Sans date.
Reference : 500179410
Bon état
Démons et Merveilles
M. Christophe Ravignot
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S.l., Robert Laffont / Coll. ''Biographies sans masque'', (1994). Un vol. au format in-8 (242 x 144 mm) de 476 pp., broché.
L'ouvrage s'agrémente de cahiers photographiques. ''Céline a joué sa vie sur ses haines. Elles sous-tendent son oeuvre. Son antisémitisme n'est que l'aspect grimaçant d'un racisme biologique auquel il a adhéré de toute sa force par-delà les comédies et les palinodies. Sûr d'avoir l'horrible vérité pour lui, il s'est très tôt convaincu qu'on voulait sa mort physique, littéraire. Cela l'autorisait à vouloir celle des autres et justifie tous les travestissements. Cent ans après la naissance de Louis Destouches, il est enfin possible de faire la part du vécu et du transposé. Réapparues, Élisabeth Craig, Karen Marie Jensen racontent la genèse de Voyage au bout de la nuit, les ruptures, l'or du Danemark. La masse de lettres qu'il a écrites permettent de suivre sa vie, souvent au jour le jour. Chacun les a gardées. On les a retrouvées en Australie, à Londres, au Maroc, en Californie ou chez ses éditeurs ; celles aussi adressées à Robert Le Vigan, qui fut forcé de les vendre, ou celles encore que Je suis partout renonçait à publier en 1942 et 1943, pour excès racistes. Sentiments, passions, argent, ces lettres racontent une histoire bien différente de celles qu'il a écrites ou inspirées. Ni peuple ni pauvre, Céline, mais accablé d'orgueilet constamment humilié. Aussi désireux de réussite que de revanche. De Baden-Baden à Sigmaringen, en passant par Rambouillet, la caserne, la prison, les toits de Copenhague ou le château Scherz, voici le tissu de la fiction, et comment se crée la biographie imaginaire où Ferdinand raconte ce que sent Louis Destouches : son histoire symbolique. Mais cet ouvrage est en même temps la première biographie critique de Céline. Elle suit le rythme du vécu, jusqu'à la dernière mise en scène, à Meudon. Ni fou, ni saint, mais persécuteur persécuté. Un grand écrivain, au style nourri de passions et de phobies, le seul qui, par le miracle de la langue au-delà des options politiques, unisse gens de culture et grand public. À travers Céline, le siècle se raconte ; il est le seul à en avoir rendu les débats, les déchirements, les drames et les bonheurs.'' Dos légèrement ridé. Du reste, belle condition.
Paris, La Table ronde, (1986). Un vol. au format in-8 (242 x 154 mm) de 367 pp., broché.
''Cette biographie vivante et pittoresque rejette à la fois le portrait d'un énergumène inconscient et l'image plus élaborée d'un Céline révolté. Cet essai propose une interprétation sans complaisance et cherche à restituer à Céline son véritable visage ; se plaçant au-delà des préventions politiques ou du conformisme littéraire''. Dos ridé. Marque brune au premier plat, allant en s'estompant aux trois premiers feuillets. Discrète plissure angulaire au premier plat. Du reste, très belle condition.
Actes sud 2019 336 pages 14 48x23 88x2 54cm. 2019. Relié. 336 pages.
