‎Expansion (Périodique) Economist (Périodique)‎
‎Chine‎

‎Interéditions 1991 190 pages in8. 1991. Relié. 190 pages. Chaque maison cache un secret les murs ont des oreilles mais la bouche cousue. Il faut poser longtemps la joue contre leur sein comme un docteur fiévreux pour les entendre respirer. A Dun-le-Palestel dans la Creuse la maison de famille du narrateur en a si gros sur le c?ur et tant à dire qu'on va la confesser pièce après pièce l'écouter se raconter souvenirs dérangés vérités arrangées les choses et les gens tels qu'ils furent les échos et les ombres qu'il en reste. Elle finira bien par lâcher cequ'elle sait. Elle sait l'histoire d'un père qui lui avait choisi de se taire‎

Reference : 69486
ISBN : 9782729602802


‎french édition - livre de bibliothèque avec couverture plastifiée et étiquette sur dos de tranche de pages quelques marques plis de lecture et/ou de stockage quelques rousseurs sur tranches de page mais du reste en bon état. Envoi rapide et‎

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‎MAP OF CHINA‎

Reference : LCS-18417

‎Rekidai Bunya no Zu Kokon Jinbutsu Jiseki, 歴代分野之図古今人物事跡 ; (Une carte illustrée de la Chine, montrant son peuple et ses monuments passés et présents) Carte géographique monumentale de la Chine publiée sous la dynastie Qing.‎

‎Cette carte murale de la Chine est extrêmement rare. Elle fut exécutée par un maître zen de Shaolin. Datée : 寛延庚午, Kanen, année du cheval = Kanen 3, 1750. Édité par l'érudit de la dynastie Qing Lu Yunhan, 呂君翰, publié par Suwaraya Mohei, 須原屋茂兵, à Edo. Couverture originale en papier bleu, conservée dans un étui à décor floral [21 x 30,5 cm]. 181,5 x 168,5 cm‎


