FRANCE LOISIRS / LAFFONT ROBERT 2008 13x20x2cm. 2008. Relié.
Reference : 500166129
ISBN : 9782298012019
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Sans lieu, , (c. 1830). 2 vol. in-8 manuscrits à pagination continue de (1)-922 pp. à 19 lignes par page, veau brun granité, dos lisse orné, filet et frise dorés d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Manuscrit inédit d’un roman épistolaire écrit vers 1830 dans lequel une mère accompagne ses filles qui par le récit de leurs vies sentimentales puis matrimoniales attendent ses conseils : « Chère maman, pourquoi n’ai-je pas reçu ta lettre un jour plus tôt, elle m’eût déterminé à ne pas commettre une imprudence qui j’espère n'aura aucune suite (…) Voilà donc mon Adèle l’enfant de mon coeur qui commence sans qu’il y ait positivement de sa faute, à éprouver les peines du mariage, le mal est fait il s’agit donc actuellement de le réparer ».Entièrement composé de lettres avec mention de dates non millésimées, ce roman achevé et mis au propre (quelques rares biffures) qui met en scène plusieurs personnages dont les correspondances se croisent, observe toutes les règles du roman épistolaire, genre perpétué au début du XIXe siècle par Mesdames de Genlis, de Duras, de Souza, de Krüdener puis remis au goût du jour par George Sand sous la Monarchie de Juillet avec Jacques (1834). « Ces romans ont en commun de poser l’éternelle question romanesque du mariage en l’historisant fortement. (…) Au début des années 1830 on constate un nouvel engouement, teinté d’ambivalence, portant diverses explorations du roman épistolaire, soit du côté de la monodie et du journal intime (Balzac, Le Lys dans la vallée), soit dans une désinvolture ironique à l’égard de ses contraintes, et leur combinaison avec d’autres structures énonciatives (Gautier, Mademoiselle de Maupin) soit dans une mise au service de l’essai (Sand, Lettres d’un voyageur) » (Christine Planté).Sous le titre calligraphié Ce que peut la vertu ou Correspondance d’une mère avec sa fille fut ajouté à l'époque la mention « Livre écrit et composé par Madame de Courcelle, mon excellente bonne maman » qui semble inconnue par ailleurs et ne doit pas être confondue avec l’auteur un siècle plus tôt de l’Avis d'une mère à son fils et à sa fille (1728), Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles marquise de Lambert (1647-1733). Manuscrit en reliure d’époque d’une grande lisibilité, témoin inédit du paysage littéraire de la Monarchie de Juillet.[Christine Planté, Sand et le roman épistolaire : variations sur l'historicité d'une forme. in Littérature, n°134, 2004. George Sand : « Le génie narratif ». pp. 77-93].
Paris, Dentu, 1892. 2 vol. in-8 de XII-569 ; 576 pp., 6 portraits hors-texte de Letizia Bonaparte, mère de Napoléon, 1 fac-similé, demi-maroquin brun, dos orné à nerfs, couverture conservée (reliure moderne).
Édition originale. Fac-similé et 6 portraits hors-texte de Letizia Bonaparte, mère de Napoléon. Biographie de Maria Letizia Bonaparte (1750-1836) mère de Napoléon Ier par le chirurgien militaire et député des Hautes-Pyrénées Hippolyte Larrey (1808-1895) fils du célèbre chirurgien de la Grande Armée le baron Dominique Larrey. Ex-libris manuscrit sur le titre de départ daté Paris 1917. Bel exemplaire.
