Fayard 1999 (retirage en 2000 du Grand Livre du Mois), in-8 couverture souple illustrée de l'éditeur, 418 p. (quelques phrases surlignées, sinon bel état) Avec 161 figures in-texte, bibliographie et index. Enquête approfondie d'un historien sur la construction et le rôle des cathédrales dans l'Europe médiévale.
Reference : 39850
Librairie Jean-Michel de Laubrière
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Exemplaire dans une condition exceptionnelle, en pleine reliure à la cathédrale. Elle est sortie de l’atelier d’Edme Vivet, relieur et papetier parisien. Paris, Delaunay, 1826. 2 volumes in-8 de I/ (2) ff., 304 pp. ; II/ (2) ff., 348 pp. Veau havane, bordure formée de deux filets noirs et d'une roulette palmée à froid, grande plaque à la cathédrale frappée à froid, dos ornés avec nerfs soulignés d'une roulette dorée, caissons décorés d'une palette à froid, pièces de titre et de tomaison vertes, roulette intérieure à froid, tranches dorées. Reliure à la cathédrale de l’époque signée Ed. Vivet, praticien né à Dresde, actif à Paris entre 1820 et 1850. 200 x 119 mm.
Edition en grande partie originale, augmentée d'un volume, en réalité un nouvel ouvrage, entièrement récrit par Stendhal. « C'est en réalité un ouvrage entièrement nouveau, complètement récrit par Stendhal et augmenté d'un volume ». Le premier texte, fort différent, avait été publié en 1817. « L’édition de 1826 a donc reçu de considérables additions. Stendhal insère des anecdotes nouvelles ou développe celles qu'il n'avait qu'ébauchées ou annoncées, comme les anecdotes de Catalani et de Gina ». (Chuquet, p. 317). Stendhal « officier de cavalerie », « qui a cessé de se considérer comme Français depuis 1814 », y prend le pseudonyme sous lequel il devait devenir célèbre. Le récit s'attache à l'itinéraire fictif d'un voyage que l'auteur aurait fait en 1816 et 1817, de Milan à Bologne, Florence, Rome, Naples, et par la suite de Rome à Florence, Bologne, Ancôme, Padoue, Venise et Milan. En réalité, Beyle vit Padoue et Venise en 1813 et en 1815. En 1826, l’œuvre fut imprimée dans une seconde version entièrement refaite et augmentée du double environ : l'itinéraire y est simplifié, bien qu'il s’y ajoute quelques déviations (par exemple en Calabre), ce qui permet à Stendhal de s'étendre davantage sur les anecdotes et les coutumes. L'Italie de ce temps permettait au jeune auteur de croire qu'il allait au-devant du bonheur : le magnifique développement des arts, la légèreté et tout à la fois le caractère absolu des sentiments, haine ou amour, les habitudes d'une société galante et pleine de vie le rendent intensément attentif au présent et curieux de cette civilisation séculaire. Rome, Naples et Florence lui semblent être les trois villes de l'esprit, pour la liberté des entretiens, l'activité des peintres et des musiciens, et la beauté des femmes. En proie aux transports d'un hédonisme raffiné, Stendhal passe avec ravissement d'un lieu à un autre, des lacs lombards aux rives de l'Arno, et au Vésuve, ne celant point son dédain pour les « âmes sèches » qui ne comprennent pas la beauté de la création artistique et l'agréable vie d'une société qui n'a de compte à rendre qu'à elle-même et qui aspire aux plus hautes destinées. Et c'est dans son éloge de Milan que le livre atteint à une parfaite originalité, sur le plan littéraire. Plus tard, Stendhal devait compléter ce brillant aperçu sur l'Italie au XIXe siècle par ses Promenades dans Rome. Dictionnaire des Œuvres, V, 823. Exemplaire dans une condition exceptionnelle, en pleine reliure à la cathédrale. Elle est sortie de l’atelier d’Edme Vivet, relieur et papetier parisien. Les reliures portant cette signature sont très rares. Cette formule, unique à l’époque, Re[lié] chez Ed[me] Vivet, a amené Paul Culot, Relieurs et reliures décorées en France à l’époque romantique, p.570, à penser que Vivet n’exerçait pas lui-même le métier de relieur. De la bibliothèque B. Loliée.
