Minedition 14 6x1 4x18cm. Sans date. Relié.
Reference : 500201638
ISBN : 9782354133115
Bon état
Démons et Merveilles
M. Christophe Ravignot
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Amsterdam, imprimé pour Jacques Keins, 1638. 3 tomes en 1 vol. pet. in-4°, [16]-176, [7- 1 bl.]- 59-[3 bl.], [2]-64 pp., jolies vignettes sur bois sur les titres, qqs lettrines et culs-de-lampe (qqs pâles mouill. marginales, traces de moisissures sur les liminaires, pet. travail de vers en fond de cahier sur qqs ff., qqs taches et ff. lég. brunis, bloc texte en bon état néanmoins, état très correct). Rel. de l'ép. : plein vélin à couture apparente, dos lisse titré à la plume (rel. défr. et frottée, solide, garde blanche sup. part. dérel.).
INTROUVABLE ouvrage qui traite de la mort, sa raison d'être, ses causes et effets justifiés et éclairés par les Saintes Écritures (l'allongement des jours d'Ezechias, Abraham, Benjamin, pourquoi nos jours sont abrégés par la volonté de Dieu qui détermine nos jours ici bas, que rien n'est causal, que la mort est bonne pour les enfants de Dieu, etc.). Les second et dernier tomes, étudient le sacrifice d'Isaac, du rapport de Dieu et ses enfants, l'attitude ou les plaintes que les hommes peuvent avoir envers la mort et ses raisons, etc. # Caillet iii-8930 (Plus de photos sur simple demande).
Paris jeudi 4 avril [1889] | 12.50 x 20 cm | 4 pages sur un double feuillet
Lettre autographe signée de Pierre [Louÿs], adressée à son père, quatre pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier blanc.Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Cette lettre a été expédiée par le jeune Pierre Louÿs alors qu'il fait ses études au lycée Janson-de-Sailly (Paris - 16e). Il s'agit vraisemblablement de l'une des dernières lettres de Pierre Louÿs à son père, dix jours avant le décès de celui-ci :«Sais-tu qu'avant quinze jours je serai auprès de toi ? [...] Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces ?» La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes: «Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale de Pausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon, Pierre Louÿs) Pierre Louÿs n'a que neuf ans lorsque sa mère décède brusquement. Le père confie dès lors son éducation à son frère Georges, de vingt ans son aîné et Pierre le rejoint alors à Paris où il fréquente l'Ecole Alsacienne puis le lycée Janson-de-Sailly. Malgré le peu d'affection que lui montre celui-ci, le jeune homme écrit toutes les semaines à son «cher papa», résidant à Dizy-Magenta près d'Epernay. Le jeune homme s'enquiert de sa mauvaise santé: «Puis-je espérer que d'ici là tu auras repris un peu de forces? Sans doute. Ton eczéma, nous le souhaitons, n'aura pas augmenté; et les feuilles vertes qui commencent à poindre te donneront peut-être de l'espoir à toi-même, pour un mieux l'été prochain.» Le «mieux» ne viendra hélas pas, et Pierre Philippe Louis rendra son dernier soupir le 14 avril 1889. En attendant, Pierre Louÿs donne des nouvelles de la famille, plus précisément de Germaine, la fille de sa sur Lucie: «J'ai été aujourd'hui rue de la Santé prendre des nouvelles de Germaine. J'ai trouvé la petite opérée en très bon état, très gaie et bien portante. Elle était levée, et jouait par terre. [...] Enfin j'ai terminé ma journée en allant chez ma tante Marie et chez Elisabeth. Tout le monde va bien dans les deux maisons...» Comme à son habitude, toujours soucieux de décevoir son père, il lui transmet finalement ses résultats scolaires: «je retourne demain au lycée (Georges t'a-t-il dit que j'avais été second en Anglais?)» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Rome s. d. [circa 1990] | 13.50 x 21 cm | une page recto-verso
