A Paris, Chez Pierre Dufart, 1821. 4 vol. in-8 de [6]-415; 4-416; [4]-439 et [4]-503 pages, plein veau olive glacé, dos à nerfs ornés de filets dorés, plats encadrés d’un triple filet doré et d’une roulette à froid, étiquettes de titre et tomaison marron, tranches marbrées.
Reference : 2282
Edition originale de la traduction parue la même année que la première anglaise. Lady Morgan publia L'Italie, en 1821 sur son expérience de voyage et ses contacts avec des écrivains comme Silvio Pellico et Ludovico di Breme. Lord Byron témoigna de la justesse de ses scènes de vie: "Lady Morgan gives a full account of the history of Piedmont and the state of society there,as well as descriptions of the university, churches, theatres, and villas". Les descriptions se suivent du Nord au Sud, en partant du Mont Cenis et en arrivant à Naples (Piémont, Lombardie, Gênes, Emilie-Romagne, Toscane, Rome, Naples). Le retour passe rapidement par Tolentino,Ancône, Saint-Marin, Faenza, Padoue jusqu'à Venise à laquelle est consacré le dernier chapitre. L'ouvrage fut interdit en Autriche, dans le Royaume de Sardaigne et dans les États pontificaux. Dos passés; rousseurs; deux mors fendus, réparation (!) au dos du volume 4. Fiametta-Olschski 470 (third ed.); Fossati Bellani , 502 pour l'originale anglaise.
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Exemplaire de dédicace sur très grand papier de Hollande relié à l’époque aux armes et pièces d’armes de l’Empereur Napoléon Ier. Milano, Dalla Regia Stamperia, 1806. In-8 dexi pp., 312 pp. Plein maroquin rouge, roulette dorée autour des plats, armoiries au centre, dos lisse orné de pièces d’armoiries, gardes et doublures de tabis bleu, tranches dorées. Reliure de l’époque portant l’étiquette «n°45 rue de la Harpe Tessier. Relieur Doreur à Paris». Dimensions de la reliure: 194 x 110 mm.
Édition originale et seule officielle du Code de Procédure Civile pour le Royaume d’Italie imprimée à Milan en 1806 par l’Imprimerie Impériale. «Le Code civil accompagne l’histoire du droit civil italien depuis 1806, date à laquelle la version italienne du ‘Code’ est publiée à Milan sous le titre de ‘Code civil du Royaume d’Italie’. Ce code constitue le modèle des Codes civils de l’Italie pré-unitaire, du Code civil de 1865 de l’Italie unie et représente encore un point de repère pour la culture italienne du vingtième siècle, au cours duquel une tentative d’un ‘Code des obligations franco-italien’ a été élaborée […]. Le Code civil traduit en italien en 1806, entre en vigueur dans les régions qui composent le Royaume d’Italie d’origine napoléonienne. Par prescription de loi expresse (décret royal du 15 novembre 1808), la version italienne est introduite dans les Universités et dans les lycées dans une édition qui donne une comparaison avec le droit romain.» Le décret de publication fut signé par l’Empereur au Palais de Saint Cloud le 17 juin 1806. Il s’agissait de traduire le Code de procédure civile français en langue italienne et de l’adapter au Royaume d’Italie. “Nel suo complesso il codice francese è fra tutti i codici contemporanei la più alta espressione legislativa della uguaglianza e della libertà civile, la vera conquista non peritura della grande rivoluzione.” (Del Giudice).v << Précieux exemplaire de dédicace imprimé sur très grand papier de Hollande relié par Tessier en maroquin rouge de l’époque aux armes de l’Empereur Napoléon Ier.
Superbe exemplaire à grandes marges. Paris, Charles de Sercy, 1651. In-8 de (20) ff. préliminaires y compris le frontispice gravé, 75 pp. chiffrées, (9) ff. de table, 197 pp. mal chiffrées 191 et (18) ff. non chiffrés, le dernier blanc. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs orné, filets or sur coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure signée de Trautz-Bauzonnet, vers 1860. 166 x 108 mm.
Edition originale de ces lettres adressées par Rabelais à Godefroy d’Estissac, evesque de maillezais, lors de son voyage en Italie. Tchemerzine, V, 323; De Backer, I, 287. Vers 1520, Rabelais est moine chez les Cordeliers de Fontenay-le-Comte. Persécuté dans son couvent, il entre au monastère de Maillezais en Poitou, protégé par Geoffroy d’Estissac, prieur et évêque de cette abbaye bénédictine. Devenu à son tour bénédictin, Rabelais s'attache à la personne de Geoffroy d'Estissac dont il sera le secrétaire jusqu’en 1526. Il gardera des rapports épistoliers réguliers avec celui qu’il considère comme son premier protecteur. En 1530 Rabelais arrive à Montpellier, étudie la médecine, et devient médecin en 1532 à l’Hôtel-Dieu à Lyon. C’est au début de 1534 que Rabelais quitte Lyon pour l'Italie, comme médecin attaché à la personne du Cardinal Du Bellay. D’aout 1535 à mai 1536, Rabelais séjourne encore à Rome dans le but de demander au pape l’autorisation de poursuivre la médecine et de réintégrer l’ordre des bénédictins après la condamnation dont furent frappés Gargantua et son auteur. Le recueil, édité par les frères de Sainte Marthe, se compose des lettres adressées d'Italie par Rabelais à son premier protecteur. Divisées en 16 chapitres elles évoquent autant les rapports du Pape avec Charles V, les différends opposant les familles Médicis et Strozzi, que les combats opposant le Roi de Perses aux Turcs,... Des détails beaucoup plus intimes révèlent ainsi l'envoi de graines du jardin secret du Pape au Belvédère, à l'évêque de Maillezay : « les salades de Legugé, me semblent pourtant bien aussi bonnes, & quelque peu plus douces & amiables à l'estomach, mesmement de votre personne, car celles de Naples me semblent trop ardentes & trop dures... ». «Ce volume est orné d’un beau frontispice de F. Chauveau, offrant le portrait de Rabelais à mi-corps assis devant une table et écrivant». (De Backer) Superbe exemplaire à grandes marges.