‎[video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2023/11/copy_C560960A-B293-4B37-A744-83E1788964DD.mp4"][/video] Cette grande carte dépliante très rare est dans un excellent état de conservation. Un exemplaire a été ramené en Europe par Siebold et se trouve à la bibliothèque de l'université de Leyde, aux Pays-Bas. Deux autres exemplaires sont connus dans des collections occidentales : A. dans une bibliothèque allemande décrite par Eva Kraft en 1982 et B. dans la collection Beans de l'Université de Colombie-Britannique à Vancouver, Canada (voir bibliographie). L’unique carte originale imprimée de Lu Junhan est beaucoup plus petite que notre carte, 136 x 124 cm et datée de 1679, elle n'est aujourd'hui connue que par l'exemplaire de la Bodleian Library d'Oxford. Notre carte est complète des diverses divisions administratives. Elle peut être considérée comme un document historique de grande valeur, constituant une source de référence précieuse pour l'étude de la géographie historique à la fin de la période Ming, 1368 - 1644, et du début de la période Qing, 1644 - 1912. Elle est finement illustrée des deux capitales impériales de la Chine : Pékin, 北京, la capitale du nord, et Nanjing, 南京, la capitale du sud, ainsi que des treize provinces et de la Grande Muraille (littéralement "Muraille de dix mille milles", 萬里長城) en pointillés, des deux grands fleuves, le Yangzi, 長江et le fleuve Jaune ou Huanghe, 黃河 ainsi que leurs affluents, du lac Dongting, 洞庭湖, dans la province du Hunan, de la plus grande source d'eau douce de Chine, du Grand Canal, 京杭大運河, de la plus longue voie d'eau artificielle du monde, construite vers le début du VIIe siècle, reliant les villes de Pékin et Hangzhou, 杭州, distantes de 1700 km, ainsi que des montagnes sacrées taoïstes et bouddhistes. Le lieu de naissance de Confucius (Kong Zi en chinois, 孔子) 551 - 449 avant J.-C., Qu Fu, 曲阜, est clairement indiqué dans la province de Shandong. Les longitudes et latitudes ne sont cependant pas apparentes. Après le séjour de Matteo Ricci à Pékin, entre 1600 et 1610, quelques cartes réalisées par des érudits chinois ont été dessinées avec des méridiens et des latitudes, mais ces auteurs n'en comprenaient pas pleinement le contenu scientifique. Les déplacements au cours de la période concernée s'effectuant principalement par le biais du réseau fluvial, les routes commerciales ne sont pas représentées sur la carte. Le long texte au bas de la carte décrit les deux capitales et les treize provinces de la Chine, avec leurs noms, la production de riz, de blé, de soie brute et transformée, de coton, de cuivre, de fourrage pour chevaux, de sel, etc. ainsi que les distances entre les provinces. L'illustration de l’embouchure du fleuve jaune sur cette carte est particulière intéressante. Ce long fleuve, berceau de la civilisation chinoise, a changé plusieurs fois de tracé au cours des deux derniers millénaires. Actuellement, il coule vers l'est au nord de Jinan, 濟南, la capitale de la province de Shandong, 山東, et se jette dans la mer de Bohai, 渤海. Notre carte illustre l'embouchure du fleuve plus au Sud, dans la province de Jiangsu, 江苏. Plutôt qu'une erreur cartographique, le tracé du fleuve résulte de ses fréquents changements spectaculaires. Le fleuve a pris son cours actuel dans la seconde moitié du XIXe siècle. Sur le bord est de la carte, de longs textes sont consacrés à la description de l'histoire du Japon, 日本, et de la Corée, 朝鮮. Réimpression japonaise d'une carte imprimée au Henan en 1679, elle mesure 21 x 30,5 cm, gravure sur bois. Cette carte murale de la Chine est extrêmement rare. Elle fut exécutée par un maître zen de Shaolin. Le Shaolin Xi [monastère/temple] est un temple bouddhiste Chán [Zen] situé à Song Shan, près de la ville de Zheng Zhou, dans la province du Henan, à Dengfeng, en Chine. Il