Lettre manuscrite signée de Jean-François Lyotard adressée au critique d'art Georges Raillard, ami et spécialiste de l'oeuvre de Joan Miro et d'Antoni Tapies. "La Flèche ce 26 XII, mon cher Raillard, à mon tour de m'excuser : fin de trimestre chargée, inspection de Bridoux, et enfin un coup de claque assez vif - de là mon grand retard à vous répondre. Votre passage ici nous a été très agréable, et vous ne savez pas qu'on a pas tous les jours un maurrassien à se mettre sous la dent. (A ce propos nous avons ces jours-ci, Filioux, Durand et moi, fait la chasse à Letourneau dans le département, lui apportant la contradiction dans plusieurs réunions - très amusant.) Quant à Ruelle, rien de nouveau. Nous marchons ici avec Gendrot et Lagarde. Cela rend pas trop mal me semble-t-il l'explication des chaussures rouges de Mme de Guermantès par un cyrard moyen vaudrait une longue description - vous devinez. Merci de votre invitation. Je ne dis pas que nous n'irons pas un jour faire un petit pélerinage autunois. Ma femme se joint à moi pour vous adresser, mon cher Raillard, nos sentiments très cordiaux. JFLyotard." Pliures inhérentes à l'envoi postal. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Champrosay s. d. [1840-1860] | 13.50 x 20.10 cm | une page sur un feuillet remplié
Lettre autographe du peintre Eugène Delacroix à son ami le baron Félix Feuillet de Conches, chargé du protocole au sein du ministère des affaires étrangères sous Charles X et Louis Philippe. Une page à l'encre noire sur un feuillet remplié, adresse autographe au verso. Restes de cachet et tampons postaux en date du 7 octobre. Le peintre écrit à son ami Feuillet de Conches, écrivain distingué aux livres appréciés, qui amassa également une belle collection d'oeuvres d'art et d'autographes dans son appartement de la rue Neuve-des-Mathurins auquel cette lettre est adressée. Superbe missive pleine d'humour du peintre, enchanté de sa retraite champêtre loin de Paris. "EugèneDelacroixs'installe à Champrosay, au bord de la forêt de Sénart, en région parisienne, à partir de l'été 1844. Il consigne dans son journal les impressions que lui inspire la nature lors de ses promenades régulières dans la campagne. Il exécute de nombreuses esquisses, retravaillées par la suite dans ses grandes compositions. Mais il peint également des paysages plus ambitieux, qui témoignent de l'importance que prend pour lui, durant ses années de maturité et de vieillesse, l'observation d'une nature désormais regardée pour elle-même." (MuMa) "Je vous réponds tard, cher Feuillet, mais vous m'excuserez : je vous prometsun Gros, très heureux de l'ajouter à la collection. Je vous plains de vivre loin des champs. Si nous étions encore au temps des Métamorphoses d'Ovide je pourrais me croire en danger de me voir un de ces jours changé en arbre. Je suis fou de ces arbres innocents et si beaux et la nature humaine d'autre part perd tous les jours dans mon estime. J'en sépare comme de raison les amis comme vous et le peu de gens qui conservent un peu de raison. Je vous embrasse en attendant cet hiver Eug. Delacroix" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Benjamin Duprat | Paris 1847 | 14 x 22.5 cm | Broché
Deuxième édition et la seule complète (cf. Cordier, Sinica, 1430) Dos fendu comportant de petits manques angulaires, rousseurs éparses. Il y est traité des établissements d'instruction, des concours et de l'instruction publique sous les différentes dynasties. On trouve en appendice des notes sur la méthode usitée en Chine pour étudier la prononciation des caractères, sur l'organisation de l'administration chinoise et sur un recueil de questions pour les aspirants aux grades littéraires. Deux mémoires en un volume en pagination continue. L'ingénieur Edouard-Constant Biot (1803-1850), fils du mathématicien Jean-Baptiste Biot, fut aussi l'élève de Stanislas Julien, devint en peu de temps un sinologue exceptionnel, dont les travaux sont toujours utilisés de nos jours. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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