‎Lucien Bodard‎
‎La duchesse‎

‎Grasset 1979 414 pages 1979. Broché. 414 pages.‎

Reference : 500226717
ISBN : 9782246008385


‎Bon état‎

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‎HARDIVILLER, Charles Achille.‎

Reference : LCS-17185

‎Souvenirs des Highlands ; Voyage à la suite de Henri V en 1832 par d’Hardiviller ; Relation, scènes, portraits, paysages et costumes. Offert à S.A.R. Madame la Duchesse de Berri. Le voyage du Comte de Chambord émigré dans les Highlands‎

‎Edition originale du voyage du Comte de Chambord émigré dans les Highlands dédicacée à S.A.R. Madame la Duchesse de Berry. Exemplaire de présent offert à Henri V, Comte de Chambord, exceptionnellement enluminé à la main à son intention. Paris, Dentu, Palais Royal ; Edimbourg, 1835. Petit in-folio de : 137 pp. de texte, 1 portrait d’Henri V à pleine page, 1 fac-similé de la lettre de la Duchesse de Berri à M. d’Hardiviller, 28 lithographies hors texte sous serpente. Relié en plein maroquin vert à grain long, encadrement de filets dorés, fleur de lys aux angles, chiffre H ceint d’une guirlande fleurdelysée au centre des plats, dos à cinq nerfs fleurdelysé, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque, signée de Marchant. 335 x 248 mm.‎


‎Edition originale rarissime dédicacée à S.A.R. Madame la Duchesse de Berry, du voyage du Comte de Chambord emigré dans les Highlands en 1832, lors de son exil qui suivit la révolution de 1830. Exemplaire personnel d’Henri V, comte de Chambord, entièrement enluminé à son intention. Henri-Charles-Ferdinand-Marie-Dieudonné d’Artois, duc de Bordeaux, puis comte de Chambord, dit Henri V, fils posthume de Charles-Ferdinand, duc de Berry et de Marie-Caroline-Ferdinande-Louise de Bourbon-Sicile, naquit à Paris le 29 septembre 1820 après la mort de son père et fut titré duc de Bordeaux ; lorsqu’une souscription publique lui eut offert en 1821 le château de Chambord, il porta le titre de comte de Chambord qu’il échangea en 1830 contre le nom d’Henri V, Charles X et le duc d’Angoulême ayant abdiqué en sa faveur. Il épousa en 1846 Marie-Thérèse-Béatrix-Gaétane, archiduchesse d’Autriche-Este, fille du duc de Modène François IV, et mourut en exil, sans postérité, le 24 août 1883 à Frohsdorf en Autriche. Le volume est l’œuvre du peintre Charles Achille d’Hardiviller (1795-1835). Elève de David, il avait été le professeur de dessin du duc de Bordeaux devenu Comte de Chambord. Il fut lié à son destin et à celui de la duchesse de Berry jusqu’à la révolution de 1830, qui ruina sa carrière. Son œuvre de lithographe, qui commence dès 1821, retrace depuis l’enfance la vie du duc de Bordeaux. On retiendra de cette période deux portraits du duc, l’un pour la duchesse de Berry, l’autre pour la duchesse d’Angoulême ; le portrait de Mlle de Berry ; l’un des quatre tableaux commandés par la duchesse de Berry, représentant les fêtes qu’elle avait données ; Le martyre de S. Etienne (ministère de l’Intérieur) ; Jeanne Hachette (Hôtel de ville, Beauvais) ; Le martyre de S. Donatien et S. Rogatien, pour la ville de Nantes. Hardiviller grava entre 1830 et 1835 de nombreux portraits, parmi lesquels celui de Lafayette, de Sébastien Erard, de Walter Scott, du duc de Reichstadt (d’après Tassaert). Ses dernières œuvres portent la date de 1835. Dans ce somptueux volume, l’artiste dessine maintes fois Henri V devant les paysages des Highlands, seul ou accompagné. Hardiviller dédie son livre à « S.A.R. Madame la Duchesse de Berri ». Le volume contient la dédicace à SAR et la « Lettre de Son altesse Royale Madame la Duchesse de Berri à Monsieur d’Hardiviller » datée « Gratz 27 octobre 1833 ». Le volume se compose de 137 pages de texte écrites par l’artiste relatant le voyage d’Henri V, d’une lettre gravée de la Duchesse de Berry et de 29 lithographies originales merveilleusement gouachées à l’époque. Notre exemplaire est ainsi conforme à l’exemplaire non colorié de la British Library quant au nombre de lithographies. L’on sait que le nombre de lithographies varie selon les exemplaires ; de 32 dans les exemplaires du tirage courant à 29 dans les exemplaires de luxe, d’Hardiviller ayant jugé trois de ses estampes indignes d’orner les exemplaires de présent. Précieux exemplaire de présent imprimé sur grand papier vélin relié en maroquin vert de l’époque au chiffre d’Henri V, comte de Chambord, l’un des rarissimes connus avec l’ensemble des lithographies en somptueux coloris main de l’époque. L’exemplaire porte l’étiquette : « De la bibliothèque du Comte de Chambord (Henri V de France, duc de Bordeaux) né en 1820. Acquise par Maggs Bros Ltd de Londres ».‎

