Paris Gustave Havard 1855, in-16, 96 pages. Dessin de la couverure et frontispice par J.-A. Beaucé. Broché, couverture illustrée défraîchie, des rousseurs. (60 gr)-(LXVII).
Reference : DZN-2090
De la collection"Paris historique, pittoresque et anecdotique".
A la librairie Gauzy
Conformes aux usages de la librairie ancienne et aux règles de la vente par correspondance. Tous les paiements (autres que par carte bancaire ou chèque d'une banque étrangère), sont acceptés.
Paris, Raymond-Bocquet, Palais-Royal, 1842 in-16, 122 pp., 1 feuillet de table et d'annonce, nombreuses ill. in-t., percaline verte à la Bradel (reliure postérieure). Dos passé, comportant une erreur au titre (carnaval écrit carneval). Marges intérieures froissées. Il manque 2 feuillets d'annonces.
Un des tirages de l'édition originale de cette physiologie abondamment illustrée.Lhéritier, 84. Vicaire, VI, 609. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Rue du Carême prenant, l'an II du retour de Mardi-Gras (1809) in-16, XV pp., pp. 17-144, avec un frontispice colorié par Antoine Benoist portant une légende en langage poissard, toile Bradel noisette, dos orné de filets dorés, pièce de titre fauve en long (reliure moderne). Quelques mouillures claires infra-paginales "in fine".
Rare. Forme l'un des trois Poissardiana attestés (avec Le Poissardiana, ou les Amours de Royal-Vilain et de Mamzelle Javotte la déhanchée, de 1756, et Poissardiana ou Recueil d'entretiens poissards et bouffons, sans date). Il comporte une dédicace signée Poissardini et une préface glorifiant Vadé, l'inventeur du genre, tout en taclant La Harpe qui dédaignait le genre poissard dans son fameux Cours de littérature.Le recueil de chansons, dialogues, bons mots, etc. commence tout simplement par l'évocation d'une virée aux cabarets du quartier des Porcherons (actuelles rues Saint-Lazare et de la Victoire) : "Jérôme, Nicole et La Ramée, trois fameux fiers à bras des Halles, s'en allèrent un jour de fête pour ribotter ensemble aux Porcherons, et emmener avec eux leurs femmes Nicole, Jeanneton et Javotte".Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Joinville). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Très rare et splendide suite de gravures dédiée aux costumes typiques du carnaval de Venise. S.l.n.d. [1642]. Album in-folio de 1 frontispice et 22 gravures sur bois (sur 23, manque la planche appelée « Bragato ») montées sur des feuilles de papier vergé dans des fenêtres. Les gravures mesurent 145 x 95 mm. Reliure du XXe siècle en cartonnage de papier marbré. 304 x 207 mm.
Très rare et splendide suite de gravures dédiée aux costumes typiques du carnaval de Venise. Colas 317 et Lipperheide, 3168 (23 planches). Manque à Cicognara, Ruggieri et Vinet. Porter des masques extravagants était une tradition du carnaval de Venise, et visait en quelque sorte à créer une certaine égalité entre les classes sociales. Ces déguisements pouvaient correspondre à des personnages tels que l’homme sauvage ou le démon, ou à des caricatures de gens ordinaires : paysans, maîtres, poètes ou musiciens. Francesco Bertelli était un écrivain, éditeur et typographe installé à Padoue dans la première moitié du XVIIe siècle. « Il contribua à exporter l’idée de Venise comme une ville des plaisirs, regorgeant de courtisanes et de caractères de la commedia dell’arte. Dans le volume de plusieurs dizaines de gravures qu’il publia en 1642 et dont nous conservons des versions différentes, ‘Il Carnevale Italiano Mascherato…’, il a fait la somme des masques variés qui participaient habituellement au carnaval de Venise. C’est le premier véritable répertoire rassemblant les costumes qu’on y rencontrait. Douze planches proviennent du recueil de son père Pietro (Diversarum nationum habitus) paru en 1591 sur les costumes de diverses nations, d’autres s’inspirent des livres de costumes de Ferdinando Bertelli en 1563, de Cesare Vecellio en 1590 et de Giacomo Franco en 1610. Les personnages représentés, parfois seuls, souvent en