Nathan 1999 16 6x0 8x18 6cm. 1999. board_book.
Reference : 500285729
ISBN : 9782092701195
Bon état
Démons et Merveilles
M. Christophe Ravignot
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Sang de la terre, 1999, in-8 br. (16 x 21), 181 p., 4ème édition augmentée, illustré de photos n. et b. et coul., dessins, ex-dono, bon état.
"Qui n’éprouve pas une tendresse particulière pour cet animal qui n’est pourtant pas un animal domestique mais sauvage. Le plus vieux vertébré de notre pays puisque ses ancêtres ont 230 millions d’années ! Ce livre rend hommage à la tortue d’Hermann, dernière tortue terrestre en France, dont l’avenir n’est pas rose. Menacée dans ses derniers sanctuaires du Var et de Corse (par les incendies, l’urbanisation et le ramassage), elle est le sujet de cet ouvrage de naturaliste, écrit dans l’intention de la faire mieux connaître et d’aider à sa préservation. Petit animal noir et orange de 18 cm de long, tortue discrète sous les taillis de Provence, elle s’accouple et hiberne sous les chênes-lièges depuis des millénaires. Bernard Devaux, fondateur du Village des Tortues de Gonfaron, la côtoie, la soigne, l’élève depuis plus de dix ans. Il traite dans cet ouvrage de l’histoire de l’espèce, de sa biologie, son écologie, son mode de vie, sa nourriture, sa reproduction, son hibernation, des combats chevaleresques entre les mâles… jusqu’aux soins à leur prodiguer en cas de maladie. Mais surtout il insiste sur l’urgence de la préserver. Dame tortue vit paisiblement, malgré les nuisances des hommes, mais si nous n’agissons pas, elle cessera de peupler la Provence dans les années qui viennent. Voir le sommaire sur photos jointes".
Fleurus. 2015. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 50 pages - Nombreuses illustrations couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Caroline la tortue farceuse - Une tortue bavarde - L'homme de bois - Le bon festin - Le lièvre et la tortue - Pour s'amuser : Ma BD : Les aventures de loulou - Mon petit musée : nature morte aux instruments de musique de Pieter Claesz - Parents : une carapace aux milles facettes - Une histoire qui fait du bien Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
3 cahiers manuscrits dont deux brochés (l'un oblong), 1928, 40 ff. et 1943, 36 ff. et l'autre cartonné (recueil de citations). Rappel du titre complet : Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
Très remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
Couverture souple. Carnet 10 x 13 cm. 96 pages.
Livre. Recettes et catalogue de produits pour la pêche de la marque Tortue. Racine Tortue, Sans date. Vers 1950.
1995 Nous avons : 1995. 5 numéros. Année complète. 1996. 5 numéros. Année complète. 1997. 5 numéros. Année complète. 1998. 5 numéros. Année complète. 1999. 4 numéros. Manque le numéro de juin. 2000. 4 numéros. Manque le numéro de décembre. 2001. 3 numéros. Manquent les numéros de novembre et décembre. 2002. 5 numéros. Année complète. 2003. 5 numéros. Année complète. 2004. 5 numéros. Année complète. 2005. 5 numéros. Année complète. 2006. 5 numéros. Année complète. 2007. 5 numéros. Année complète. 2008. 4 numéros. Manque le numéro de juin. 2009. 5 numéros. Année complète. 2010. 2 numéros. Manque les numéros de juin, octobre et décembre. Joints : une carte de voeux pour 2000 signé la tortue lièvre, deux lettres tapuscrites dont une signée (?) à en-tête de la revue adressée à Guy Ducornet et une lettre de ce dernier à la revue. La tortue-lièvre fut la dernière revue du mouvement Phases, mouvement fondé à Paris en 1953 par Édouard et Simone Jaguer. Il exista en parallèle des différents groupes surréalistes existants, collaborant avec la plupart d’entre eux, en particulier avec le groupe parisien autour d’André Breton entre 1959 et 1963. Phases voulait rendre compte des tendances d’avant-garde qui revendiquaient le surréalisme ou l’abstraction comme points de départ, avec toujours comme présupposés la liberté et l’imagination.Ce mouvement s’est beaucoup structuré autour des revues : Phases de 1954 à 1975 et La tortue-lièvre, 80 numéros de 1995 à 2010, ce qui est considérable pour une revue d’avant-garde par essence plutôt éphémère. Animée par Gilles Petitclerc et Pierre Boulay à Montréal, elle fédéra l’activité de Phases pendant une quinzaine d’années. C’est une source précieuse pour découvrir la richesse de ce mouvement dans toute son histoire.