Paris, F.F Ardant frères 1 in -8 demi chagrin 172[p.p]
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Le Chef d'Oeuvre Inconnu
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1858 1 volume comprenant 3 parties reliées et paginées ensemble (1 volume composed of 3 parts linked and paged together), reliure romantique à la cathédrale (signée par Lèpre relieur de Nantes) plein chagrin grenat grand in-octavo (romantic binding in the cathedral greta in-octavo signed full shagreen by Lèpre), dos long insolé (fading spine without raised band) - fers spéciaux (specials blocking stamps) - titre frappé or (gilt title), décoration à froid et or à la rosace sur les plats (gilt decoration in the rosette and blind-stamping decoration on the covers), toutes tranches dorées (all edges gilt), marque-page en tissu rouge (bookmark in red tissue), Edition célèbre, illustrée d'une carte en couleurs de "l'Ile de France"dressée par A. B. Dufour (1836) et gravée par Dyonnet, 29 planches, 7 portraits hors texte sur Chine monté, protégés par une serpente de papier de soie avec légende imprimée par LAFFITTE, JOHANNOT et MEISSONIER et environ 450 vignettes dans le texte par MEISSONIER, FRANÇAIS, Tony JOHANNOT, ISABEY, Paul HUET, MARVILLE, STEINHEIL... légères rousseurs (light redness marks), 12 pages non paginées "Table des dessinateurs et des graveurs" (12 pages unpaged of Table of the draftsmen and the engravers) - LVI+459 pages, 1858 à Paris L. Curmer,
à propos de l'ouvrage (in connection with the book) : histoire d'amour se déroulant sur l'Ile Maurice - notice historique et littéraire sur (Historic and literary note on) Bernardin de Saint-Pierre -Premier tirage à la bonne adresse dun des plus beaux livres illustrés du XIXè siècle...Le "monument typographique" de Curmer, l'un des plus beaux livres illustrés romantiques. Notice de Sainte-Beuve.. Sans la vignette de "La bonne femme" p. 418 (cf. Carteret, III, p. 14-15 et 536) et Avec le portrait de Bernardin de Saint Pierre tiré avec la sphère.... Ex. sur beau papier, à grandes marges (265 x 165 mm), à l'adresse de la rue de Richelieu...(Carteret III-532 et suivantes / Vicaire VII-42 et suivantes.)........ très belle reliure en bon état malgré les petits défauts signalés ((beautiful binding in very good condition in spite of the smalls defects indicated).
Première édition, dans une reliure de présent en maroquin rouge.Envoi autographe signé. Exemplaire Pierre Bergé. Paris, De l'Imprimerie de Monsieur, 1789. 1 vol. (75 x 130 mm) de 1 f., xxxv et 243 p. Maroquin rouge, deux filets dorés bordant une chaînette d'encadrement dorée sur les plats, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin vert, monogramme doré « SM » au centre des plats, roulette intérieure (reliure de l'époque). Première édition séparée. Elle est ordonnée par Pierre François Didot, le jeune, avec une édition luxueuse sur un papier de choix provenant de ses papeteries d’Essonne, qu’il enrichit d’illustrations – l’édition sur papier ordinaire n’en contenant pas : 4 figures de Moreau le Jeune, la dernière en collaboration avec Joseph Vernet, gravées sur cuivre par Girardet, Halbou et Longueil. Envoi signé : « pour Mademoiselle Mesnard de Conichard, par l’auteur, De Saint-Pierre ».