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‎JUCHEREAU DE LA FERTE, dite de Saint-Ignace, Jeanne-Françoise.‎

Reference : LCS-18112

‎Histoire de l’Hôtel-Dieu de Québec. Edition originale de ces annales retraçant le récit de la création à Québec du premier hôpital par les Hospitalières de Dieppe sous les auspices de la duchesse d’Aiguillon, nièce du cardinal de Richelieu.‎

‎« Ces annales sont un des documents historiques les plus précieux que l’on possède. » Montauban, chez Jerosme Legier, et se vend à Paris, chez Claide-Jean-Baptiste Herissant, s.d. [1752]. In-12 de (8) ff., 556 pp., (1) f. Veau brun, filet à froid autour des plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 162 x 91 mm.‎


‎Édition originale de ces annales retraçant le récit de la création à Québec du premier hôpital par les Hospitalières de Dieppe sous les auspices de la duchesse d’Aiguillon, nièce du cardinal de Richelieu. Barbier, II, 686. Chassés de la Nouvelle-France après la chute de Québec aux mains des frères Kirke en 1629, les Jésuites y retournent trois ans plus tard après que le Traité de Saint-Germain-en-Laye (1632) ait rendu à la France sa colonie et, pour un temps, « l’Église canadienne sera missionnaire », avec à sa tête le père Paul Le Jeune. C’est lui qui, en 1634, exprime le besoin d’un hôpital pour soigner les autochtones et les quelques colons qui s’y trouvent. C’est en pensant surtout aux autochtones que le père Le Jeune demandait la venue à Québec de religieuses hospitalières. « S’il y avait ici un Hopital il y aurait tous les malades du pays, & tous les vieillards, pour les hommes nous les secourerons, selon nos forces, mais pour les femmes il ne nous est pas bien seant de les recevoir en nos maisons», écrit-il. L’institution souhaitée était en effet moins destinée aux Français qu’aux autochtones, « sujets à de grandes maladies, et qui n’avaient aucun moyen d’adoucir la misère dont ils étaient accablez surtout dans leur extreme vieillesse». « L’élan mystique qui traverse la France dans les premières décennies du XVIIe siècle coïncide avec le mouvement colonisateur » et il n’est pas étonnant que plusieurs religieuses d’ordres et monastères manifestent un vif intérêt pour le projet du jésuite. Toutefois, les conditions matérielles pour l’établissement de religieuses et l’aménagement d’un monastère-hôpital à Québec sont à toutes fins utiles inexistantes. Le père Le Jeune lance alors nouvel appel mais cette fois il s’adresse aux personnes « capables de supporter financièrement l’entreprise ». La réponse est venue de la cour de France. La duchesse d'Aiguillon, mariée à 16 ans au marquis de Combalet, selon la volonté de son oncle, le cardinal de Richelieu, devient veuve à 18 ans ; elle ne se remarie pas et emploie presque toute sa fortune à soulager les pauvres et à fonder des établissements de charité. À 31 ans seulement, elle est déjà très engagée à ces fins. Elle est notamment la principale fondatrice du grand hôpital de Paris, rappelle l’historien Henri-Raymond Casgrain. Sous la conduite spirituelle de saint Vincent de Paul, promoteur et initiateur de nombreuses œuvres de charité et marquée par sa lecture des Relations des Jésuites, notamment celle de 1635 du Père Le Jeune, la duchesse prend conscience de l’importance des missions canadiennes dans l’histoire de l’Église. En 1636 en effet, la duchesse d’Aiguillon « se résolut de fonder à ses dépens un Hôtel-Dieu ». Et, pour réaliser cet ambitieux projet, elle choisit de faire appel aux Religieuses Hospitalières de l’Ordre de Saint-Augustin, dites alors Filles de la Miséricorde, installées au monastère de Dieppe. « Le Cardinal de Richelieu, son oncle, voulut entrer dans la bonne œuvre, & jusqu’à leur mort ils eurent