était dirigé par le vénérable abbé Shi Yongxìn. Fondé au Ve siècle, le monastère est célèbre pour son association avec les arts martiaux chinois et en particulier avec le Shaolin Kung Fu. Il s'agit également d'un monastère bouddhiste mahayana, plus connu du monde occidental. Le monastère de Shaolin et sa célèbre forêt de pagodes ont été inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2010 dans le cadre des monuments historiques de Dengfeng. Edition rare : réimprimée et publiée au Japon par Katsuragawa Hosan en 1750, d'après l'original chinois de Kangxi 27 [1679]. L'édition chinoise originale est très obscure et impossible à trouver depuis plus de deux cents ans et on pense qu'elle est maintenant perdue pour la postérité. Technique de papier et d’impression : Cette carte fut imprimée à la main sur du papier Washi, également fabriqué à la main. Vue endémique de la Chine ancienne : Cette superbe œuvre à grande échelle couvre un très grand espace, convenant à l'encadrement et à l'exposition. La carte montre une vue complète de toute la Chine, depuis la Grande Muraille au nord, Shanghai, la côte Est, jusqu'aux océans au sud et à l'île de Hainan, et les côtes le long des côtes orientales. Il s'agit d'un ouvrage spectaculaire, montrant chaque province avec ses contours, un grand nombre de noms de lieux, les rivières et les principaux cours d'eau et les montagnes (nommées et localisées pour montrer toutes les terres connues considérées comme faisant partie de la Chine, délimitant le pays et ses frontières extérieures). Le Japon et les autres îles ne sont pas représentés, mais des encadrés avec des notes en chinois sur leur existence et leur emplacement sont bien documentés. La partie inférieure contient un texte sur la population des différentes provinces et d'autres notes. Les régions situées au-delà des lignes traditionnelles de la Chine, c'est-à-dire au nord de la Grande Muraille et à l'Est, sont également représentées. Rareté de la carte et de ses auteurs : Cette carte à grande échelle et véritablement spectaculaire est pratiquement introuvable sur le marché. Les moines du monastère de Shaolin sont les fondateurs de la célèbre école de kung-fu, située dans la province du Henan. Ces prêtres étaient légendaires et les plus craints pour leurs prouesses martiales. Egalement très discrets, il exerçaient cependant une forte influence politique en Chine. Coutumes légendaires du Shaolin Si [temple/monastère] : Les prêtres ayant atteint le niveau le plus élevé de l'art martial du kung-fu étaient invités à participer à une cérémonie de reconnaissance. Ils étaient autorisés à se marquer eux-mêmes en prenant un brasero en fer chauffé au rouge, dont les côtés étaient ornés de longues décorations de dragons du temple. Le marquage était réalisé en serrant le brasero entre leurs avant-bras jusqu'à ce que l'image du dragon soit marquée sur eux. Le Jieba est une autre pratique ancienne, il s'agit d'une cérémonie ancienne au cours de laquelle neuf marques sont brûlées sur la tête à l'aide de bâtons d'encens. En 2007, le gouvernement chinois a partiellement levé l'interdiction qui pesait sur le Jieba depuis 300 ans, permettant ainsi aux personnes mentalement et physiquement préparées de participer à cette ancienne tradition. L'encens ou le moxa est utilisé sur le crâne rasé et brûlé lors d'une cérémonie de dédicace au Si [temple/monastère] de Shaolin par les artistes martiaux les plus habiles. Bibliographie : Kerlen, Catalogue of Pre-Meiji Japanese Books and Maps in Public Collections in the Netherlands, Gieben, Amsterdam, 1996, p. 543, n°1320. Li Xiaocong, Catalogue of pre-1900 Chinese maps seen in Europe, Beijing International Culture Press, 1996, pp.158-159. Kraft, Japanische Handschriften und Traditionelle Drucke aus der Zeit vor 1868, Wiesbaden, 1982, vol. 1.‎