1- Lettre pastorale de Monseigneur l'évêque de Moulins au sujet de la consécration de la cathédrale et du centenaire de l'érection de l'évêché de Moulins. Moulins, Imp. Bourbonnaise, 1923. 11pp.2- Discours de Monseigneur Julien, Evêque d'Arras, prononcé à la cathédrale de Moulins le 16 octobre 1923, à l'occasion de la consécratuion de la cathédrale et du centenaire de l'éréction du diocèse de Moulins. 1923. 12pp. 3- L'incident de la consécration de la cathédrale de Moulins. (1923). 8pp. 4- Lettre pastorale de Monseigneur l'évêque de Moulins [Jean-Baptiste PENON] annonçant sa démission du siège de Moulins et sa translation à l'évêché titulaire de Cuse. Moulins, Imp. Rérunies, 1926. 8pp.
Edinburgh 1812 (June 2nd) | 18.30 x 23 cm | une feuille rempliée
Lettre du sculpteur anglais sir Francis Leggatt Chantrey, adressée au comité de la Cathédrale Saint-Paul de Londres, annonçant le montant de ses 5 statues commémoratives de généraux anglais vainqueurs des guerres napoléoniennes destinés à la cathédrale. Sir Chantrey, un des sculpteurs les plus célèbres de la Régence britannique, exécuta cinq monuments funéraires commémorant le major-généralDaniel Hoghton le major-général Bowes, et le colonelHenry Cadogan, et les majors-généraux Gore et Skerrett. Il livre ici l'estimation du coût d'exécution de 5 statues, dont deux monuments à des généraux qui ne furent finalement pas retenus par le gouvernement britannique pour figurer dans la cathédrale. "Edinburgh, June 2nd 1812, Enclosed are the estimates for executing and erecting monuments in the Cathedral Church of Saint Paul [...] the honour to submit to the inspection of the Committee. I am Sir Your most obedient and humble servant F.L. Chantrey (verso) Estimates for executing monuments in the best statuary marble from the designs. For General Cranford & Mc Kinnon 2000 guineas For Mackenzie & Langworth 2000 guineas For General Hoghton 1500 guineas [...]" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Photographie originale, papier argentique ; 24 x 18 cm, avec cachet de l'Agence Trampus au dos. 1944.
Vue extérieure du quartier de la cathédrale avec des maisons démolies au premier plan, et la tour de la cathédrale avec la charpente dévastée de la nef en second plan. Clicher numéroté V. 105.177 accompagné de la légende tapuscrite : " Nevers saccagée. Le quartier de la cathédrale a particulièrement souffer du dernier bombardement."Le 16 juillet 1944, à 1h45 du matin, un raid des forces arériennes alliées bombarde les cibles militaires de Nevers, mais touche aussi des cibles civiles : "161 morts, des centaines de blessés, 220 immeubles détruits complètement, 750 endommagés, 3.650 sinistrés étant pour la plupart privés de gîte et ayant perdu ce quils avaient de plus cher, 3 milliards de dégâts !"L'agence de presse Trampus a été fondée en 1905 par Charles Trampus, photographe d'origine hongroise. elle a été très active de 1940 à 1944 au service de l'Etat français, mais saura se reconvertir dés 1944 dans la prise de vue de militaires américains.
Chartres, Garnier ; Paris, Sagnier et Bray, 1850 ; in-8. Broché. 2ff.- VI-320pp. - 7 planches hors-texte (5 lithos en deux tons et 2 plans). Mouillures marginales claires, quelques rousseurs. Petites déchirures marginales à la couverture et au dos.
Première édition, complète des 7 planches, de cette monographie de la cathédrale de Chartres. L'Abbé Bulteau consacra une grande partie de sa vie à étudier les monuments religieux de sa ville et composa un important ouvrage sur la cathédrale, qui ne paru qu'après sa mort.