l’un et l’autre une affection singulière pour cette maison, ils donnerent quinze cent livres de revenu au capital de 20000 liv. à prendre sur les coches et carosses de Soissons qui leur appartenoient, le contrat fut passé le 16 août 1637. ». Le Dr Yves Morin décrit la « jonction des quatre facteurs » qui ont amené la duchesse à exécuter son œuvre : « (…) l’esprit de charité de la duchesse, son influence à la cour par le biais de son oncle, le cardinal Richelieu, sa connaissance de la Nouvelle France grâce aux Jésuites et le rôle essentiel de l'Hôtel-Dieu de Dieppe, un des établissements prééminents en France ». En avril 1639, le roi Louis XIII accorde des lettres patentes pour l’établissement de l’hôpital et mentionne explicitement les motifs religieux de la duchesse. Il y aura aussi un second contrat en 1640 où ces mêmes motifs seront énoncés. Dans sa lettre à Marie Guenet de Saint-Ignace, première supérieure de l’Hôtel-Dieu de Québec, la veille du départ pour Québec des trois Augustines, la duchesse d’Aiguillon écrit clairement que l’Hôtel-Dieu devra être « dédié à la mort et au précieux Sang du fils de dieu répandu pour faire miséricorde à tous les hommes et pour lui demander qu'il l’applique sur l’âme de Monseigneur le Cardinal Duc de richelieu, et celle de Madame la Duchesse Daiguillon et pour tout ce pauvre peuple…». La duchesse obtient de la Compagnie des Cent-Associés une concession de sept arpents dans l’enclos où on avait commencé à bâtir Québec et un fief de soixante arpents dans la banlieue, entre Cap-Rouge et le coteau Sainte-Geneviève, ce terrain qu’on avait désigné sous le nom de Sainte-Marie. Les mères Anne Le Cointre de Saint-Bernard (28 ans), Marie Forestier de Saint-Bonaventure-de-Jésus (22 ans) et Marie Guenet de Saint-Ignace (29 ans), qui deviendra la première supérieure de l’Hôtel-Dieu de Québec, quittent familles et amis, et leur monastère de Dieppe, établi depuis 1285, le 4 mai 1639, à destination de Québec. « De 1739 à 1779, Latour publia une imposante somme de sermons, panégyriques, discours dogmatiques, mémoires liturgiques, canoniques et autres. En quittant le Canada, il avait emporté une copie manuscrite des ‘Annales de l’Hôtel-Dieu de Québec’ rédigées par Jeanne-Françoise Juchereau de La Ferté, dite de Saint-Ignace. Il fit paraître ce texte en 1752 à Montauban, sous le titre d’’Histoire de l’Hôtel-Dieu de Québec’ ». « Dans ses notes bibliographiques touchant les sources de sa propre « Histoire de l’Hôtel-Dieu de Québec », Montréal, éd. C. O. Beauchemin & Fils, tome 4, p. 11, l’historien Henri-Raymond Casgrain écrit à propos de l’« Histoire de l'Hotel-Dieu de Québec », par la mère Juchereau de Saint-Ignace : « Cette Histoire a été écrite d'après les renseignements de la mère (Marie Guenet) de Saint-Ignace et rédigée par la mère de Sainte-Hélène. Une copie de ces annales ayant été fournie à M. de La Tour, doyen du chapitre de Québec, qui retourna en France en 1731, il prit sur lui de les faire imprimer à l'insu de la communauté de Québec. Cette impression se fit sans beaucoup de soin, et il s'est glissé dans l’ouvrage un grand nombre de fautes typographiques. Heureusement qu'on possède encore à l'Hôtel-Dieu la copie originale de la main même de la mère (Marie-André Duplessis) de Sainte-Hélène, et signée par la mère (Marie-André Duplessis) de Sainte-Hélène, et signée par la mère Jeanne-Françoise Juchereau de Saint-Ignace. CES ANNALES SONT UN DES DOCUMENTS HISTORIQUES LES PLUS PRECIEUX QUE L’ON POSSEDE. » Le texte de Jeanne-Françoise Jucheron a été réédité à Québec par Dom Albert Jamet en 1939 sous le titre de « Annales de l’Hôtel-Dieu de Québec, 1636-1716 » ». Précieux exemplaire de ce rare canadiana conservé dans sa reliure de l’époque.‎

