‎GIOBERTI Vincenzo‎
‎DEL PRIMATO MORALE E CIVILE DEGLI ITALIANI.‎

‎Del primato morale e civile degli italiani. Terza edizione‎

‎Brusselle Dalle stampe di Meline, Cans e compagnia 1844 2 tomi in un vol. in-8°, pp. XXIV256; 333, bella legatura coeva in tela con titolo e fregi in oro al dorso, custodia. Buona copia fresca. Arrestato ed esiliato Gioberti, visse a Parigi e a Bruxelles dal 1834 al 1845, insegnando e scrivendo gran parte delle opere. Nel 1843 pubblicò Del primato morale e civile degli italiani in cui perorava una soluzione federalista del problema nazionale sotto l'egida del papa, ritenendo l'afflato ideale e la tradizione monarchica del cattolicesimo in grado di sostenere l'aspirazione all'indipendenza nazionale e armonizzare gli interessi particolari. L'opera ebbe grande risonanza dal momento in cui, salito Pio IX al soglio pontificio (1846), la politica vaticana sembrò orientarsi nella direzione indicata da G., e questi, rientrato a Torino lo stesso anno, venne coinvolto nella direzione politica del Regno di Sardegna, assistendo da quell'osservatorio al tramonto dell'ipotesi neoguelfa.‎

‎Del Primato morale e civile degli Italiani. Quarta edizione‎

‎Naples, S. Starita, 1848 fort vol. in-8, XXIV-596-XLVIII pp., demi-basane blonde, dos lisse orné de filets et guirlandes dorés, pièce de titre noire, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Traces de mouillures en rebord de la demi-reliure.‎

‎C'est en 1843 que parut pour la première fois ce manifeste théorique majeur du Risorgimento où l'abbé Gioberti (1801-1852) appelait à la formation d'une confédération italienne sous la présidence du Pape, ce que l'on appellera de façon un peu pompeuse le néo-guelfisme. L'ouvrage eut un immense retentissement en Italie, et valut à l'auteur une célébrité assez disproportionnée (Pie IX le dénomma Padre della Patria ...), en même temps qu'un rôle politique éphémère en Piémont après la révolution de 1848 (il fut ministre de l'Instruction publique, puis président du Conseil du Royaume de Sardaigne, mais, débordé par son aile gauche, démissionna en 1849). Ce ne fut que dans son dernier ouvrage (Del Rinnovamento civile d'Italia) qu'il ouvrit les yeux sur les possibilités pratiques de l'unification, et se rallia à la Maison de Savoie comme centre du processus. Du coup, Pie IX fit déférer l'ouvrage à l'Index ...C'est en 1843 que parut pour la première fois ce manifeste théorique majeur du Risorgimento où l'abbé Gioberti (1801-1852) appelait à la formation d'une confédération italienne sous la présidence du Pape, ce que l'on appellera de façon un peu pompeuse le néo-guelfisme. L'ouvrage eut un immense retentissement en Italie, et valut à l'auteur une célébrité assez disproportionnée (Pie IX le dénomma Padre della Patria ...), en même temps qu'un rôle politique éphémère en Piémont après la révolution de 1848 (il fut ministre de l'Instruction publique, puis président du Conseil du Royaume de Sardaigne, mais, débordé par son aile gauche, démissionna en 1849). Ce ne fut que dans son dernier ouvrage (Del Rinnovamento civile d'Italia) qu'il ouvrit les yeux sur les possibilités pratiques de l'unification, et se rallia à la Maison de Savoie comme centre du processus. Du coup, Pie IX fit déférer l'ouvrage à l'Index ... - - LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