Paul et Virginie est une œuvre difficile à définir, y compris pour son auteur qui y voyait un « petit ouvrage », une « fable essai » et même une « espèce de pastorale ». L’ouvrage fut d’abord écrit comme un complément à une deuxième édition à Voyage à l’île de France, puis à la troisième édition des Études de la nature, dont il devait illustrer les thèses par la fiction. Il entendait mettre en application « les lois des Études de la nature au bonheur de deux familles malheureuses » par le dénouement tragique qu’il donne à son récit, en brisant le rêve d’un idylle. Il se démarque ainsi du goût de l’époque pour la pastorale, même s’il applique les règles de simplicité du genre : deux jeunes gens grandissent ensemble dans le cadre enchanteur et paisible de l’île de France, l’île Maurice actuelle, s’aiment, sont séparés par la civilisation, avant d’en être définitivement écartés au cours du drame du Saint-Géran. Bernardin de Saint-Pierre – formé aux récits de Daniel Defoe et de son Robinson Crusoé – embarqua, à douze ans, pour la Martinique sur le bateau d’un de ses oncles : une révélation, mais aussi la découverte du gouffre séparant l’imagination de la réalité, supportant mal les ardeurs du climat, les fatigues du voyage et surtout la discipline des navires. Après cette déconvenue, ses parents le mettent au collège des jésuites de Caen, où il caresse un temps l’idée de devenir missionnaire, puis à Rouen, avant d’entrer en 1757 à l’École nationale des ponts et chaussées. Il intègre à la fin de ses études le corps des ingénieurs militaires. Dès 1773, il dénonce le crime de l’esclavage dans son Voyage à l’Ile de France, à l’Ile Bourbon, au cap de Bonne-Espérance : il fait partie des auteurs qui s’opposent alors sans ambiguïté à l’esclavage et au racisme au nom de l’égalité de tous les hommes, d’autant que, natif du Havre, l’un des principaux ports où transitent les esclaves, il n’a eu de cesse d’en voir les ravages. Il y reviendra dans Paul et Virginie, faisant des esclaves Marie et Domingue, qui vivent en harmonie avec leurs maîtres, des figures importantes de son récit. Ce récit, aux influences rousseauistes évidentes, inspirera nombre d’écrits postérieurs, de l’Atala de Chateaubriand au Cœur simple de Flaubert. « Comme la plupart des chefs-d’œuvre, celui-ci apporte au genre et à la mode qu’il illustre à la fois son accomplissement et son démenti. » (Jean Favre) Paul et Virginie connut un vif succès dès sa publication et fut un des livres les plus réédités jusqu’au début du XXe siècle ; et preuve de son immense réussite, Lamartine, Balzac et Flaubert ont fait de leurs héroïnes, Graziella, Véronique et Emma Bovary, des lectrices de Paul et Virginie : « Emma cherchait à savoir ce que l’on entendait au juste dans la vie par les mots de félicité, de passion et d’ivresse, qui lui avaient paru si beaux dans les livres. Elle avait lu Paul et Virginie et elle avait rêvé la maisonnette de bambous, le nègre Domingo, le chien Fidèle, mais surtout l’amitié douce de quelque bon petit frère, qui va chercher pour vous des fruits rouges dans des grands arbres plus hauts que des clochers, ou qui court pieds nus sur le sable, vous apportant un nid d’oiseau. » (Madame Bovary, [1857], p. 36). Très bel exemplaire, de grande rareté avec envoi circonstancié et des plus pertinents : Mlle Mesnard était la fille d’un correspondant et ami proche de Bernardin de Saint-Pierre, François Mesnard de Conichard (1727-1792), premier commis des Finances. Ce dernier était intervenu en faveur de Bernardin de Saint-Pierre pour l’obtention d’une gratification annuelle à son retour de l’Île Bourbon ; la correspondance entre les deux hommes témoigne d’une longue amitié et d’une relation quasi-familiale. C’est à François de Conichard que l’auteur, à l’automne 1784, envisage et propose de dédicacer ses Études de la nature. Très élégamment, il la refusa, ayant « toujours évité par-dessus tout de faire parler de moi et je suis trop vieux pour changer ma marche à cet égard, je vous supplie donc qu’il ne soit plus question de cette dédicace […]. N’en parlons plus je vous prie » (lettre à Bernardin de Saint-Pierre, octobre 1784). L’auteur respecta la demande et offrit la dédicace à un autre de ses amis, Hennin. Néanmoins, lors de la troisième édition, parue en 1788 et contenant au quatrième tome le roman de Paul et Virginie, Bernardin de Saint-Pierre réussit discrètement à faire imprimer sa reconnaissance envers « mes respectables amis MM. Hennin & Mesnard de Conichard » ; et à offrir, l’année suivante et pour cette première édition séparée du roman, cet exemplaire à la fille de son dédicataire. Une lettre de Mesnard à Bernardin en date du 30 avril [1773] fait mention de sa fille pour la première fois, et Bernardin de Saint-Pierre lui-même parle de « Mlle Mesnard fille d’un de mes meilleurs amis et que j’ai vu naître » dans une lettre à l’auteur du poème Le Tombeau de Virginie en 1789 (citée dans Rebecca Ford, « Une correspondance amicale : Bernardin et Mesnard de Conichard », Autour de Bernardin de Saint-Pierre, Mont-Saint-Aignan, P.U. de Rouen et du Havre, 2010). Cette dernière n’a, au moment de la parution du volume, que dix-sept ans : soit l’âge exact de l’héroïne de Bernardin de Saint-Pierre, puisque Virginie quitte l’île à quinze ans pour n’y revenir que deux ans et demi plus tard pour la fin tragique que l’on sait. Marie-Françoise Mesnard de Conichard épousera quelques années plus tard Jean-François Pierre Puy de Rosny, futur baron d’Empire. En 1792, Bernardin de Saint-Pierre épousera quant à lui la fille de son imprimeur Didot, avec laquelle il aura deux enfants qu’il prénommera, naturellement, Virginie (née en 1794) et Paul (né en 1798). Des bibliothèques Marie-Françoise Mesnard de Conichard ; Pierre Bergé (ex-libris ; II, n° 191). Tchemerzine V, p. 649 ; Cohen, 931.