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‎DAVILA, Henri-Catherin‎

Reference : LCS-16027

‎Histoire des guerres civiles de France. Contenant tout ce qui s’est passé de plus mémorable, sous le Regne de quatre Rois, François II. Charles IX. Henry III. & Henry IV. Surnommé Le Grand. Jusques à la Paix de Vervins. Escritte en Italien par H.C. DAVILA ; Et mise en François, par I. Baudoin.... Exemplaire de la duchesse de Montpensier de l'Histoire des guerres civiles‎

‎La grande histoire des Guerres de religion. Précieux exemplaire aux armes de la Grande Mademoiselle. Paris, P. Rocolet, 1657. 2 volumes in-folio de : I/ (2) ff.bl., (2) ff. y compris un portrait de l’auteur et un frontispice gravé, (14) ff., 654 pp., (1) f. de privilège, (2) ff.bl. ; II/ (2) ff.b l., (1) f., pp. 655 à 1281, 51 pp. de table, (2) ff.bl. Longue note manuscrite concernant Davila collée sur la garde du premier volume. Maroquin rouge, décor à la Duseuil sur les plats avec fleurs-de-lys aux angles, grandes armes frappées or au centre, dos à nerfs orné de fleurs-de-lys dans les caissons, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 365 x 248 mm. ‎


