Mercure de France "Le Temps retrouvé n°41" 1984, in-8 broché, 367 p. (plis de lecture au dos, sinon très bon exemplaire ; non réédité) A l'hiver 1665, une commission judiciaire extraordinaire se transporte à Clermont afin de rétablir l'ordre et d'affirmer l'autorité du pouoir central au lendemain de la Fronde ; le futur évêque de Nîmes se trouve faire partie de l'escorte et son journal constitue une contribution majeure à l'histoire des moeurs et des institutions sous Louis XIV. Bonne édition annotée par Yves-Marie Bercé.
Reference : 44944
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. Paris, Mercure de France 1984, in-8 broché, 363 p.
Paris Mercure de France 1984 1 8° Broché 368 Mercure de france, Paris, 1984, collection "Le temps retrouvé". Un volume in 8° broché de 368 pages, bon état. Frais d'envoi colissimo, 6,50
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Paris, Mercure de France, 1984. 14 x 20, 367 pp., broché, bon état.
Hachette et Cie Paris 1856 1 vol. In-8 de 2 ff.n.ch. XLIX 432 pp., demi-chagrin de l'époque, dos à nerfs orné.
Seconde édition ornée d'un frontispice replié, d'une double page de musique "Noël des Grands Jours" et d'une planche hors-texte (médaillons). "Instituées sous l’impulsion de Colbert en 1665, les cours exceptionnelles ou “Grands Jours” visaient à reprendre en main la justice provinciale en mettant un terme aux abus de pouvoir des nobles et à l’impunité de nombreux crimes. La province d’Auvergne étant choisie pour inaugurer cette remise au pas, Fléchier fut envoyé à Clermont-Ferrand en compagnie du maître des requêtes Caumartin du 25 septembre 1665 au 4 février 1666".
Hachette, 1856, in-8°, xlix-432 pp, un frontispice dépliant et une planche hors texte, 2 tableaux généalogiques, index, reliure demi-veau fauve, dos à 4 nerfs filetés et soulignés à froid, pièce de titre basane noire (rel. de l'époque), bon état
A l'hiver 1665, une commission juridique extraordinaire venue de Paris se transporte à Clermont. Il s'agit aux lendemains de la Fronde de rétablir l'ordre dans une région écartée et d'y affirmer l'autorité du pouvoir central. Un jeune abbé, réputé parmi les beaux esprits de Paris, se trouve par hasard faire partie de l'escorte des magistrats. C'est Esprit Fléchier (1632-1710), futur évêque de Nîmes. Le journal où il consigne les travaux de la cour des Grands-Jours d'Auvergne aurait pu être un catalogue sinistre de crimes et de malheurs, mais la fantaisie de Fléchier l'a transformé en un recueil d'anecdotes malicieuses et pittoresques. Dans ce témoignage exceptionnel, le portrait d'une province lointaine contraste avec la description d'un tribunal souverain qui prétend purger le pays de ses criminels invétérés. Le ton badin et précieux que Fléchier emploie pour rendre compte des épisodes les plus sordides confère à ce journal une double résonance : c'est à la fois un document littéraire original et l'illustration d'un moment majeur de l'histoire des institutions et de la société française au XVIIe siècle. — Ce récit "constitue un véritable réquisitoire contre la société de l'Ancien Régime" (Bourgeois & André 842).