Nice édition du comité des fêtes sd (vers 1900), grand in-8 de 127 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc de clichés de Gilletta. Belle mise en page mettant en valeur les photos souvent animées. Percaline éditeur caramel, ornée d'un décor dans le style art nouveau, plat supérieur de la couverture illustrée conservé. Cahiers déboîtés, second plat tâchế.
Reference : DZN-677
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La présente iconographie est illustré de 48 planches lithographiées en couleurs et gommées d'après les dessins de l’auteur. Nice, imprimerie Canis frères, 1859. In-4 oblong de (1) f., lv pp., 138 pp., (1) f., 48 planches hors-texte en couleurs. Relié en percaline verte, dos lisse orné de filets dorés, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 263 x 345 mm.
Édition originale du premier ouvrage de l'auteur, consacré aux champignons de sa région natale. Pritzel, 410 ; Jackson, 288 ; Volbracht 59 ; Uellner 50 ; Stafleu 309 ; Nissen 77 ; Stiftung für Botanik 27. Fils et petit-fils de commerçants fortunés niçois, Jean-Baptiste Barla (1817-1896) s'intéresse dès son enfance à l'histoire naturelle et plus particulièrement à la flore de sa région, avec un intérêt marqué pour les champignons et les orchidées. Il fut l'élève d'Antoine Risso et fonda le Muséum d’histoire naturelle de Nice, auquel il légua ses collections comportant des milliers de champignons. « Nous devons une mention toute particulière au magnifique livre de M. Barla, directeur du Musée de Nice, dans lequel le savant mycologue italien a fait connaitre les Champignons de la province de Nice (1 vol. grand in-4, 1859), et principalement les espèces comestibles, suspectes ou vénéneuses. Les planches représentant toutes les espèces décrites ont été dessinées par l’auteur dans leurs divers états de développements avec un soin scrupuleux et coloriées avec une fidélité qui ajoute à l’intérêt incontestable attaché à ce bon et bel ouvrage. Les champignons de la province de Nice devraient être dans les mains de tous les amis de l’humanité et de tous les gens du monde. » La présente iconographie est illustré de 48 planches lithographiées en couleurs et gommées d'après les dessins de l’auteur. Précieux exemplaire portant un envoi autographe signé de l'auteur sur le faux-titre : « A l’Académie Mont-Réal. Hommage de l’Auteur. J.B. Barla », conservé dans sa reliure de l’époque.
S.l.n.d., , 1745 vers . Manuscrit in-8 (15 x 18,5 cm) de (55) ff., maroquin rouge à décor doré, dos orné à nerfs, large dentelle florale dorée en encadrement, composition à petits fers sur les plats, doublure et gardes de papier d'Augsbourg vert et or, ruban de soie vert, tranches dorées (reliure de l'époque).
Cette relation manuscrite inédite, attribuée à un officier savoyard de l’armée piémontaise, nous offre un témoignage unique sur les efforts déployés par la Maison de Savoie pour résister à l’avancée des troupes franco-espagnoles – ou « gallispanes » – au cours de l’été 1744. Le récit, ancré dans le contexte de la guerre de Succession d’Autriche (1740-1748), met en lumière les batailles décisives de Pierrelongue (Casteldelfino) le 19 juillet 1744 et de Coni (Cuneo) le 30 septembre de la même année. Ces deux affrontements, situés aujourd’hui dans la province italienne de Coni, furent au cœur des opérations militaires visant à protéger les intérêts savoyards face à une coalition menaçant le Piémont et le royaume de Sardaigne.Contexte géopolitique et stratégiqueEn avril 1744, la guerre de Succession d’Autriche, déjà en cours depuis quatre ans, opposait deux grandes alliances : d’un côté, l’Autriche, la Grande-Bretagne et le royaume de Sardaigne, et de l’autre, la France, la Prusse et l’Espagne. L’objectif des troupes franco-espagnoles était clair : percer les défenses savoyardes pour atteindre le Piémont et consolider leur position en Italie. La prise de Nice au printemps 1744 marqua une avancée initiale des forces ennemies, mais elles se heurtèrent rapidement à la ligne de défense établie par le roi Charles-Emmanuel III de Savoie (1701-1773) sur les hauteurs de Villefranche.Face à cette menace, les forces savoyardes adoptèrent une stratégie défensive, répartissant leurs troupes dans les différentes vallées des