1838 À Paris, chez L. Curmer, 1838.
1 volume in-4 (26 cm x 16 cm), veau bleu glacé (reliure signée Simier relieur du roi), dos lisse orné de motifs gravés à froid, motifs à froid au centre des plats, tranches dorées, roulette intérieure dorée, gardes en moires blanches, ex-libris d’Albert Brière contrecollé sur le contreplat, 2 ex-libris collés sur la première garde. [12]-lvi-458-[1]-1 bl. pages (complet). Mors fendillés, charnières fendues, rousseurs aux gravures. État correct. Nouvelle édition illustrée d’un titre-gravé, d’une carte en couleurs, de 35 gravures hors-texte ainsi que de très nombreuses in-texte. Premier des romans exotiques et maritimes, Paul et Virginie connut un triomphe à la fin du 18e siècle. Élevés ensemble depuis leur plus jeune âge, au sein d’une nature paradisiaque qui les a rendus beaux, bons et vertueux, deux jeunes gens voient leur idylle tourner court. Romantique avant l’heure, le roman est la source du lyrisme descriptif à laquelle ont puisé Chateaubriand, Flaubert, Loti et tant d’autres. Bel exemplaire.
1868 Paris, Alphonse Lemerre, 1868.
1 volume in-folio (34,5 x 24,5 cm), cuir moderne fauve (reliure de l’époque réalisée par Eugène Quinet), étui et jaquette, dos à nerfs orné, tranche de tête dorée, titre en rouge et noir, ex-libris de Monique de Nervo, texte encadré, xxvii-[1]-334 pages (complet). Rousseurs. État correct. Nouvelle édition, illustrée d’un portrait de l’auteur en frontispice, d’une gravure hors-texte in-fine, ainsi que de nombreuses figures in-texte, dont 36 à pleine page, réalisées par Hippolyte de La Charlerie (1828-1869). Premier des romans exotiques et maritimes, Paul et Virginie connut un triomphe à la fin du 18e siècle. Élevés ensemble depuis leur plus jeune âge, au sein d’une nature paradisiaque qui les a rendus beaux, bons et vertueux, deux jeunes gens voient leur idylle tourner court. Romantique avant l’heure, le roman est la source du lyrisme descriptif à laquelle ont puisé Chateaubriand, Flaubert, Loti et tant d’autres. Agréable exemplaire.
Paris Edition de la Lampe d'Argile, George Servant 1924 -in-8 broché un volume, broché in-octavo Editeur (paperback in-octavo Editor) (21,2 x 16,7 cm), dos et couverture rempliée "crème" imprimés en noir et rouge, 1ère de couverture orné d'une vignette en couleur par Jean DROIT , toutes tranches non rognées (all edges no smooth), tirage limité à 400 exemplaires - 1 des 375 exemplaires sur Verger d'Arches à la forme numérotés de 26 à 400 (N°191) orné de 12 aquarelles hors-texte en couleurs par Jean DROIT, 148 pages, 1924 à Paris, Edition de la Lampe d'Argile, George Servant Editeur,
PREMIER TIRAGE. 10 grandes compositions hors - texte et 2 vignettes coloriées au pochoir. Jean Droit était un dessinateur et aquarelliste lorrain. Né à Laneuville (Meurthe et Moselle) en 1884, il fit ses débuts artistiques en Belgique avant de s'installer à Vincennes. Il fut une des pionniers du scoutisme européen, sous le nom de loup bavard. Il exposa au Salon des Humoristes, composa quelques affiches et illustra de nombreux livres, spécialement pour l'éditeur Piazza. Paul et Virginie est son premier livre illustré. Il mourut en 1961. ..........BEL EXEMPLAIRE......... RARE.......en bon état (good condition). bon état