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‎Guignes, Chrétien-Louis-Joseph de.‎

Reference : LCS-17435

‎Voyages à Peking, Manille et l’Ile de France, faits Dans l’intervalle des années 1784 à 1801, par M. de Guignes, Résident de France à la Chine, attaché au Ministère des Relations extérieures, Corrspondant de la première et de la troisième Classe de l’Institut. Edition originale de ce passionnant récit de voyage sur la Chine sorti des presses impériales en 1808.‎

‎Très bel exemplaire à l’état neuf provenant d’une famille princière qui a conservé ces volumes tels que parus il y a 200 ans. Paris, de l’Imprimerie Impériale, 1808.3 volumes de texte in-8 et 1 atlas in-folio de : I/ (2) ff., lxiii pp., 439 pp.; II/ (2) ff., 476 pp.; III/ (2) ff., 488 pp. Atlas : (2) ff., 97 gravures sur 65 planches dont 4 cartes dépliantes.Reliés en plein veau raciné de l’époque, dos lisses ornés de faux-nerfs et d’instruments de musique dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et brun, étiquette de bibliothèque en pieds, coupes décorées, tranches jaspées. Atlas relié de manière uniforme mais en demi-reliure avec petits coins de vélin, dos orné de même que les volumes de texte. Reliure de l’époque.Texte : 197 x 118 mm - Atlas : 415 x 265 mm.‎


