Genève, Ed. Pierre Cailler, 1956. 1 vol. broché in-4 de 84-[8] pages, couverture à rabats, 1er plat vert orné d’une photo. Très légères traces de plis au premier plat, ceci mis à part en belle condition.
Reference : 4258
Illustré d’un montage photographique de Jacques Prévert en frontispice et de 64 photos de Gilles Ehrmann. Edition originale. Du lundi 9 au mardi 17 juin nous ne serons pas en mesure de répondre aux commandes en raison de notre participation au Salon du livre rare de Paris qui se tiendra au Carreau du Temple du 13 au 15 juin. Retrouvez-nous au stand C 24 ! From Monday, June 9th to Tuesday, June 17th, we will not be able to fulfill orders due to our participation in the Paris Rare Book Fair, which will be held at the Carreau du Temple from June 13th to 15th. Find us at stand C 24!
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Monsieur Alexandre Illi
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Un ouvrage de 107 pages, format 140 x 200 mm, illustré, broché, s.d. (3e édition), Baux Editeur, bon état
Histoire de Saint Paul-de-Vence, dans les Alpes-Maritimes
Phone number : 04 74 33 45 19
Un ouvrage de 95 pages, format 140 x 200 mm, illustré, broché, s.d., Baux Editeur, bon état
Histoire de Saint Paul-de-Vence, dans les Alpes-Maritimes
Phone number : 04 74 33 45 19
Invitation au vernissage de l’exposition Cardinali à la Galerie Octobon, Saint- Paul-de-Vence, du 16 juillet au 2 août 1955. Un feuillet de papier blanc 23,5 x 29,5 cm plié en quatre (une mouillure marginale). Sur une des faces, reproduction en fac-similé d’une lettre de Cocteau adressée à Cardinali en mai 1955. Cocteau, qui avait avec Picasso parrainé une exposition de l’artiste l’année précédente, y écrit : « En vous expulsant de la cité Vercingétorix, on mettait du même coup à la porte toute une humanité douloureuse qui sort de votre ventre et de votre cœur. Puisque les membres de votre pauvre et noble famille se trouvent à la rue et demandent l’aumône de cette « pitié douce » dont parle Rimbaud, je remercie le saint (Saint-Paul-de Vence) qui leur donne asile. La meilleure manière d’admirer n’est-elle pas d’aimer… » Plus que rare.
Tous nos livres bénéficient d'une réduction de 50% (pour cause de départ à la retraite)
Saint-Paul-de-Vence, Encre d'Or Editions, 2010, gr. in-8 carré (22 x 22), 100 p., nouvelle édition française tirée à 1500 exemplaires, frottement angulaire au plat supérieur, intérieur propre, couverture à rabats, coffret, assez bon état.
Au fil des quatre saisons, découvrez un village de légende, incluant l'histoire de la Colombe d'Or, des poésies de Prévert, Verdet, Tobiasse, des souvenirs de belles âmes, Yves Montand, Simone Signoret, Jacques Prévert, André Verdet, Picasso, Chagall, Braque, Miro..., un parcours d'ateliers d'artistes, et 14 recettes de cuisine inédites!
MUNI et André GIDE Photographie originale Tirage argentique d’époque, noir et blanc, [Saint-Paul de Vence], circa 1949 5,9x5,4 cm Tampon Gevaerts Ridax au dos, trace de colle Rare témoignage photographique de Muni dans les bras d’André Gide à l’occasion des répétitions de la pièce Amal et la lettre du Roi de Rabindranath Tagore, traduite par André Gide, à Saint-Paul de Vence, en 1949. Cliché extrêmement touchant de par la complicité manifeste des deux sujets et le geste très protecteur de l’écrivain pour la comédienne à qui il confia le rôle-titre dans sa pièce, initiative qui fut également prolongée à de nombreuses reprises par sa fille Catherine Gide jusque dans les années 60, allant jusque’à confier l’exclusivité du rôle d’Amal à Muni, notamment lorsque la pièce fut montée à nouveau au Théâtre de l’Œuvre par Pierre Valde, en 1961. La pièce, dans la mise en scène de Jean Marchat fut créée en juin 1949 au Théâtre des Mathurins avec des décors de Michel Juncar, une musique de Louis Martin et des costumes de Madame Grès, avec Muni, Charles Nissar et Jean-Pierre Darras. Gide traduisit cette pièce de Tagore en 1922 et l’édition originale française parut la même année chez Lucien Vogel avec des gravures sur bois de Foujita. Le texte sera repris en 1924 dans la petite collection Répertoire du Vieux-Colombier, aux Éditions de la N.R.F., ce qui confirme qu’Amal aurait dû être joué dans le théâtre de Copeau. Il n’en fut rien. La pièce a finalement été créée en 1934-1935 au Studio des Champs-Elysées, puis jouée à nouveau, à l’hiver 1936-1937, au théâtre des Mathurins. La mise en scène était signée de l’homme de théâtre, acteur, metteur en scène d’origine russe Georges Pitoëff, avec qui Gide retravaillera plus tard, et « augmentée » d’une musique de Darius Milhaud (1892-1974) qui n’était que « bruit » selon Gide. Le personnage d’Amal, interprété par Muni, est un jeune Bengali adopté par Madhav un riche marchand. Atteint d’une maladie incurable, il habite une belle maison qu’il n’est pas autorisé à quitter, sur la place principale de son village, là où le roi a fait construire un bureau de poste. Il le voit de la fenêtre de la pièce où il se tient tout le jour, conversant avec ceux qui passent à sa portée. L’enfant ne rêve que de voyages lointains et de métiers amusants, comme facteur, ou encore que le roi, « qui envoie des petites lettres aux petits garçons », lui en envoie une à lui, même s’il ne sait pas lire. Et qui sait ? le souverain en personne viendra peut-être lui rendre visite… Curieusement, du vivant de Gide, le personnage masculin d’Amal fut toujours interprété des femmes. Comme nous le précisions dans l’introduction de ce catalogue, quelques photos comme la nôtre de cette session de répétitions, assez intimes, montrant Gide et Muni complices, sortirent dans la presse de l’époque à l’initiative de la comédienne, ce qui ne manqua pas d’agacer l’écrivain qui lui fit savoir, sans non plus lui en tenir trop rigueur. Nous ajoutons à ce beau document photographique une une carte postale de Catherine Gide, datée du 3 janvier 1964, remerciant Muni pour l’envoi d’une corbeille de fleurs, à l’occasion des voeux de la nouvelle année : « Merci de tout coeur pour votre somptueuse corbeille, c’est une merveille et elle embaume délicieusement le salon. Ma fille ainée qui n’aime que les fleurs blanches était dans le ravissement. Chère Muni, je vous présente tous mes voeux les plus amicaux et que 64 vous apporte paix et joie. Catherine Gide »