Alpes pour contrer une éventuelle pénétration ennemie. Le manuscrit décrit avec précision cette organisation :« Les Ennemis après leur entreprise de Nice ayant repassé le Var se jetèrent dans les vallées de Barcelonette, de Queyras, et de Briançon où ils avaient des magasins très considérables. On vit alors que leur projet était de pénétrer en Piémont et l'on fit les dispositions suivantes pour s'y opposer. (...) Nous divisâmes nos troupes dans les différentes vallées qui y aboutissent : Exiles, Pô, Varaita, Bellins, Maira, Stura et Entreves. »Le rôle stratégique de la haute vallée Varaita. Les combats de 1744 s’inscrivent dans un contexte historique plus large. Par le traité d’Utrecht (1713), les trois communes alpines de Bellino, Pont et Casteldelfino avaient été rattachées à la Maison de Savoie, quittant ainsi l’orbite du Dauphiné et de la France. Ces territoires appartenaient auparavant à l’Escarton de Château-Dauphin, une communauté d’intérêt alpin intégrée au Grand Escarton de Briançon, souvent présenté comme une "République alpine".Cependant, ce changement de souveraineté ne s’était pas traduit par une transformation immédiate des habitudes locales. Les habitants, attachés à leur patois occitan vivaro-provençal et à la rédaction des actes officiels en français, continuaient de privilégier leurs échanges commerciaux avec Briançon plutôt qu’avec Saluces ou Coni. Malgré cette relative indifférence au pouvoir central, la haute vallée Varaita devint en 1743-1744 un théâtre d’opérations crucial, où la Maison de Savoie mobilisa des moyens militaires considérables.L’armée piémontaise face à l’adversité.Sous le règne de Charles-Emmanuel III, l’armée savoyarde bénéficia d’une organisation robuste et diversifiée. Elle comprenait :Infanterie : composée de régiments réguliers nationaux (Savoie, Montferrat, Piémont, La Marine, etc.), provinciaux (Chablais, Tarentaise, Aoste…) et étrangers (Suisse, Allemand, Italien).Cavalerie : divisée entre Piémont Royal et Savoie.Maison militaire du roi : regroupant Gardes de Sa Majesté, Arquebusiers, Suisses de la Garde, Hallebardiers, etc.Ces troupes, bien qu’éparpillées sur un vaste territoire montagneux, parvinrent à tenir tête aux forces franco-espagnoles dans les combats acharnés de Pierrelongue et de Coni. Ces batailles, particulièrement intenses en raison des contraintes géographiques et climatiques des Alpes, illustrent la résilience de la Maison de Savoie face à une coalition ennemie supérieure en nombre.Un témoignage précieux sur l’histoire alpine. Le manuscrit anonyme, par son incipit et sa richesse descriptive, offre une source inestimable pour comprendre les enjeux géopolitiques et les réalités militaires de cette période. Il témoigne également de l’importance stratégique des territoires alpins, véritables carrefours entre royaumes, et des efforts de la Maison de Savoie pour préserver son intégrité face à des adversaires puissants. Loin d’être un simple rapport militaire, ce texte reflète aussi l’identité complexe des populations montagnardes, à cheval entre deux mondes, et les mutations politiques qui marquèrent l’histoire de l’Europe au XVIIIe siècle.Provenance : Maurice Burrus (1882-1959) avec deux étiquettes manuscrites à la fin indiquant qu'il a été acquis en 1934 chez Giraud Badin ; ex-libris gravé « Maurice Burrus Député du Ht Rhin. MCMXXXVII.Très beau manuscrit d'une grande lisibilité établi à l'époque dans une remarquable reliure piémontaise en maroquin rouge décoré.
Somogy, MAMAC, 2017, 200 pp., relié, bon état.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
Nice, Gasparini, Brun, 1929. In-8 broché de VIII-488 pp., illustrations dans le texte, non coupé, couverture imprimée.
Edition originale. Etude sur le comté de Nice : Les Alpes-Maritimes depuis les origines jusqu'aux Princes de Savoie, Les Alpes-Maritimes sous la domination des Princes de Savoie. Histoire de Châteauneuf-Villevieille : Topographie, Fiefs, Religion, Paroisses, Personnages illustres etc. Documents sur la Révolution, coup d'oeil sur les registres paroissiaux. Couverture usagée.
Jacques Matarosso 1960 291 pages Nice. in-8. 1960. broché. 291 pages.
Mauvais état. A noter le dos de l'ouvrage décollé du dos de la couverture (à recoller) sinon bon état