‎Suzanne Langlais‎
‎Une ile‎

‎Nous Deux Sans date.‎

Reference : 500226247


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Démons et Merveilles
M. Christophe Ravignot

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Reference : 10790

(1884)

‎[Bagne de l'île Nou - Nouvelle-Calédonie]. Lettre autographe signée de Marin Fenayrou. N°14139. Ile Nou, le 6 Décembre 1884. ‎

‎, , 1884. 4 pp. in-4 manuscrites. ‎


‎Pli autographe cacheté, signé et adressé de l'Ile Nou (Nouvelle-Calédonie) par Marin Fenayrou à son épouse Gabrielle incarcérée à la Maison Centrale de Clermont (Oise).Sombre affaire criminelle qui défraya la chronique. Gérard Oury en fit un film (Le Crime ne paie pas, avec Pierre Brasseur et Annie Girardot, 1961).Les époux Fenayrou avaient été condamnés aux travaux forcés pour le meurtre le 29 mai 1882 de Louis Aubert, pharmacien à Paris, amant de Gabrielle Feynarou, attiré dans un guet-apens dans une maison de Chatou.Le 6 décembre 1884, Marin Feynarou adressa à son épouse cette requête expédiée de l'ile Nou en Nouvelle-Calédonie : Ma chère femme, J'ai été si étonné d'après ta dernière lettre en voyant que tu n'avais rien reçu de Mr le Ministre de la Marine que j'ai écrit tout de suite à la D.tion pour qu'elle daigne m'informer des suites qu'elle avait jugé à propos de donner aux démarches que j'avais faites au mois de mai dernier. Il m'a été répondu que, d'après une récente dépêche, il n'y avait que les condamnés de 1ère classe et concessionnaires qui pouvaient faire venir leur famille dans la colonie. Cette nouvelle m'avait plongé dans une tristesse fort grande, je me demandais quand est-ce finirait cette vie pleine d'incertitudes et de tourments ; j'ai passé pendant quelques jours dans les alternatives d'espoirs et de découragements faciles à comprendre, heureusement que la confiance que j'ai dans l'avenir est fort grande et que j'ai pu grâce à elle chasser de biens noirs soucis et me faire entrevoir que bientôt nos inquiétudes cesseraient et que au milieu de nos chers enfants nous pourrions oublier le passé sinon tout à fait du moins en atténuer l'amertume. Pour cela ma chère femme il faut que maintenant tu fasses toutes les démarches auprès du Ministre de la Marine, afin qu'il daigne notre réunion, exprime lui le désir que j'ai de t'avoir et toi celui de me rejoindre, joins à l'appui s'il le faut ma lettre pour mieux confirmer nos intentions, quand il verra que nos désirs sont mutuels, il pourra j'en suis presque certain, nous accorder une faveur exceptionnelle, surtout voyant que je suis de 1ère classe. Cette nomination à laquelle j'étais loin de m'attendre est venue agréablement me surprendre, comme elle te surprendra toi-même ; voilà toujours un obstacle de moins à surmonter (…) Je ne suis plus à Bourail, j'habite l'Ile Nou, elle est fort agréable ; on aperçoit à deux kilomètres Nouméa le chef lieu de la colonie ; je suis occupé comme écrivain. Tu vas sans doute te demander le motif de ce changement, je n'en sais rien moi-même, je l'attribue (ce qui du reste est facile à comprendre) à ce que je n'étais pas de 1ère classe. Ce changement m'a été fort possible et quoique sachant bien que je n'occupais ce poste que par faveur et que je n'y avais aucun droit, je l'ai quitté avec beaucoup de regrets mais aussi avec beaucoup de résignation. Depuis quelques temps mes idées se sont modifiées par rapport aux enfants, je ne sais pas si tu ne ferais pas mieux de les emmener avec toi, je ne puis t'expliquer les raisons qui me font agir ainsi (…) voilà deux ans et demi que je ne les ai embrassés (…). ‎

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Reference : 2893

(1812)

‎[Île Maurice - Île de la Réunion - St-Pierre de la Martinique. Registre de correspondances. Londres, Paris].‎

‎, , 1812-1816. In-4 de (26)-154 pp. couvertes d'une écriture fine, régulière et très lisible (environ 30 lignes par page), [98] ff. vierges, le tout sur papier filigrané et réglé horizontalement, cuir de Russie fauve, dos lisse, encadrement de guirlande et semis de croisillons à froid sur les plats, tranches marbrées (reliure du XIXe siècle) ‎