‎Troisième édition, corrigée et augmentée, de la traduction française de l’Histoire des Guerres civiles de France de Davila « qui eut un grand retentissement et fut plusieurs fois imprimée et traduite en Italien, français, espagnol et latin ». Cette édition française, rare, est restée inconnue de Brunet et Deschamps. Brunet ne cite que l’édition italienne parue la même année. La première édition de cette traduction avait paru chez Rocolet en 1644. L’édition fut imprimée à petit nombre par P. Rocolet, imprimeur et libraire des rois Louis XIII et Louis XIV. Davila (Henri-Catherin), naquit, le 30 octobre 1576, au Sacco, village dans le territoire de Padoue. Il s’est rendu célèbre dans les lettres par son Histoire des guerres civiles de France. Très au fait des guerres de religion, il dit lui-même, au 9è livre de son Histoire, « qu’il était présent, en 1588, à l’ouverture des états de Blois, et si près du roi, qu’il entendit très distinctement tout son discours. » L’année suivante la reine, Catherine de Médicis, sa protectrice, mourut dès le mois de janvier, et Henri III fut assassiné au mois d’août. Malgré l’abjuration de Henri IV, la guerre civile durait encore. Davila se distingua dans plusieurs rencontres ; il eut un cheval tué sous lui au siège de Honfleur, en 1594, et fut blessé en 1597, d’un coup de pertuisane, au siège d’Amiens. La paix s’étant faite en 1598, il fut rappelé à Padoue par son père, qui y était retourné après la mort de Catherine de Médicis. Il ne cessa point de cultiver les lettres et de travailler, dans ses moments de loisir, au grand ouvrage qu'il avait entrepris. Il le fit enfin paraître en 15 livres, sous ce titre « Historia delle guerre civili di Francia di Henrico Caterino Davila nella quale si contengono le operationi di quattro re, Francesco II, Carlo IX, Henrico III et Henrico IV, cognominato il grande », Venise, Tommaso Baglioni, 1630, in-4. « Il n'y a qu'une opinion sur le mérite de Davila, considéré comme écrivain. Son style, exempt des vices qui régnaient de son temps, sans être aussi pur que celui de Guichardin, est plus serré, plus concis et brille en même temps par une admirable facilité. Sa manière de narrer, de disposer les évènements, de les enchaîner l'un à l’autre, d'introduire ses personnages, de les faire agir et parler, de décrire les lieux, les villes, les champs de bataille, les faits d'armes, les assemblées, les conseils, la conduite des négociations, n'est pas moins louable que son style. Il paraît enfin avoir pris des soins extrêmes pour connaître la vérité, l'avoir puisée dans de bonnes sources, et l'avoir dite en général avec franchise. Mais cette franchise n'a pu manquer d'être quelquefois altérée par sa position et ses relations particulières par les préjugés de son pays et de son siècle. Un italien de ce temps-là ne pouvait tenir la balance égale entre les catholiques et les protestants ; un homme qui devait la fortune de sa sœur, de son frère et le commencement de la sienne à Catherine de Médicis, à qui son prénom même rappelait qu'il lui avait été pour ainsi dire consacré dès sa naissance, ne pouvait être un juge impartial de cette reine. » (Michaud). Superbes volumes ornés d’une planche allégorique, d’un portrait de l’auteur, de vignettes et initiales, le tout remarquablement gravé sur cuivre par Grégoire Huret. Précieux exemplaire en maroquin de l’époque aux armes de la Duchesse de Montpensier, Anne-Marie-Louise d’Orléans, dite la « grande demoiselle », fille de Gaston d’Orléans et cousine de Louis XIV. Elle était l’héritière la plus riche de toute l’Europe. « On ne connait généralement la duchesse de Montpensier, la ‘Grande Mademoiselle’, que par le rôle un peu bruyant qu’elle joua dans les événements de la Fronde ; mais à côté de l’héroïne qui rivalisa d’exploits chevaleresques avec Madame de Longueville et la Princesse de Condé, pour s’imposer, les armes à la main, à son cousin Louis XIV, le royal époux de ses rêves, il y a une autre femme, à l’esprit délicat et tendre, éprise de littérature, passionnée pour les belles choses, et dont les livres, heureusement choisis, représentent une des collections les plus remarquables du temps. Anne-Marie-Louise d’Orléans naquit au Louvre en mai 1627. Fille de Gaston d’Orléans et de sa première femme, Marie de Bourbon, duchesse de Montpensier, qui mourut cinq jours après l’avoir mise au monde, elle fut élevée par une gouvernante estimable et pieuse [...] La duchesse de Montpensier était douée d’un esprit brillant. Segrais nous apprend que sa bibliothèque était le rendez-vous des artistes et des poètes et qu’on s’y réunissait à jours fixes [...] La grande Mademoiselle expira le 5 avril 1693, au palais du Luxembourg, âgée de 66 ans[...] Les livres de la duchesse de Montpensier passent rarement dans les ventes publiques et nous n’en connaissons que quelques-uns chez les amateurs [...] Tous sont uniformément revêtus de maroquin rouge... » (E. Quentin-Bauchart). Sur les 79 ouvrages lui ayant appartenu recensés par Quentin-Bauchard, 63 se trouvent aujourd’hui dans des collections publiques. Celui-ci est resté ignoré du bibliographe. Superbe exemplaire dont la reliure, d’une couleur et d’une élégance raffinée, peut être attribuée à l’atelier de Pierre Rocolet, éditeur de l’ouvrage. Il porte sur les titres et à la p. 61 du tome premier le cachet des Orléans. Provenance : Bibliothèques Radziwill (1866, n°1507), Mortimer L. Schiff (II, 1938, n°746) et Sir Abdy (1975, n°79).‎