‎Edition originale de ce passionnant récit de voyage en Chine.Cordier, Sinica, 2351 ; Brunet, II, 568.« Ouvrage très estimé orné de 97 belles planches : vues, costumes, cartes, etc. » Chadenat, 590.Joseph de Guignes (1749-1845), orientaliste, sinologue et consul de France en Chine, séjourna 17 ans dans ce pays.« M. de Guignes était de retour de ses voyages dès l’an 1801. Il était le fils d’un savant très célèbre pour ses connaissances de la Littérature Chinoise. M. de G. a été longtemps Résident de France à la Chine. Il a même voyagé de Canton jusqu’à Pekin et de Pekin à Canton par une autre route en 1794 et 1795 [...] Voyons donc la connaissance que M. de Guignes a manifestée des caractères et de la Littérature Chinoise dans les trois tomes de ses Voyages... » (A. Montucci, Remarques philologiques sur les voyages en Chine de M. de Guignes).« La Chine est de tous les pays celui dont les historiens et les voyageurs ont le plus diversement parlé. Sa religion, ses lois, ses mœurs, sa politique ont été successivement l’objet des assertions les plus contradictoires... Dans cette divergence d’opinions, les historiens étaient cependant restés d’accord sur deux points ; la haute antiquité, et l’extrême population de la Chine : M. de Guignes, auquel un séjour de dix-sept ans dans ces contrées, a sans doute acquis le droit d’avoir un avis sur ces questions importantes, réfute l’une et l’autre, avec d’autant plus d’avantage, que, versé dans l’étude de la langue chinoise, il se fait une autorité des historiens de cette nation. Je me permettrai cependant de peser ses preuves...Le voyage à Pékin est divisé en trois parties ; dans la première, l’auteur donne un précis de l’histoire ‘ancienne’ de la Chine, à laquelle il aurait pu se dispenser de conserver cette épithète, puisqu’il essaie d’y prouver que la fondation de ce vaste empire, date seulement de la conquête des Tartars-Mogols, l’an 1279 de l’ère chrétienne.La seconde partie a pour objet le voyage de M. de Guignes, à Pékin, et son retour à Kanton. La troisième, et la plus intéressante à tous égards, offre le recueil des observations qu’il a faites sur la nation chinoise pendant sa longue résidence. [...]Le voyage de Kanton à Pékin, n’est, à proprement parler, qu’un itinéraire ; mais l’auteur écrit sur les lieux, il parle des choses qu’il voit, il n’ajoute aucun ornement étranger aux objets qu’il décrit, et dans ce récit, tout simple qu’il est, le lecteur prendra une idée plus juste, plus entière de la Chine et de ses habitans, que dans ces relations de cabinet où l’imagination et l’esprit brillent presque toujours aux dépens de la vérité [...]On ne saurait donner trop d’éloges à la dernière partie de l’ouvrage de M. de Guignes, où se trouve la peinture la plus complète et la plus fidèle du gouvernement, des mœurs, des usages, du commerce et de l’industrie du peuple chinois. On y reconnait partout l’écrivain véridique, l’observateur judicieux qui, pour avoir avancé quelques idées systématiques, sur l’origine de cette nation, ne s’en croit pas moins obligé de rapporter avec exactitude les faits qui paraissent le plus évidemment contredire l’opinion qu’il adopte. [...] Je ne craindrai pas d’affirmer que de toutes les relations publiées jusqu’ici sur ces contrées lointaines, celle de M. de Guignes est la plus propre à faire connaitre et apprécier l’état actuel physique et moral de la Chine et de ses habitans.L’atlas, joint à cet ouvrage, lui donne encore un nouveau prix. Les 93 gravures qu’il renferme, et dont les dessins ont été pris sur les lieux, par M. de Guignes lui-même, ne laissent rien à désirer pour la grâce de la composition et la vérité des détails. L’exécution fait honneur au burin de M. Deseve. Annoncer que cet ouvrage sort des presses impériales, c’est faire l’éloge de la partie typographique...On doit de vifs remerciements à l’autorité et aux amis de l’auteur dont les conseils de publier cet ouvrage ont enrichi l’histoire des voyages d’un ouvrage qui ne peut manquer d’y obtenir un rang très distingué ». (Mercure de France, 1809, vol. 35)Une soixantaine de pages de l’ouvrage sont consacrées aux Philippines et à l’Ile de France. L’atlas comporte 97 estampes finement gravées par Desève d’après les dessins de l’auteur figurant des monuments, vues, festivités, bateaux, costumes, plantes, divinités, notations musicales, etc.Très bel exemplaire d’une grande fraicheur, uniformément relié à l’époque, provenant d’une famille princière.‎

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‎I. [PAEZ, Gaspar / MENDEZ, le Père Alphonse] II. [KIRWITZER, Wencelas Pantaléon] III. [ANDRADE, Antonio de]‎

Reference : LCS-8124

‎I. Histoire de ce qui s’est passé au royaume d’Ethiopie Es années 1624, 1625 & 1626. Tirées des lettres écrites & adressées au R.P. Mutio Viteleschi, General de la Compagnie de Jésus. Traduite de l’Italien en François par un Père de la mesme Compagnie. II. Histoire de ce qui s’est passé au Royaume de la Chine en l’Année 1624. III. Histoire de ce qui s’est passé au Royaume du Tibet. Tirée des Lettres écrites en l’année 1626. Relations écrites par les Jésuites en Ethiopie, Chine et Tibet‎

‎Rare réunion de trois lettres jésuites écrites d’Ethiopie, de Chine et du Tibet. Exemplaire d’une grande pureté conservé dans son vélin de l’époque. Paris, Sébastien Cramoisy, 1629.Soit 3 ouvrages reliés en 1 volume in-8 de : I/ (4) ff., 262 pp. mal chiffrées 252, (1) f.bl. ; II/ (2) ff., 102 pp., (1) f.bl. ; III/ (4) ff., 104 pp. Plein vélin souple de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit. Reliure de l’époque. 168 x 108 mm.‎


