1860 1860 Paris, Bourdilliat et Frères 1860 1 in 12 Reliure Demi-Chagrin Brun dos à nerfs, 282[pp] Edition Originale
Reference : LCI-1804
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Le Chef d'Oeuvre Inconnu
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P., Librairie Nouvelle, Bourdilliat et Cie, 1860, in-12, iii-282 pp, reliure demi-percaline verte, dos lisse avec titres dorés, plats de couv. conservés (rel. de l'époque), ex-libris Bibliothèque du Franc-Port, coiffe sup. lég. frottée, bon état. Edition originale. Peu courant
Texte recherché sur le jeu au XIXe siècle. — "On commence par être dupe ; On finit par être fripon." C'est sous l'influence de cette idée que M. Gourdon a écrit “les Faucheurs de nuit”. Ce livre n'est autre chose que l'historique complet du jeu, la physiologie des tripots et autres lieux analogues où l'on rencontre les gens à moralité suspecte. Le but de ce livre est généreux, moral, et ne peut qu'honorer le nom qui le signe ; la forme en est heureuse, variée, semée d'anecdotes, et écrite dans un style qui n'en est pas moins pur pour ne pas être des plus colorés. (Ch. Revert, Revue fantaisiste, 1861) — "Pourquoi ne pas le dire ? la passion du jeu fait encore aujourd'hui de nombreuses victimes. Le jeu est entré dans nos mœurs et il y est resté. Le joueur qui apportait autrefois son argent à Frascati ou au Cent-Treize, le perd maintenant dans les cercles, dans les parties montées et dans les tripots clandestins. (...) En été, il voyage à l'étranger et il alimente des établissements qui s'enrichissent à ses dépens. Revenu à Paris, il joue encore, parce que la passion du jeu est la plus exigeante de toutes les passions. (...) Les joueurs eux-mêmes ne se trompent pas sur le caractère misérable et pour ainsi dire honteux de cette passion. Tous reconnaissent qu'elle est au moins un travers de leur esprit, et beaucoup maudissent le jour où, pour la première fois, ils ont mis un enjeu sur une carte..." (pp. 3-4) — Par Edouard Gourdon (1820-1869). "Collaborateur de plusieurs journaux de province, puis de Paris, il reçut après le coup d'Etat du 2 décembre 1851 la mission d'organiser en province un service de journaux dévoués à l'Empire, et fut ensuite nommé chef de section pour la presse au ministère de l'intérieur. On a de lui : Physiologie de l'omnibus (1841) ; Physiologie du bois de Boulogne (1841) ; Paris la nuit (1842) ; Laura (1843) ; Histoire du Congrès de Paris (1857) ; Louise (1859) ; les Faucheurs de nuit (1860) ; Chacun la sienne (1864) ; Paris au bois (1862) ; Physiologie de la vie conjugale (1842), sous le pseudonyme d'Arthur de Saint-Luc, etc." (Berthelot, La Grande encyclopédie, t. 19)