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‎CICERO, Marcus Tullius Cicero, 103-43 B.C.‎

Reference : LCS-18075

‎Œuvres complètes de M. T. Cicéron, traduites en français, avec le texte en regard. Edition publiée par Jos. –Vict. Le Clerc, ancien professeur de rhétorique au collège royal de Charlemagne, professeur d’éloquence latine à la faculté des lettres. La première et la plus précieuse édition originale collective française des Œuvres de Cicéron somptueusement reliée à l’époque en maroquin rouge de Simier, relieur du roi, aux armes de la Duchesse de Berry (1798-1870).‎

‎Paris, 1821-1825. Paris, Lefèvre, 1821-1825. 30 volumes in-8. Un portrait de Cicéron en frontispice. Maroquin rouge à long grain de Simier, trois volumes (1-2 et 30) signés « Simier. R. du roi », plats ornés d’un riche encadrement composé de filets dorés et de roulettes dorées et à froid avec fleurons d’angle, aux armes de Marie-Caroline de Bourbon-Sicile, Duchesse de Berry (1798-1870) au centre des plats, (Olivier 2554 fer n° 2), dos à nerfs abondamment ornés de motifs dorés et à froid, roulette dorée sur les coupes, grecque intérieure dorée, tranches dorées. Reliures armoriées de l’époque signées de Simier, relieur du roi. 223 x 140 mm.‎