‎I/ Première édition de la traduction française de ces relations écrites par les jésuites Gaspar Paez (pour 1624 et 1625) et Alphonse Mendez (pour 1626) envoyés en mission en Éthiopie. Sommervogel, Bibliothèque de la compagnie de Jésus, V, 258 ; Carayon 906. Inconnu à Chadenat, Brunet et Barbier. II/ Première édition de la traduction française de ces lettres adressées de la Chine au Père Mutio Vitelleschi, général de la Compagnie de Jésus. Cordier, Bibliotheca Sinica, 815 ; Chadenat 4896. En raison du soutien qu’il apporte aux missions jésuites en Extrême-Orient, c’est pendant le « mandat » de Vitelleschi que les jésuites connaissent leur âge d’or en Chine. Les lettres présentes dans ce recueil, rédigées par un religieux, exposent ce qui s’est passé dans les missions jésuites en Chine en 1624. L’auteur de cette relation est probablement Wencelas Pantaléon Kirwitzer car il a signé la dernière des lettres. Mais le présent ouvrage a parfois été attribué au Père Darde ou au Père Jean-Baptiste Machault. Les deux premiers chapitres donnent une vision globale de la situation politique de la Chine et des progrès de la religion chrétienne dans ce pays à l’époque. Les autres lettres témoignent de la situation des diverses missions établies à travers tout le pays. Kirwitzer est un astronome et un mathématicien qui entra chez les jésuites en 1606. Il partit en mission en Asie avec d’autres jésuites en 1618, séjourna à Goa et en Chine, où il mourut en 1626. « Curieux et rare recueil » (Chadenat). « Je crois pouvoir attribuer cette traduction au Père Darde… Elle pourrait cependant être du P. J.-B. de Machault » (Sommervogel). III/ Première édition française de la lettre écrite du Tibet par antonio de Andrade, datée du 15 août 1626. Streit V, 310; Cordier BS 2901. Antonio de Andrade, né en 1580 à Oleiros (Portugal) et mort (empoisonné) le 19 mars 1634 à Goa était un prêtre jésuite portugais, missionnaire en Inde et au Tibet. « Il se fit remarquer dès l’origine par la finesse de son esprit et la maturité de son jugement ; c’est du moins ce que nous dit Barbosa. Bientôt il passa dans les missions de l’Inde, et il arriva à Goa dans la première année du dix-septième siècle. Nommé supérieur de la résidence du Mogol, il apprit là qu’il existait au Thibet certains vestiges du christianisme ; ou plutôt il eut connaissance de ces formes extérieures du culte de Boudha, qui ont frappé d’une surprise si grande plusieurs voyageurs par leur analogie avec notre culte. Antonio de Andrade n’hésita pas à entreprendre un voyage immense ; et, revêtu de l’habit mogol, il se dirigea vers le Thibet. Ce qu’il eut à souffrir de privations dans ce voyage difficile serait trop long à raconter : il suffira de dire que, dans les contrées montueuses qui séparent l’Inde du Thibet, il eut à braver un froid assez vif pour que les doigts de ses pieds fussent gelés complètement. Il parvint enfin à Caparanga en 1624, cité qui était alors la résidence du chef militaire du Thibet. On affirme qu’il y prêcha l’Evangile, et qu’il put même édifier un temple à la Vierge, dans la construction duquel les grands de la cour se faisaient un devoir de l’aider : ce qu’il y a de certain, c’est qu’il retourna dans le Mogol, qu’il y alla chercher de nouveaux ouvriers évangéliques, et qu’il pénétra une seconde fois au Thibet, où il fut reçu avec autant d’empressement qu’il l’avait été la première fois. Ce fut alors qu’il fut élu provincial de la résidence de Goa, puis député du saint office. Barbosa prétend que les juifs de Goa lui administrèrent un poison subtil, dont il mourut. » (Biographie générale, II, 545). Antonio de Andrade fut donc le premier européen à traverser l’Himalaya, en 1624. Il faudra attendre deux siècles avant qu’un autre européen pénètre à nouveau dans la ville de Caparangue. Il fonda en 1626 la mission jésuite au Tibet et édifia alors la première église chrétienne du Tibet. Il date sa relation du 26 août 1626, date à laquelle la construction de l’église fut achevée. Il décrit dans son récit les mœurs religieuses et sociales du Tibet de l’époque, ainsi que les cérémonies bouddhistes. Carl Ritter écrivait dès 1833: "Special value attaches to the artless and candid narrative from the fact that the book is rare, that the enterprise was remarkable, and that this geographical source has been left unused for two hundred years; it opened up a mountain region, which recently has had to be scientifically rediscovered." (Die Erdkunde von Asien).Précieux exemplaire de cette réunion de trois lettres jésuites de la plus grande rareté, écrites Éthiopie, de Chine et du Tibet, conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque.‎