‎Ce registre manuscrit de correspondance, couvrant la période du 26 mai 1812 au 26 septembre 1816, constitue une source précieuse pour l'étude des échanges commerciaux et des dynamiques politiques de l'époque napoléonienne et post-napoléonienne. Bien que l’identité précise de l’auteur demeure incertaine, une tradition attribue ces lettres à un membre de la famille Falligan, influente lignée gantoise qui a marqué l’histoire de la ville de Gand par son hôtel particulier situé sur le Kouter, place emblématique de la cité.Organisation et contenu. Le manuscrit s’articule en deux volets distincts :Un registre alphabétique des correspondants, présenté sur des feuillets à onglets latéraux, permettant une navigation rapide dans le corpus.La minute des lettres expédiées, principalement rédigées depuis Londres (155 des 156 lettres), à l’exception de la dernière, écrite depuis Paris. Ces correspondances, rédigées pour l’essentiel en français, parfois en anglais, traitent majoritairement de sujets commerciaux et financiers : expédition de factures, connaissements, états financiers, comptes rendus d’affaires, ou encore le suivi des cours commerciaux. Les correspondants sont localisés pour la plupart aux Antilles (notamment en Martinique), à l’île Bourbon (aujourd’hui l’île Maurice) et à l’île de France (La Réunion).Correspondance personnelle et contexte historique.Cependant, certaines lettres se distinguent par leur caractère personnel, en particulier celles adressées à M. de Montbrun Desbassyns et à Mme Sophie de Montbrun, apparentés à la famille créole Panon Desbassyns, établie dans les Mascareignes depuis le XVII siècle. Richissimes propriétaires terriens, ces correspondants occupent une place centrale dans le réseau de relations de l’auteur. Le ton adopté dans ces lettres suggère une relation de proximité familiale, peut-être celui d’un père ou d’un frère de Sophie de Montbrun. Outre des considérations commerciales, ces missives abordent des sujets variés, notamment l’actualité politique européenne.L’analyse des lettres de novembre et décembre 1812 révèle les opinions tranchées de l’auteur sur la Campagne de Russie et sur Napoléon Bonaparte, qu’il désigne ironiquement comme "le grand empereur" ou "le petit caporal". En émigré royaliste exilé, il exprime une satisfaction palpable face aux revers de l’armée impériale :« Vous verrez par les papiers que ses succès en Russie lui ont coûté cher, que malgré tous ses efforts, il n'a pas encore rompu l'armée russe » (4 novembre 1812).« Les choses ont bien changé de face en Russie, et l'orgueil du petit caporal doit être terriblement rabaissé par la retraite qu'il est obligé de faire et que l'on pourrait appeler à plus juste titre une fuite plus qu'une retraite. Nous sommes tous ici dans l'admiration des Russes par le dévouement dont ils donnent des preuves tous les jours. » (23 décembre 1812).Un retour à Paris.Après une pause de deux ans dans sa correspondance, l’auteur reprend l’usage du registre avec une lettre datée du 23 juin 1814, toujours envoyée de Londres. Sa dernière contribution, rédigée le 26 septembre 1816, témoigne de son retour à Paris, marquant ainsi la fin de cette riche documentation.Ensemble, ces lettres offrent un témoignage unique sur le commerce, les relations internationales et les sensibilités politiques d’un émigré français de l’époque, ancré dans les réseaux économiques et sociaux des Mascareignes et des Antilles. ‎

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EUR1,500.00 (€1,500.00 )

Reference : 44367

(1822)

‎[Île de La Réunion (Île Bourbon). Nantes]. Correspondance manuscrite.‎

‎, , 1822-1870. Environ 550 lettres. ‎


‎Correspondance au long cours des familles Massion et Berneval, armateurs et négociants à Nantes et sur l'Île Bourbon au XIXe siècle. Cet ensemble de lettres à caractère familial, principalement rédigée par Mlle Cythie Berneval entre 1822 et 1870 (†), est exclusivement adressé à son cousin « Mr Constant Massion chez Mr Gicquel aîné négociant à Nantes » qui sert de messager - les noms des navires (« La Sémillante », « La Jeune Mathilde » etc.) chargés du transport du courrier sont précisément consignés : « Je t'enverrai une lettre pour mon bon père mais si d'ici là un navire partait, je t'en prie mon bon ami charge le de quelques lignes qui tranquilliseraient ce bon père et lui permettent une prochaine lettre de moi. Je tiens beaucoup à ce que tu fasses partir le plus tôt possible mon petit mot du jour ». Les patronymes Massion et Berneval sont attachés à la ville de Nantes dès le XVIIIe siècle comme armateurs et pour le second à l'île de la Réunion selon la correspondance expédiée à partir de 1837 de Saint Denis de Bourbon, Bras-Panon, Champ Borne Saint André. « Le port de Nantes devint l'un des principaux ports du royaume de France. Les négociants nantais investissent alors massivement dans la traite. (…) la Constance décharge à Nantes en 1822 plusieurs produits venus de Santiago de Cuba à la consignation de Louis Massion et fils, armateurs, dont 68 balles de coton à leur requête (Adla, feuille commerciale de Nantes, le 20 novembre 1822). La même année, Louis Massion et fils sont responsables de l’armement de deux négriers à destination de Santiago de Cuba, la Dryade et la Félicie » (Bernardo Monnerat, L’Atlantique et Nantes à l’époque de la traite illégale vers Cuba, 1789-1831).Joël Rilat, Ces Messieurs de Nantes, 2018, tome III, p. 108 (Massion et Berneval). ‎