‎Edition originale collective de la traduction des Œuvres de Cicéron en français. C’est la première citée par Brunet (II, 49-50) qu’il décrit ainsi : « Cette édition, fort remarquable sous tous les rapports, mérite bien le succès qu’elle a obtenu. Le texte présente une nouvelle recension, pour laquelle l’éditeur s’est aidé des variantes d’un grand nombre de manuscrits, et des secours que la philologie lui a offerts si abondamment. Des notes latines, placées au-dessous du texte, rendent compte des motifs qui ont fait adopter de préférence telle ou telle leçon. Les traductions des ouvrages de rhétorique, presque toutes nouvelles, sont dues à M. J.- V. Le Clerc, Liez, Gaillard et Burnouf. Celles des discours ont pour auteurs MM. Burnouf, Gueroult, Naudet, Binet, Goubaux et l’abbé Auger : le travail de ce dernier a été revu par l’éditeur, qui a également revu toutes les anciennes traductions recueillies dans sa collection. Pour les lettres familières et les lettres à Atticus, on a conservé les traductions de Prévost et de Mongault ; mais celle des lettres à Quintus, à Brutus, etc., est de M. Le Clerc. Dans les ouvrages philosophiques on retrouve les traductions de Regnier Desmarais, de d’Olivet et du prés. Bouhier, ainsi qu’une partie de celles de Morabin, et les Académiques par de Castillon. M. Le Clerc a traduit les traités de la Divination et du Destin ; les Lois sont de M. Ch. de Rémusat, et le traité des Devoirs est de la traduction de Gallon-la Bastide. Tous les fragments nouvellement recueillis, et qui sont ici réunis pour la première fois, ont pour traducteur M. Le Clerc lui-même. En outre, ce savant éditeur a enrichi son édition d’un discours préliminaire, d’une Vie de Cicéron, traduite de Plutarque, et accompagnée de suppléments extraits en partie de Middleton. Dans le 30ème volume se trouvent plusieurs index, composés d’après ceux d’Ernesti. Enfin M. Le Clerc a joint partout, aux ouvrages de Cicéron, des introductions historiques, philologiques ou littéraires, et des notes critiques et explicatives d'un grand intérêt. Nous ne devons pas oublier, non plus, de citer la Notice bibliographique sur les éditions et sur les traductions françaises des Œuvres de Cicéron, par C. Breghot du Lut et A. Péricaud ; c'est un morceau curieux, placé à la fin du premier volume. » « Cicéron (106-43 avant J.-C) est sans conteste une des grandes figures de la Rome antique, et l'influence de son esprit et de son œuvre, qui a contribué à propager à travers les siècles la culture de l’Antiquité, est restée toujours vivante. » Concetto Marchesi. « [Cicéron] par la supériorité de son intelligence, la magnificence de ses actes, de sa position, de sa vie et de sa réputation, par le fait qu’il a non seulement apporté, mais formé et perfectionné la langue mais aussi la littérature, l’éloquence et la philosophie latines, en les amenant de la Grèce, par le fait également qu’il était, sans discussion, le premier, le plus grand auteur latin, dans tous les genres, dominait à tel point les autres que la langue latine écrite eut la réputation d’être entièrement incluse dans ses œuvres, et que celles-ci firent office d’Académie et Dictionnaire… ». Leopardi. Magnifique exemplaire royal appartenant au tirage restreint de luxe sur grand papier vélin revêtu d’éblouissantes reliures en plein maroquin rouge de l’époque décorées frappées des armes de la Duchesse de Berry, signées par trois fois, sur les tomes 1-2 et 30, Simier relieur du roi. Marie-Caroline-Ferdinande-Louise de Bourbon-Sicile, fille de Ferdinand Ier, roi des DeuxSiciles, et de Marie-Clémentine, archiduchesse d’Autriche, née à Naples le 5 novembre 1798, épousa le 17 juin 1816, Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry, second fils du futur Charles x, qui fut assassiné le 13 février 1820. La duchesse de Berry, veuve à 22 ans, se consacra à l’éducation de ses deux enfants, Louise-Marie-Thérèse d’Artois et Henri-Charles-Ferdinand-Marie-Dieudonné, duc de Bordeaux, né posthume ; très courageuse, elle essaya en 1832 de fomenter en Vendée un soulèvement légitimiste qui échoua ; trahie le 7 novembre de la même année, elle fut enfermée dans la citadelle de Blaye où elle mit au monde une fille qu’elle avait eue du comte Hector Lucchesi-Palli, qu’elle avait épousé secrètement en 1831 ; remise en liberté en juin 1833, elle fut tenue à l’écart par la famille royale et se vit enlever la direction de l’éducation de son fils. Elle vécut à Venise et mourut le 17 avril 1870 au château de Brunsee en Styrie. Cette princesse, aux goûts artistiques très développés, avait d’abord constitué dans son château de Rosny, près Mantes, une luxueuse bibliothèque remarquable tant par le choix des éditions et la richesse des reliures que par l’importance des manuscrits qu’elle renfermait, puis après ses multiples déboires, elle s’était constituée un cabinet choisi de lecture des principaux romans contemporains qu’elle affectionnait particulièrement dans sa retraite autrichienne de Brunsee : Balzac, Dumas, Sue, etc. Ces volumes destinés à être lus étaient alors revêtus d’une reliure en demi-veau, classés dans les rayonnages de la bibliothèque de Brunsee et enrichis de l’ex-libris « Brunsee - A l’index – Ouvrage n° - Volume n° - Armoire – Rayon – Place. » Les tranches de ces volumes sont d’une couleur jaune tout à fait charmante. Provenance : des bibliothèques de la Duchesse de Berry (armes frappées au centre des plats) - Baron Northwick (ex-libris héraldique gravé portant la devise « par ternis supar ». Vente de la collection du baron Northwick, Northwick Park, Christie's 26 mai 1965).‎

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‎MAINTENON, marquise de‎

Reference : LCS-18620

‎Mémoires pour servir à l'Histoire de Madame de Maintenon et à celle du siècle passé, par Mr de la Beaumelle. Augmentée des Remarques Critiques de Mr. de Voltaire, Tirées de son Essai sur l’Histoire Générale. Prestigieux exemplaire relié en maroquin vert aux armes de la duchesse de Berry (1798-1870).‎