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‎LONGOBARDI, Nicola.‎

Reference : LCS-17581

‎Traité sur quelques points de la religion des Chinois. Edition originale de cette étude de la religion des Chinois par le successeur de Matteo Ricci à la tête de la mission jésuite en Chine.‎

‎ Paris, Jacques Josse, 1701.- [Avec] : Copie d’une lettre de Monsieur Maigrot à Monsieur Charmot, du II Janvier 1699 reçue à Paris en Août 1700. Elle montre la fausseté de ce que le Père le Comte a écrit touchant la Religion ancienne des Chinois. 1700.- [Avec] : Suite du journal historique des assemblées tenues en Sorbonne, pour condamner les Mémoires de la Chine.In-12 de (2) ff., 100 pp. ; II/ 88 pp., déchirure p. 25 ; III/ 45 pp. Veau brun granité, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, tranches mouchetées. Reliure de l’époque.157 x 87 mm.‎


‎Edition originale de cette étude de la religion des Chinois par le successeur de Matteo Ricci à la tête de la mission jésuite en Chine.De Backer & Sommervogel IV, 1932; Quérard V, p. 347.« Les Directeurs du Séminaire des Missions Etrangères ont obtenu privilège de faire imprimer d’anciens Traités de divers Auteurs sur les cérémonies de la Chine. Le premier qu’ils font paraitre est celui du P. Longobardi, Jésuite, qui à son entrée dans ce Royaume-là lût les quatre Livres de Confucius, & remarqua que l’idée que divers Commentateurs donnaient de Xangti était opposée à la nature divine. Mais parce que les Pères de sa Compagnie, qui depuis longtemps faisaient la Mission dans ces Pays-là, lui avaient dit que Xangri était notre Dieu, il rejeta ses scrupules, s’imagina que la différence qui se trouvait entre le texte ainsi entendu, & les commentaires Chinois, ne venait que de l’erreur de quelque inerprete, & demeura treize ans dans cette pensée.Après la mort du P. Mathieu Ricci, il fut chargé de tout le poids de cette Mission, & reçut une lettre du P. François Passio Visiteur du Japon, qui l’avertissait qu’en des Livres composés en Chinois par quelques-uns de leurs confrères, il y avait des erreurs semblables à celles des Gentils. Cet avis du P. Passio augmenta les doutes dont son esprit avait été autrefois partagé, & le porta à s’instruire de telle sorte qu’il pût découvrir la vérité.Les fonctions de sa Charge l’ayant obligé depuis à aller à Pékin, il trouva le P. Sabathino de Urbis dans les mêmes scrupules, & s’en entretint avec lui. Pendant le cours de ces disputes le P. Jean Ruiz retourna du Japon, & arriva à la Chine avec un grand défi de voir ces difficultés éclaircies, & ces questions décidées […].Les trois Jesuites travaillerent selon l’intention du P. Visiteur. Les Peres Pantoya, & Banoni prirent l’affirmative, & tâchèrent de prouver que les anciens Chinois avaient eu quelque connaissance de Dieu, de l’ame, & des Anges.Le P. Sabathino prit la négative, & soutint que les Chinois n’ont point connu de substance spirituelle, distincte de la matière, & que par conséquent ils n’ont connu ni Dieu, ni Anges, ni ame raisonnable. Le P. Sabatino prit la négative, & soutint que les Chinois n’ont point connu de substance spirituelle, distincte de la matière, & que par conséquent ils n’ont connu ni Dieu, ni Anges, ni ame raisonnable. Le P. Sabathino envoya ces deux traités au P. Longobardi & aux autres Jésuites de la Chine, pour les examiner & pour en conférer avec les Létrés Chrétiens & avec les Gentils.Au même temps le P. Ruiz en composa un entierement conforme au sentiment du P. Sabathino. Le P. Longobardi reçut dans la suite ces quatre traités, les lut, en confera avec ses confreres de la Chine, & avec les Mandarins Chrétiens, & jugea toujours que le sentiment des Peres Sabathino & Ruiz était le plus sur. Il en conféra encore depuis avec les Docteurs Gentils, & se trouvant parfaitement instruit, composa le traité dont je fais l’extrait.Il y explique avant toutes choses la doctrine des Livres authentiques de la Chine, & après un examen exact du détail de ce qu’ils contiennent, il en conclut qu’il est évident que les Chinois n’ont jamais connu de substance spirituelle, distincte de la matière, comme sont Dieu, les anges, & l’ame raisonnable, & qu’ils ont connu seulement une substance universelle, immense, & infinie, d’où est émané l’air primitif, qui prenant différentes qualités, tantôt par le mouvement, & tantôt par le repos, devient matiere immediate de toutes choses.Tout ceci montre clairement quels sont les esprits que les Chinois regardent comme des Dieux. Selon eux tout ce qui est & tout ce qui peut être vient du Taikie, qui renferme en soi la Li, qui est la matière premiere, ou la substance universelle de toutes choses ; & l’air primitif, qui en est la matiere prochaine. De la Li, en tant que Li, émanent la piété, la justice, la religion, la prudence, & la foi. De la Li qualifiée & unie avec l’air primitif, émanent les cinq élemens avec touts les figures corporelles ; de sorte que suivant la Philosophie Chinoise, toutes choses, phisiques et morales, sortent de la même source.Les Chinois dès le commencement de leur Empire ont adoré les Esprits & leur ont offert quatre sortes de sacrifices. Le premier se faisait au Ciel ; le second à l’esprit des six principales causes, c’est-à-dire des quatre saisons, du chaud, du froid, du soleil et de la Lune, des étoiles, de la pluie & de la sècheresse. Le troisième aux esprits des montagnes & des rivieres, le quatrième aux esprits des Hommes illustres.Les consequences que le P. Longobardi tire de ces principes, sont que tous les esprits que les Chinois adorent sont une même substance avec les choses auxquelles ils sont unis ; que tous ces esprits ont un principe ; qu’ils finiront avec le monde, que ces Esprits, ou Dieux, sont par rapport à leur être d’une égale perfection ; & enfin qu’ils sont sans vie, sans science, & sans liberté.Le P. Longobardi, pour convaincre tout le monde que c’est là au vrai la doctrine des Chinois, rapporte les témoignages de leurs plus fameux Docteurs, qui enseignent qu’il n’y a point d’autres esprits que les choses naturelles.Il prouve dans la 16e Section que les Lettrés sont Athées, qu’ils se persuadent que le monde a été fait par hazard, que le destin y regle tout, & que les hommes après leur mort rentrent dans le vide du premier principe, sans qu’il y ait auncune récompense pour les bons, ni aucun chatiment pour les méchants ; ce qu’il confirme par ce qui lui a été avoué ingenuement par plusieurs Lettrés Payens, & par plusieurs Chrétiens, dans les conferences qu’il a eues avec eux sur ce sujet. » (Le Journal des Savans, 1701, 147-149). Nicolo Longobardi was Ricci's successor as superior general of the mission in China. He raised objections to the use of the Confucianist terms 'Tian' (Heaven) and 'Shangdi' (Sovereign on High) which had been favoured by Ricci as valid terminology for preaching to the Chinese. Longobardi's followers were concerned that the Catholic catechism would be diluted by a Confucianist interpretation, as well as by the ongoing veneration of ancestors. The debate was resolved in 1628 at a convention in Jiading, where it was decided that the veneration of ancestors would be permitted (i.e. it was not a pagan superstition), and the use of Confucian terms was banned. 'Cet ouvrage fut traduit et imprimé par les soins des directeurs des Missions étrangères. La Bibliothèque du Roi en possède un exemplaire avec des notes manuscrites de Leibnitz' (Quérard).‎

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‎Le Comte, Louis.‎

Reference : LCS-17527

‎Nouveaux Mémoires sur l’état présent de la Chine. Première édition complète des "Mémoires sur la Chine" de Louis Le Comte.‎

