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Vibraye, Tony de.
Avec mon groupe de reconnaissance Aout 1939-Aout 1940.
Roanne "Les ordres de chevalerie" 1943, in-4 (23 X 19 cm), 328 pages(1), 2 cartes rempliées. Demi toile moderne, plat supérieur de la couverture conservé; papier jaûni.Exemplaire n°93/400 dont le nom du destinataire est écrit à la main avec la signature de Tony de Vibraye . Envoi autographe signé, des corrections manuscrites et une carte postale écrites de la main de l'auteur. Petites taĉhes sur le plat supérieur.
Reference : DZN-1461
"La vente de ce livre est interdite en zone occupée"
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Avec mon Groupe de Reconnaissance, août 1939-août 1940
Roanne, "Les Ordres de Chevalerie", 1943, gr. in-8 br. (18,5 x 23,5), 328 p., préface du général Robillot, 2 cartes dépl., couverture et dos passés avec petits manques en bordure, intérieur propre, assez bon état.
"Vente de ce livre interdite en zone occupée". "Capitaine dans un groupe de reconnaissance du 5e corps d'armée, Tony de Vibraye raconte la Drôle de guerre et la Campagne de France. Ancien combattant de 1914-1918, il est mobilisé à la fin d'août 1939 et rejoint la région frontalière en Lorraine, sans indiquer le régiment dans lequel il sert. L'auteur s'attache à relater les premiers jours de la Drôle de Guerre en décrivant ses camarades officiers, les entraînements, la stratégie spécifique des groupes de reconnaissance. Il s'interroge alors sur le manque de réactivité des Allemands et sur la nécessité de se lancer le plus vite possible dans la bataille. En octobre, son groupe se déplace à la frontière belge et l'ennui s'installe. Le récit donne plus souvent une idée de l'atmosphère dans le cercle des officiers que dans celle de la troupe, que l'auteur dédaigne. Dès le quatrième chapitre, Vibraye évoque l'offensive allemande à laquelle son unité se heurte de plein fouet le 11 mai 1940 en progressant vers Charleroi. Les chapitres suivants racontent les combats puis la retraite jusqu'à Dunkerque. L'officier embarque vers l'Angleterre le 2 juin. Il revient en France, à Brest, dès le lendemain, bien décidé à continuer le combat malgré les nombreux exemples de lâcheté qu'il constate autour de lui. Dirigé avec son unité vers la Loire, Tony de Vibraye n'est pas plus indulgent devant le spectable des civils qui fuient et dénonce l'encombrement des route qui empêche les troupes d'avancer. Dès l'annonce du franchissement de la Loire par les Allemands, l'auteur sait que la défaite est proche. Le repli vers le sud se termine avec la signature de l'armistice. L'auteur exprime alors son espoir du redressement de la France grâce au maréchal Pétain" (Françoise Passera). Voir le sommaire sur photos jointes.
