La Table Ronde 1992, fort in-8 broché, 514 p. (dos plissé un peu gauchi, sinon bon état) Notes, bibliographie et index. Une biographie très éclairante sur cet homme libre que l'auteur de L'Amant de Lady Chatterley (1885-1930), provocateur, hanté par la sexualité et les instincts primitifs, ayant rompu avec la civilisation industrielle et les conformismes du temps.
Reference : 40075
ISBN : 9782710305156
Librairie Jean-Michel de Laubrière
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CHARDENON, Ludo. - RUEFF, Dr. D. - DURRELL, Lawrence. - SCHIPHORST, Bob Ter.
Reference : 113680
Avignon - Le Paradou, Alain Barthélemy & Actes Sud 1982, 210x140mm, 154pages, broché. Bel exemplaire.
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Paris, Sindbad351 1973, 225x1409mm, 399pages, broché. Couverture à rabats. Tiré sur papier vergé. Bel exemplaire.
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Southampton Privately printed 1990 Première édition en fac-similé, signée par l'éditeur au bas de son introduction à Flecker. La préface indique que 52 exemplaires d'un tirage total de 500 ont été numérotés et signés. Cet exemplaire n'est pas numéroté, mais porte la signature de Johnston. Il s'agit de reproductions des éditions limitées du journal de Lawrence et de son essai critique sur Flecker publiées par Corvinus Press. En 1911, Lawrence a participé à des fouilles archéologiques dans le nord de la Syrie, et il s'agit d'un fac-similé du récit qu'il a fait de cette période. Le journal a été publié par la Corvinus Press en 1937. Son essai sur Flecker a été publié à seulement 30 exemplaires en 1937. "Le poète James Elroy Flecker [1884-1915] était un ami de Lawrence à Beyrouth avant la guerre. Aucune des parutions de cet essai n'a eu lieu dans des éditions commerciales" (O'Brien : A194a, A198b). Treize planches, illustrations dans le texte dans Diary, limitation en rouge dans Flecker. Très bel exemplaire, propre. Quelques légères marques sur l'étui. 30cm x 20.5cm.
First facsimile edition, signed by the editor at the foot of his introduction to Flecker. The preface stated that 52 copies from a total edition of 500 were numbered and signed. This copy is not numbered, but does bear Johnston's signature. These are reproductions of the Corvinus Press's limited issues of Lawrence's diary and of his critical essay about Flecker. During 1911, Lawrence was employed on an Archaeological dig in Northern Syria, and this is a facsimile of his account of this period. The diary was published by the Corvinus Press in 1937. His essay on Flecker was published in an edition of only 30 copies in 1937. "The poet James Elroy Flecker [1884-1915] had been a friend of Lawrence's in Beirut before the war. None of the appearances of this essay have been in trade editions" (O'Brien: A194a, A198b.) Housed in original cream card slipcase. Thirteen plates, illustrations in text in Diary, limitation in red in Flecker. A very nice, clean copy. A couple of light marks to the slipcase. 30cm x 20.5cm. .
[Thomas Edward Lawrence, dit Lawrence d’Arabie ] Lawrence T.-E
Reference : 128311
(1948)
Gallimard, NRF 1948 In-8 broché 22,3 cm sur 14. Couverture écornée, dos avec pliure, papier bruni. Bon état d’occasion.
Exemplaire de Service de Presse avec une dédicace de la traductrice Yassu Gauclère qui est une femme de lettre et critique littéraire Bon état d’occasion
Albin Michel, 1955, in-8°, 411 pp, un portrait en frontispice, 4 cartes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"Point n'est besoin de romancer la vie de Lawrence, car elle est plus près du roman que de la réalité. C'est un héros de Stendhal... (...) Dans un souci d'impartialité, je me suis efforcé, dans cet essai sur la vie de Lawrence, de m'appuyer surtout sur des documents puisés à des sources britanniques pour tantôt exalter, tantôt critiquer ce fascinant personnage. Des Anglais qui ont été témoins de sa vie ont bien voulu m'aider de leurs renseignements et de leurs conseils..." (Jean Béraud Villars, préface) — "Dans la galerie des grands hommes, Thomas Edward Lawrence – le Colonel Lawrence – est l'un des rares, peut-être le seul, à avoir été à la fois un chef de guerre et un artiste. Il y a de grands soldats écrivains, de Xénophon à Napoléon en passant par César, Joinville, Bernard Diaz et Montluc, mais aucun n'était ce que nous appelons un artiste avec ce que cela comporte de mystère, d'inspiration, de déséquilibre, de force, de faiblesse, d'impossibilité à s'adapter aux règles d'une société conventionnelle, en somme de monstruosité. L'Art et l'action guerrière semblent antinomique. Lawrence était génialement doué pour l'un et pour l'autre, d'où sans doute la courbe étrange de sa vie intérieure et celle, non moins exceptionnelle, de son destin. L'artiste c'est l'égocentrisme, le soldat c'est le sacrifice et l'oubli de soi. Deux philosophies aussi contraires existant chez le même homme ne peuvent qu'entraîner des porte-à-faux et des déchirements. Point n'est besoin de romancer la vie de Lawrence, car elle est plus près du roman que de la réalité. C'est un héros de Stendhal et il s'apparente de si près aux deux personnages les plus typiquement stendhaliens : Julien Sorel et Lucien Leuwen, que l'on a par moment l'impression d'un pastiche. Comme ses prédécesseurs de la fiction, il a l'esprit plein de réminiscences littéraires. Il construit sa vie à force de volonté sur un plan abstrait, il veut mener la vieille lutte de l'intelligence, du caractère, de l'égotisme, contre le conformisme. Son orgueil est immense et ses ambitions sans limite. Le naufrage de sa destinée ne lui fera faire aucun examen de conscience, ne lui laissera aucun doute sur lui-même, le plongera seulement dans un amer mépris des hommes et de la vie. Il est inhumain à force de rigueur, poursuit obstinément un absolu qui le fuit, son existence montre à la fois le triomphe et la faillite de l'intelligence pure, de la volonté tendue à l'excès. Il l'organise en mathématicien ; n'est-il pas un mandarin d'Oxford comme Julien était un fort en thèmes de séminaire, Lucien un demi-polytechnicien ? Lui aussi était obsédé par la pensée de Bonaparte. Toutes les réalités de cet étrange personnage sont plus captivantes que sa légende, mais il faut se hâter de le saisir, car ceux qui peuvent nous renseigner de façon directe sur son existence sont de moins en moins nombreux. La Guerre de 1914 n'est plus un événement contemporain. Elle bascule dans cet océan de légendes, de mensonge et d'indifférence qui s'appelle l'Histoire. Il eût été dangereux de laisser ce livre devenir une polémique anglo-française. Dans un souci d'impartialité, je me suis efforcé, dans cet essai sur la vie de Lawrence, de m'appuyer surtout sur des documents puisés à des sources britanniques pour tantôt exalter, tantôt critiquer ce fascinant personnage. Des Anglais qui ont été témoins de sa vie ont bien voulu m'aider de leurs renseignements et de leurs conseils. Je désire ici leur exprimer mon amitié et ma reconnaissance en insistant toutefois sur le fait que j'ai gardé mon entière liberté d'appréciation et d'expression et qu'ils n'ont aucune responsabilité dans les jugements que j'ai portés sur les événements et les hommes." (Jean Béraud Villars, préface)