‎Merveilleux exemplaire admirablement relié en maroquin vert de la célèbre correspondance de Françoise d’Aubigné (1635-1719). 1757 : 6 volumes in-12. 1758 : 9 volumes in-12. Ensemble 15 volumes in-12, plein maroquin vert, roulette dorée encadrant les plats, armoiries dorées au centre, dos à nerfs, coupes décorées, doublures et gardes de tabis rose, tranches dorées. Reliure armoriée attribuable à Simier, relieur du roi.160 x 92 mm.‎


‎Merveilleux exemplaire admirablement relié en maroquin vert de la célèbre correspondance de Françoise d’Aubigné (1635-1719), petite-fille du poète huguenot Théodore Agrippa d’Aubigné, qui épousa l’écrivain Paul Scarron et devint ensuite marquise de Maintenon par la faveur de Louis XIV. Si les Lettres de Madame de Sévigné jouissent à juste titre d’une plus grande renommée à cause de leur verve colorée, celles écrites par la fondatrice du Collège de Saint-Cyr, et dont la publication n’eut lieu qu’en 1752, l’emportent sur les premières par la clarté et la rigueur du raisonnement. Une jeunesse malheureuse (Françoise d’Aubigné naquit dans la prison où son père était détenu), les luttes spirituelles endurées lors de sa conversion au catholicisme, son mariage avec Scarron un éternel malade qui devait la laisser bientôt veuve, trempèrent le caractère de cette femme courageuse. Elle devait trouver sa véritable vocation dans les tâches d’éducation, auxquelles elle se voua passionnément ainsi qu’en témoigne son ouvrage intitulé Esprit de l’Institut des filles de Saint-Louis. Après son mariage secret avec Louis XIV, qui devait lui permettre de jouer un rôle important dans l’histoire de la Monarchie, elle fut chargée de l’éducation des fils que le Roi avait eus de la marquise de Montespan et put ainsi mettre ses dons en pratique. Ses Lettres révèlent une perpétuelle aspiration au bien et une élévation spirituelle remarquable pour l’époque. Parmi les plus belles, on peut citer l’épître adressée à la fameuse courtisane Ninon de Lenclos (1616-1706), ainsi que celle concernant la Consolation Divine, destinée au propre frère de la Marquise. Non moins dignes d’admiration la lettre à Madame de Maison-Fort, religieuse de Saint-Cyr, sur la vanité du monde et la confiance qu’il convient de mettre en la vertu, et surtout la lettre fameuse composée en 1700 à l’intention de la duchesse de Bourgogne lors de son mariage». Toute cette correspondance constitue un précieux document sur l’éducation des jeunes filles et un témoignage sincère relatif à la vie spirituelle de Madame de Maintenon dans l’ambiance pompeuse de la cour du Roi soleil. Précieux et bel exemplaire relié en maroquin vert aux armes de la duchesse de Berry. Marie-Caroline-Ferdinande-Louise de Bourbon-Sicile, fille de Ferdinand Ier, roi des Deux-Siciles, et de Marie-Clémentine, archiduchesse d’Autriche, née à Naples le 5 novembre 1798, épousa le 17 juin 1816, Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry, second fils du futur Charles X, qui fut assassiné le 13 février 1820. La duchesse de Berry, veuve à 22 ans, se consacra à l’éducation de ses deux enfants, Louise-Marie-Thérèse d’Artois et Henri-Charles-Ferdinand-Marie-Dieudonné, duc de Bordeaux, né posthume; très courageuse, elle essaya en 1832 de fomenter en Vendée un soulèvement légitimiste qui échoua; trahie le 7 novembre de la même année, elle fut enfermée dans la citadelle de Blaye où elle mit au monde une fille qu’elle avait eue du comte Hector Lucchesi-Palli, qu’elle avait épousé secrètement en 1831; remise en liberté en juin 1833, elle fut tenue à l’écart par la famille royale et se vit enlever la direction de l’éducation de son fils. Elle vécut à Venise et mourut le 17 avril 1870 au château de Brunsee en Styrie. Cette princesse, aux goûts artistiques très développés, avait d’abord constitué dans son château de Rosny, près Mantes, une luxueuse bibliothèque remarquable tant par le choix des éditions et la richesse des reliures que par l’importance des manuscrits qu’elle renfermait. ‎

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