Très bon étatn proche du neuf
Non renseigné. . In-4. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 62 bons de commande en feuillets sur Céline - Quelques annotations à l'encre sur les bons, n'altérant pas la lecture. Certains bons sont en double et d'autres découpés. Non daté.. . . . Classification Dewey : 0-GENERALITES
"Portrait photographique en couleurs de Céline - Bon de commande de cartes postales - Vient de paraître - Anthologie Céline sous la direction de Paul Chambrillon - Bibliothèque Céline - Autour de Céline - Voyage au bout de Louis-Ferdinant Céline par son chat Bébert - Journée Céline - Dossier de presse L'église de L.-F. Céline - Céline musicien - Dossier Voayge au bout de la nuit - Milton Hindus, L.-F. Céline tel que je l'ai vu - Etude sur ""Voyage au bout de la nuit"" - Céline l'homme de ma vie, F. Morel - Céline, le musicien Céline...- Actualité de Céline.... Classification Dewey : 0-GENERALITES"
Copenhage 10 avril [1947] | 22.50 x 28.40 cm | 6 pages sur 3 feuillets
Très longue lettre autographe signée "Dest" au docteur Tuset et à Henri Mahé, datée du 10 avril [1947] à Copenhague, 130 lignes à l'encre bleue sur six pages pleines, corrections et soulignements de la main de l'auteur. La date indiquée par l'auteur du 10 mars est erronée, Naud n'acceptant de défendre Céline qu'en avril 1947. Pliures inhérentes à la mise sous pli ayant provoqué d'infimes déchirures sans manque de texte. Affaibli par son exil, Céline se réfugie dans sa correspondance où les multiples évocations du passé constituent des repères qui le rattachent à la vie. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus à Korsør, au Danemark. Epuisé par son isolement, Céline tente de maintenir un contact permanent avec son cercle d'amis français et parmi eux, le docteur Augustin Tuset, figure autour de laquelle gravite le monde des arts de Quimper, «cette petite Athènes au bord de l'Odet». La période d'exil permet à Céline de renouer avec le monde de l'avant-guerre ressurgissant à travers les abondantes listes de noms parfois non identifiés: «et Mme. Le Gallou? Et votre assistante? Et Desse? [...] Et les frères confitures, et leur grand-père divin! et Le Floche? Et Rosbras? [...] Et Troulalaire? Et notre si gentille crêpière. Je n'en aurais pas fini». Les différentes époques de la vie de Céline s'entrecroisent dans la correspondance du Danemark, donnant à la mémoire un rôle à la fois néfaste et salvateur pour l'auteur: «Je suis inépuisable aux souvenirs. L'atroce est que je n'oublie jamais rien. Il faudrait bien que j'oublie certaines choses [...] Ah Marie Bell, mes amours! [...] elle était vraiment extraordinaire dans Armide! Ces choses-là ne s'oublient pas. Tout est poésie!». L'écriture de la lettre épouse le fil de la pensée de l'auteur, n'effectuant aucune transition entre les sujets: «Maria le Bannier nous écrit souvent. Je l'aime bien. C'est un tempérament et tout un trésor de Bretagne. Et Saudemont? Vers quelles ivresses? Serre bien la main de Pipe. Affection à Stève. [...] comment va la mère de Madeleine? Nous parlons souvent de la «Puce». Leur pauvre petite chatte... » Aucune affaire n'est épargnée par la soif de Céline de retrouver les repères familiers dans sa solitude où finit par poindre la fatigue qui l'accable: «Jusqu'où vont nos souvenirs...» A l'instar de plusieurs autres missives de la correspondance danoise, cette lettre est destinée à deux interlocuteurs: le docteur Tuset, mais aussi le peintre Henri Mahé, qui présenta d'ailleurs le premier à Céline. Le ton change significativement lorsque l'écrivain, s'adressant à son ami de longue date, quitte cette bienveillance nostalgie pour laisser éclater sa colère: «[...] prévenez Henri que Karen est à rayer une fois pour toutes!». Ici s'ouvre le long et virulent récit de l'un des tournants principaux de l'épopée du Danemark. Céline avait, avant son exil, confié de l'or à la danseuse Karen Jensen (dédicataire de L'Eglise). Assistée d'Ella Johansen, cette dernière mit des appartements à la disposition des Destouches qui s'y réfugièrent à leurs sorties respectives de prison. Dépositaires de l'or de Céline dont la réserve diminue de manière suspecte, les deux femmes sont ici violement prises à partie: «Elle [Karen] et son amie se sont comportées comme des sorcières de Macbeth et en plus pillardes, canailles. Des monstres. Elles ont littéralement torturé la pauvre Lucette. Deux mégères en délire [...] Son amie Johansen, ivrogne aussi hystérique, méchante, envieuse, un monstre.». Céline va même jusqu'à les comparer à «Landru [...] plus timides, plus sournoises, mais textuelles». La colère doublée de frustration de Céline n'épargne personne, pas même sa propre fille: «La mienne d'enfant, Colette, végète à Paris, la pauvre conne» L'exil mais surtout la période de prison que Céline a endurée lui fournissent une source intarissable de fureur qui lui inspire des lignes aussi percu
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