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EUR2,800.00 (€2,800.00 )

‎BAISSAC (Charles).‎

Reference : 39829

(1885)

‎Conférence sur les contes populaires créoles de l'île Maurice par M. Charles Baissac.‎

‎Port-Louis, Typographie du Cernéen, 1885. 1 feuille in-plano (68 x 48,5 cm) repliée. ‎


‎Supplément au Cernéen du lundi, 22 juin 1885.Contient deux contes, en créole : Zistoire Bonhomme Flanquére, Zistoire Iève Couroupas.Conférence imprimée sur six colonnes dans le quotidien mauricien Le Cernéen du professeur de français au Collège de Port-Louis Charles Baissac (Port-Louis 1831-1892), poète et traducteur du créole mauricien, auteur d'une Étude sur le patois créole Mauricien, de Récits créoles, Le folklore de l’Île Maurice (Ryckebusch, 453-455) : « Il y a six ans au moins que la pensée m’est venue de réunir en un corps d’ouvrage, pour les sauver d’une destruction imminente, fatale, tout ce qu’a produit de contes, de chansons, de sirandanes, notre ancienne population créole (…) Voilà donc plusieurs années que j’ai ouvert cette enquête sur notre littérature populaire ». Une édition séparée sortie des mêmes presses fut publiée la même année (in-16, 52 pp.). Le Cernéen journal d’opinion mauricien fut créé en 1832 par Adrien d'Épinay (1794-1839) avocat et homme politique, fondateur de la Société royale des arts et des sciences de l'île Maurice. Exemplaire timbré et libellé à l’adresse parisienne ("169 boulevard Haussmann") du sculpteur et caricaturiste Prosper d'Épinay (fils d’Adrien d'Épinay fondateur du Cernéen) né le 13 juillet 1836 à Pamplemousses (Île Maurice) et mort le 23 septembre 1914.Inconnu à Ryckebusch ; Ioana Vintila-Radulescu, Le Créole Français (1975) p. 168.Très rare. Unique exemplaire au Catalogue collectif de France (BM Grenoble, édition séparée). ‎

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Reference : 41552

(1780)

‎[Roman manuscrit XVIIIe]. Les Campagnes fertiles de l'île de Karzilika avaient été longtemps ravagées par les inondations d'une mer presque toujours en tourmente.‎

‎S.l.n.d., , (c.1780). Manuscrit petit in-4 (15 x 20 cm) de (187) pp. à 19 lignes par page, veau marbré, dos lisse orné, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches marbrées (reliure de l'époque). ‎


‎Roman manuscrit inédit et anonyme, représentatif du courant sentimental qui parcourut une grande partie du XVIIIe siècle, de Manon Lescaut (1731) à Paul et Virginie (1788).« Les campagnes fertiles de l'île de Karzilika avaient été longtemps ravagées par les inondations d'une mer presque toujours en tourmente ».Histoire des amours contrariées d'Athénaïs et Henry, ce dernier retrouvé enfant sur une plage de l'île imaginaire de Karzilika après le naufrage du navire où périt sa famille et recueilli par Ildefonse « souverain de tout le pays (qui) faisait sa demeure à Rozilly capitale de l'Empire ». Quand le héros, à 19 ans, « devint éperdument amoureux d'Athénaïs », ses malheurs commencèrent. Non seulement Rubert, le père d'Athénaïs « ne consentirait jamais à donner sa fille à un homme dont il ne connaissait pas les aïeuls » mais elle fut promise à l'empereur qui devint ainsi le rival de son protégé et le fit enfermer. S'ensuivent une correspondance par "tourterelle", l'évasion du héros "recueilli par Zorabel et sa fille charmante Euphrasie" tandis que le roman sentimental tourne au picaresque.Intéressante pièce littéraire manuscrite en tout point anonyme, probablement rédigée par un homme de lettres maîtrisant l'art du récit dans une veine sentimentale et picaresque qui contribua à la formation du roman moderne en Europe. Manuscrit en reliure d'époque sans titre ni ponctuation, parfois annoté en marges, d'une petite écriture fine et serrée, quelques biffures. ‎

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