couples ou en trio, constituent les types de masques auxquels on se réfère en général quand on cherche à imaginer comment on se déguisait au milieu du XVIIe siècle. Marquées par l’esprit des collections de costumes et accompagnées dans certaines versions de deux lignes de commentaires, les gravures de Francesco Bertelli montrent des personnages en pied qui semblent souvent se donner en spectacle. Nulle part n’y figure encore la bautta même si parfois semble s’ébaucher un ‘volto’. Des planches de Bertelli ont à leur tour été insérées dans certains volumes de l’Itinéraire d’Italie d’Andrea et Frans Schott, connu aussi sous le nom de Francesco Scoto, qui fut utilisé par les pèlerins et par de nombreux voyageurs au fil de ses multiples rééditions de 1600 à 1761. C’est dire combien elles constituent un creuset de la diffusion des images du carnaval auprès d’un large public. On possède des recueils de gravures de comédiens italiens du XVIe siècle, mais peu d’autres représentations gravées et a fortiori peintes du carnaval de Venise au XVIIe siècle. » (G. Bertrand, Histoire du carnaval de Venise). Précieux exemplaire de cet illustré d’une grande rareté consacré aux costumes du carnaval de Venise au XVIIe siècle. Very rare: only 3 copies have appeared at auction in at least 30 years, most recently at Christie's New York, 12th June 2009. Plate counts vary from copy to copy, from 23 in the Colas and Lipperheide copies to the Correr Museum copy in Venice, which appears to be the most complete with 28 plates. Voir l’article de Lina Padoan Urban ("Il Carnavale Veniziano, nelle Maschere incise da Francesco Bertelli," in Il Polifilo, Milano, 1986) qui tente de determiner la composition de cette suite et ses différents tirages.
Éditions prevot 1992 in4. 1992. Relié. 100 pages. Bon Etat
Plus de 450 déguisements et accessoires de fête imprimés en couleurs vives en 1926. Rare catalogue de vente imprimé à Paris dans l’entre-deux-guerres. Paris, Omnium Français de Publicité, 1926.Petit in-folio de 24 planches imprimées en couleurs. Conservé broché tel que paru, dans sa couverture souple en papier de ton orange vif, titre «Carnaval» et figure d’une femme masquée d’un loup noir sur le plat supérieur. Trois tampons apposés sur le plat supérieur. Couverture d’origine.315 x 210 mm.
Rare témoignage du commerce des déguisements et accessoires de fête à Paris pendant les années folles. Catalogue de vente publié par un marchand de déguisements français à l’occasion du carnaval de 1927, bien complet de ses 24 planches au format in-folio présentant plus de 450 articles. Une table des matières répertorie au verso de la couverture les nombreux articles figurant au catalogue : loups et dominos, masques en carton pour enfants, hommes et femmes, demi-visages et nez, masques en jersey, masques artistiques, barbes et moustaches, perruques, tambourins, grosses têtes colin-maillard, articles pour décoration de chars, nombreux costumes (clowns, Pierrots, Arlequin, cow-boy, Marquise, Paysan Normand, Carmen, Colombine, Fée, Pêcheur, Bécassine, …), coiffures diverses, coiffures en papier, articles de noël (costume de Père noël, sabots de noël, …) etc. Chaque article de déguisement proposé à la vente est illustré en couleurs. Le présent exemplaire contient encore sur la première page le coupon de remise confidentielle de 40% effectué par le vendeur. Le carnaval et les soirées déguisées étaient très en vogue pendant l’entre-deux-guerres, période durant laquelle les divertissements étaient vivement recherchés pour oublier les affres de la guerre. Hommes et femmes se rendaient au cinéma, dans les salons, dans les « dancings », pour danser, rire et faire la fête. Le présent catalogue est tout à fait représentatif de l’atmosphère qui règne encore à Paris à la fin des années folles et à la veille du krach de 1929. Précieux catalogue entièrement imprimé en couleurs, présentant toute la gamme de masques, déguisements et accessoires de fête disponibles en France pour le Carnaval de 1927.