l’excessive quintessence de la vapeur accrue par la dilatation qui en multiplie la force. Et cette vérité apparait surtout sur les grandes lignes de chemin de fer ». Un des aspects les plus fulgurants de l’ouvrage réside dans son esthétisme , en particulier sa vision philosophique des couleurs érigée ici en véritable système d’audition colorée. Concordance de Bossuet (avec Racine et Sévigné), tons un peu gris-terne, avec la beauté d’Orléans, et d’Orléans avec la Sologne. C’est le gris-blanc continu ou légèrement teinté de jaune, qui est un peu celui des lettres.
Le Livre de Sable
M. Jean louis Mittou
32 allées d'Etigny
31110 Bagnères de Luchon
 France
					
06 3053 04 89
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Impr. M. Raynaud Broch D'occasion tat correct 01/01/1903 628 pages 
Paris, 1903 In-8 de (1) f., 1 fb., 5 pp., 1 fb., 6 pp., 1 fb., 7-10 pp., (1) f., 16-21 pp., 1 fb., 22-30 pp., 1 fb., 5 pp., 1 fb., 3, 5 pp., 1 fb., 7-15 pp., 1 fb., 16-31 pp., 1 fb., 32-102 pp., (1) f., 1 fb., 104-107 pp., (2) ff., 12 pp., 1 fb., (3) ff., demi-chagrin bleu roi, dos à nerfs orné de fleurons dorés, titre doré tranches nues (reliure de l'époque).
"Épreuves de l'auteur, imprimées par ses soins sur sa presse au Puy-la-Vaisse en Corrèze, avant l'édition originale complète donnée à Brive en 1903. Elles contiennent plusieurs corrections manuscrites et pages cartonnées. Dans ces curieuses miscellanées, qui lui ont valu d'apparaître aux côtés des ""fous littéraires"", Paul Auvard entremêle foi religieuse, sentimentalité monarchiste, critique littéraire, analyse esthétique et métaphysique limousine, couleurs et régimes politiques, sans oublier le chemin de fer. ""Or la parole de Dieu est artistique, un peu comme ses grandes œuvres dans la nature surtout […]. En partant d'en bas, ou du point où Nous sommes presque tous malheureusement dans la situation actuelle et parmi le Peuple, surtout depuis le Suffrage universel et l'immensité populaire qui nous régit, […]. Mais les hommes […] à partir de 1789, ayant dérogé du Principe de la Légitimité, Dieu rompit les digues et en quelque sorte la haie sacrée qui est celle de la chaîne des Monts du Haut-Limousin, chaîne séparative du Nord et du Midi de la France, […]"". Entre la célébration des auteurs du grand Siècle, Bossuet, Racine, Boileau, ou celle de ses contemporains - George Sand, ""un triste écrivain, licencieux, mais de génie"", Chateaubriand ""dont le sens supérieur est celui des grands Orbes de la Divinité sur la Terre"", ou Lamartine ""poète chrétien par excellence"" -, Auvard apparaît même comme une sorte de précurseur de Dali et de sa gare de Perpignan. ""Application qui fut la Beauté particulière du Suffrage Universel, […], cette Application constitua peu à peu le cachet azuré de ce grand Poète, dans son extension inférieure et comme en esplanade, à la hauteur des bois, sur le parcours de la France, et cela selon le fil télégraphique qui suit l'atmosphère à une certaine hauteur, supporté qu'il est par les poteaux le long de la Voie de Chemin de fer, et surtout la Lignes d'Orléans […]. Il faut revoir ici les Observations qui concernent la Ligne de Paris à Toulouse passant par Limoges, Périgueux et Brive et Voie de Saint-Sernin : Via dicta Tolosa"". Bel exemplaire. De la bibliothèque de l'auteur dramatique et secrétaire perpétuel de l'Académie française Camille Doucet (1812-1895), avec ex-libris. A. Blavier, Les Fous littéraires, 2000, p. 265."