Genève, imprimerie de P. A. Bonnant, 1835. Plaquette in-8 brochée, de 19 pages.
Reference : 21446
Édition originale. Bel exemplaire, tel que paru sous sa couverture chamois. De toute rareté.Mirabaud p. 60; Lonchamp 2919; Suzannet 142.
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Mémorial Agenais. 1835. In-4. En feuillets. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 4 pages en feuillets. Texte sur trois colonnes. Quelques taches. Tampons timbres fiscaux en 1re page.. . . . Classification Dewey : 70.1-Journaux
Sommaire : Affaires d'Espagne - Agen - Paris 30 et 31 juillet - Extrait du discours de M. de Broglie (5 janvier 1833) - Correspondance particulière du mémorial agenais, Paris 17 août 1835 - Nouvelles diverses Marseille - Annonces et avis divers, placement d'argent - Au nom du roi Classification Dewey : 70.1-Journaux
[Chronique de Paris.] - Collectif ; BALZAC, Honoré de ; DAUMIER, Honoré
Reference : 55756
(1835)
1 vol. in-4 reliure de l'époque demi-basane marron, Chronique de Paris. Tome III du n° 53 du 2 août 1835 au n° 74 du 27 décembre 1835. Politique, Littérature, Sciences et Arts, Tribunaux, Modes, Musique, Gravures, caricatures, 1835, 356 pp. avec 9 planches hors texte (dont 6 en couleurs), dont machine infernale de Fieschi et 6 gravures de mode (dont une du Follet Courrier des Salons, d'autres notamment du Lady's Magazine and Museum, pour la Chronique de Paris)
Important recueil, dont le dernier numéro, "historique" débute par le texte suivant : "Des arrangements faits entre M. de Balzac et la Chronique de Paris nous assurent exclusivement, pour 1836, la collaboration d'un talent qui passe pour être la Providence des Revues. Le Lys dans la Vallée, que publie la Revue de Paris, est l'adieu de M. de Balzac, poussé, dit-on, à cette séparation par des motifs de dignité personnelle semblable à ceux qu'il eut déjà de quitter ce recueil. Nous publierons dans notre premier numéro de janvier 1836 une oeuvre nouvelle intitulé La messe de l'athée, qui prouve que l'auteur de Seraphita continue à marcher dans des voies nouvelles. [ ... ] Nous sommes en mesure de faire assez de sacrifices pour offrir à nos abonnés la coopération des talents les plus distingués de l'époque ; ceux que nous avons déjà réunis autour de nous, celui que nous avons acquis aujourd'hui doivent être la garantie de notre promesse". Balzac s'était en effet lancé avec enthousiasme dans ce projet, et comme à son habitude sans le premier sou vaillant... Il avait recruté Théophile Gautier, dont il appréciait le talent, à la rédaction. L'entreprise dura ce que duraient les entreprises balzaciennes... Bon état (poinçonnement central sur une grande partie de l'ouvrage , bon état par ailleurs).
Imp. de Lavergne. 1835. In-4. En feuillets. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 4 pages en feuillets. Texte sur 3 colonnes. Croix à l'encre dans le texte. Tampons timbres fiscaux en 1re page.. . . . Classification Dewey : 70.1-Journaux
Sommaire : Paris, 24 août : Sacre de M. Thibault, évêque de Montpellier - Chambre des députés : suite de la discussion sur la presse - Discours de MM. de Broglie, Dugabé - 25 août, Chambre des pairs : Discussion du projet de loi relatif aux cours d'assises - Chambre des députés : suite de la discussion sur la presse - Discours de MM. Royer-Collard, Thiers, Dupin , Mauguin - 26 août, chambre des députés : discours de M. Garnier-Pagès - Toulouse, 30 août : distribution des prix au collège royal des deux Tetricus - Nouvelles d'Espagne - Nouvelles du matin Classification Dewey : 70.1-Journaux
Reference : 85915
Fascicules reliés en un unique volume, bradel papier, environ 22x14cm, pièce de titre manuscrite, reliure frottée par endroits, table des titres manuscrite sur la page de garde, sinon intérieur propre.
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"Vigoureux plaidoyer en faveur de la liberté de la presse à la veille du vote de la ""loi scélérate"" du 9 septembre 1835. Cette lettre est adressée à Eugène Janvier (1800-1852), homme politique français, proche partisan de Guizot. Après l'attentat raté de Fieschi (28 juillet 1835) contre Louis-Philippe, dont il attribue la responsabilité à la presse - les journaux de Philippon sont particulièrement visés - , le gouvernement fait voter à son encontre des lois très restrictives. Elles interdisent de fait la satire politique. Tocqueville rentre juste de son second voyage en Angleterre durant lequel il a constaté avec effroi les conditions de vie des ouvriers de Manchester. ""Quoique je doive vous revoir dans très peu de jours, mon cher Janvier, je ne puis résister au désir de vous écrire pour vous faire part de la satisfaction que j’ai éprouvée hier en débarquant en France. Ma première demande, comme vous pouvez croire, a été des journaux. […]"" Il développe une attaque contre Guizot qui vient de prononcer un violent discours contre la presse : ""Je vous avoue qu’en revanche, j’ai été peu édifié de la manière dont a parlé Mr Guizot […]. Sa métaphisique [sic] politique tendant à prouver que la peur entrait pour un élément indispensable dans la moralité humaine m’a causé un dégoût que je ne saurais dissimuler. […] La liberté de la presse peut être considérée sous certains rapports comme une religion. Il n’y a qu’une manière de tuer une religion, c’est de faire disparaître d’un seul coup toutes ses statues, comme on l’a fait au Japon pour le christianisme. […] Je viens dans ce moment d’un pays [l'Angleterre] où j’ai été forcé d’entendre de dures vérités sur la France et malheureusement de les entendre sans y répondre. Je voudrais que les prétendus amis de la liberté raisonnable qui présentent les lois nouvelles puissent écouter ce qu’on dit d’eux de l’autre côté du détroit; non pas les radicaux, non pas les whigs mais les tories eux-mêmes, eux qu’on appellent [sic] les ennemis de la liberté en Angleterre. Il n’y a qu’un cri sur les mesures que le gouvernement français vient de proposer et qui, je n’en doute pas, seront très docilement adoptées par les chambres. […] Les attributions de la chambre des pairs excitent sur tous les plus vives clameurs. Les Anglais comparent hautement cette institution nouvelle à leur fameuse chambre étoilée et je pense en effet qu’il existe plus d’analogie entre ces deux choses qu’entre la Révolution de 1688 et celle de 1830 que Mr Guizot trouvait si semblables."""
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