Venise Giovanni Battista Negri s.d. [1797] petit in-4 en feuilles, cousu, rebords ébarbés
16 pp.Rare impression de l'Armée française en Italie, pendant les opérations menées par le général Bonaparte (dont un ordre du jour est reproduit) contre la République de Venise. Les fêtes du 14 juillet furent alors marquées non seulement par les préparatifs de la paix, mais par des répercussions de politique intérieure (progression des royalistes)
Exceptionnel exemplaire en maroquin de l’époque à dentelle aux armes du marquis de Herrenberg. Des bibliothèques des barons Horace de Landau et Alexis de Redé. Paris, Jean-Baptiste et Charles J.B. Delespine, 1730. 8 volumes in-12 de : I/ (3) ff., xxii pp., (1) f. de table, 459 pp., (35) pp. de table ; II/ (2) ff., 398 pp., 1 pl. dépliante, (17) ff. de table ; III/ (2) ff., 403 pp., 2 gravures hors-texte dont 1 dépliante, (29) pp. ; IV/ (3) ff., 413 pp. (mal numérotées 415), 1 pl. dépliante, (12) ff. ; V/ (2) ff., 401 pp., (11) pp. ; VI/ (2) ff., 388 pp., 1 pl. dépliante, (5) ff. ; VII/ (2) ff., 399 pp., (6) ff., VIII/ (4) ff., 411 pp. (mal numérotées 409), (9) ff. Qq. légères rousseurs. Maroquin rouge, large dentelle dorée encadrant les plats, armes frappées or au centre des plats, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, filets dorés sur les coupes, tranches dorées. Reliure de l’époque. 164 x 95 mm.
Édition originale du voyage réalisé par le Père Labat en Espagne en 1705 et en Italie en 1706 et de 1709 à 1716. Religieux dominicain, professeur de mathématiques et de philosophie à Nancy, le Père Labat s’embarqua en 1693 à La Rochelle pour rejoindre les missions en Martinique puis en Guadeloupe. Après avoir passé plus de dix ans aux Antilles où il contribua avec succès au développement des îles, le Père Labat rentra en Europe en 1705 avec l’idée de recruter des confrères pour continuer son œuvre. Il passa alors plusieurs mois à Cadix et en Andalousie. Ses supérieurs l’appelèrent à Bologne en 1706, pour y rendre compte de sa mission puis le retinrent à Rome jusqu’en 1709 et à Civita-Vecchia jusqu’en 1716. Dans cette relation de voyages, Labat donne le récit de ses découvertes en Italie (les monuments, les tableaux, les bibliothèques, les cabinets de curiosités et d’antiques, etc...) et en Espagne, notamment à Cadix. Le premier volume consacré à l’Espagne contient également un chapitre relatif aux missions des Philippines. L’ouvrage est illustré de 5 plans dépliants et planches gravés. Magnifique exemplaire en maroquin rouge à dentelle de l’époque aux armes du Marquis de Herrenberg. Le septième volume porte les écus accolés du marquis et de son épouse. Il s’agit selon toute vraisemblance de l’exemplaire de dédicace. L’édition est en effet dédiée à Monsieur le Marquis D*** et la somptuosité de la reliure accrédite fortement la thèse d’une reliure de présent. Provenance : des bibliothèques du baron Horace de Landau, du baron Alexis de Redé et de Feltrinelli, avec ex libris gravés.
Publications de la Sorbonne, Karthala, 1981, in/8 broché, 403 pages. Photographies en noir.
"La Méditerranée fasciste fut une grande ambition mussolinienne, issue du mythe de la Renaissance de Rome. Elle devait conduire l'Italie à la conquête de son "espace vital" jusqu'en Afrique et au Moyen-Orient. Ce projet expansionniste, qui heurtait de plein fouet les intérêts coloniaux de la France en Méditerranée, ne pouvait qu'aggraver le contentieux entre les deux pays, déjà important depuis l'avènement du fascisme en Italie. Avec la Seconde Guerre mondiale et l'appui de l'axe Rome-Berlin, les visées mussoliniennes ont semblé se réaliser intégralement. Au coeur de cette tourmente : la Tunisie, "prolongement de la Sicile en terre d'Afrique", verrou de la Méditerranée commandé par le port de Bizerte, charnière entre le Maghreb et le Machrek, pivot nécessaire à une étroite liaison Italie-Libye. Dans cet ouvrage, Juliette Bessis apporte aussi des informations, nombreuses et inédites, sur le Mouvement national tunisien d'entre les deux guerres, ses chefs historiques, ses rapports avec le pouvoir français et le régime mussolinien. Son ouvrage est à ce titre une contribution importante à l'histoire de la Tunisie et, plus largement, du Maghreb et des pays méditerranéens."