‎Merveilleux exemplaire réglé et à très grandes marges, complet des 20 estampes et du troisième volume ici en édition originale, revêtu de somptueuses reliures de l’époque en maroquin rouge orné d'un décor à la Duseuil. Paris, Jean Anisson, 1697.[Suivi de :] [Le Gobien]. Nouveaux Mémoires sur l’état présent de la Chine.Paris, Jean Anisson, 1698.3 tomes en 3 volumes in-12 de : I / 1 portrait, (16) ff., 410 pp., 1 tableau dépliant, 18 pl. dont 3 dépliantes ; II/ (2) ff., 435 pp., (9) pp., 2 planches à pleine page ; III/ (16) ff., 216 pp., (2) ff., pp. 217 à 322, (5) ff. Pte. brûlure p. 319 du tome 3. Exemplaire réglé.Maroquin rouge, plats ornés d’un décor à la Duseuil, dos à nerfs richement ornés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque.163 x 94 mm.‎


‎Première édition complète dédicacée au roi Louis XIV des Mémoires sur l’état présent de la Chine du Père Le Comte ; elle se rattache aux différents livres publiés sur les Missions.Le troisième volume parait ici pour la première fois.De Backer, III, 1512.Le Père Louis Le Comte était l’un des six missionnaires mathématiciens envoyés au Siam par la compagnie de Jésus avec l’ambassade du chevalier de Chaumont en 1685.Après être restés 2 ans au Siam sur demande du Prince Phra-Naraï, les missionnaires arrivèrent à Nuing Po le 27 juillet 1687 et à Pékin le 8 février 1688.Louis Lecomte réalise au cours de son voyage d’importantes observations astronomiques décrivant notamment le passage de Mercure sur le disque du soleil en 1690.Nommé d’abord à la mission du Chen Si, il parcourut plus de 2 000 lieues en 5 ans et acquit ainsi une bonne connaissance du pays.Dans ses Mémoires, Louis Lecomte livre ainsi une foule de renseignements très divers et détaillés sur la Chine, encore si peu connue en cette fin du XVIIIe siècle : description géographique des villes et contrées, gouvernement, tribunaux, religion, mœurs, mode de vie, civilité chinoise, éducation, mariages, deuils, commerce, monnaie, industries, climat, canaux, rivières, mode de navigation, pêche des perles, écluses, arbres et plantes, fruits, animaux (rhinocéros, caméléon), jardins, observation sur les éclipses et les comètes. Rentré en France, Louis Lecomte devint confesseur de la duchesse de Bourgogne et prit part à la controverse qui allait durer près d’un siècle entre les jésuites et les missionnaires des Missions étrangères qui prétendaient que certaines des cérémonies pratiquées en Chine devaient être rejetées comme idolâtres.Dans ces « Nouveaux Mémoires » le père Lecomte défendait la position de tolérance de son ordre. « Cet ouvrage contient de très curieux détails sur les mœurs, usages et industries des Chinois. Portrait et planches sur cuivre ». (Chadenat)L’illustration fort séduisante comprend le portrait de l’empereur de Chine Cam-Hy par F. Ertinger, d’un tableau dépliant donnant le « Recueil de tous les mots qui composent la Langue Chinoise » et de 20 planches gravées hors texte, certaines dépliantes représentant les machines astronomiques de l'observatoire de Pékin installées par le père Ferdinand Verbiest (sphère armillaire zodiacale, sphère équinoxiale, Horizon Azimutal, Sextant de huit pieds de rayon, globe céleste, etc.) et des costumes (écolier, soldat, colonel, mandarin, dame en déshabillé), ainsi qu'une intéressante vue d'un artisan actionnant une « machine pour couper l'aimant ».Le troisième volume, qui est rarement joint aux deux premiers renferme « l’Histoire de l’édit de l’empereur de la Chine en faveur de la religion chrestienne avec eclaircissement sur les honneurs que les chinois rendent à Confucius et aux morts par le père Charles le Gobien ».L’ouvrage est dédié au duc de Maine et s’inscrit dans le contexte de relation historique de la querelle religieuse de l’époque.Madame de Maintenon ne possédait que ce troisième volume seul.Merveilleux exemplaire réglé et à très grandes marges, complet des 20 estampes et du troisième volume ici en édition originale, revêtu de somptueuses reliures de l’époque en maroquin rouge orné d'un décor à la Duseuil.L’exemplaire de la Vieuville, incomplet d’une estampe, avec le troisième volume en seconde édition à la date de 1700, fut adjugé 192 500 F par Sotheby’s Monaco le 17 juin 1990.L’exemplaire décrit par Chadenat (2365), possédait le troisième volume à la date de 1702 et était incomplet du tableau dépliant.‎

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