, c. 1800, in-8, 372 pp, Basane marbrée de l'époque, dos lisse orné de symboles chrétiens, tranches jonquille, Précieux recueil manuscrit reproduisant des lettres inédites de la soeur Jeanne des Anges (1602-1665), supérieure des Ursulines de Loudun, écrites à la suite de la retentissante affaire des possédées de ce couvent (1634-1637). Le volume est soigneusement rédigé à l'encre, sur feuillets réglés au crayon. Le compilateur, un anonyme du début du XIXe siècle, a choisi des lettres datées de 1638 à 1663. Parmi les correspondants se trouve M. Laubardemont, à qui Jeanne des Anges écrit de janvier 1638 à janvier 1648 : Jean Martin de Laubardemont (1590-1656), avait été l'ordonnateur du procès d'Urbain Grandier. Elle évoque auprès de lui, ses visions et les "marques" (stigmates) que lui envoie son "saint Ange". D'autres lettres sont adressées à la mère Angélique de Saint François, ursuline à Loudun; à M. Duplessis-Ravenel, conseiller au siège présidial de Rennes; à Marguerite Péchard, religieuse de la Visitation de Rennes; à la marquise de Boisferrier; à Claude Sain, procureur du roi; à l'influente religieuse Madame Du Houx; à Suzanne le Bréton, religieuse de la Visitation; etc. La supérieure des Ursulines de Loudun y prodigue des conseils spirituels, partage ses réflexions mystiques, évoque sa santé et les stigmates qui lui sont renouvelés; des entretiens rapportés évoquent encore des apparitions dont ont été témoins des religieuses du couvent en 1644. La plupart des lettres de Jeanne des Anges n'ont pas été éditées : elles sont dispersées dans les archives de la Visitation du Grand Fougeray (Ille-et-Vilaine) et à la Bibliothèque Mazarine de Paris*. Seules ses lettres au père Saint-Jure** et à Mme Du Houx*** ont été publiées. Possédée puis délivrée des démons de Loudun, Jeanne des Anges devint porteuse de stigmates et de miracles : sa réputation se répandit jusqu'à la Cour. Avec son conseiller spirituel Saint-Jure, elle entreprit la rédaction de son autobiographie, qui ne sera publiée qu'en 1886 (Légué et Gilles de la Tourette). En parallèle, elle entretint une abondante correspondance avec les mystiques de son temps, jusqu'à la maladie qui la rendit paralytique. Objet de vénération de son vivant et dans les décennies qui ont suivi sa mort en 1665, Jeanne des Anges est devenue, petit à petit, une figure troublante ou ridicule, puis finalement l'incarnation de l'hystérique, tel que le XIXe siècle a caractérisé les malades se disant victimes de possessions. In fine, le manuscrit présente un "Recueil des lettres du père Seurin de la Compagnie de Jésus" : Jean-Joseph Surin (1600-1665), conseiller spirituel de Jeanne des Anges. En tout, 17 lettres, non datées, sont adressées à sa "très chère soeur" Jeanne des Anges. Surin avait joué un rôle essentiel dans l'exorcisme qui avait délivré la religieuse. Ses lettres évoquent ses passions et tournements, les épreuves envoyées par Dieu, sa santé corporelle et spirituelle, ou encore son voyage en Bretagne. Ex-libris de N[icole] H[ebecourt] représentant un diable railleur. Charnières fendillées. Bon état intérieur. * Molinier, catalogue des manuscrits de la Bibliothèque Mazarine, n° 1209. ** "Extrait des lettres que la mère Jeanne des Anges, supérieure des Ursulines de Loudun, a écrites au père Saint-Jure, de la Compagnie de Jésus, son directeur ". In Legué et Gilles de la Tourette. Soeur Jeanne des Anges, supérieure des Ursulines de Loudun, XVIIe siècle : autobiographie d'une hystérique possédée, d'après le manuscrit inédit de la bibliothèque de Tours. Bibliothèque diabolique de Bourneville. Paris, Aux bureaux du Progrès médical, 1886 : pp. 256 et suiv. *** "Correspondance de Jeanne des Anges et Mme du Houx (1652-1664)". In Elisabeth Goldsmith et Colette Winn. Lettres de femmes. Textes inédits et oubliés du XVIe au XVIIIe siècle. Paris, Champion, 2005 : Couverture rigide
Bon 372 pp.
Paris, Simeon Piget, 1647. In-4 de 14-602 pp., 1 gravure hors texte, vélin dur, dos à nerfs, pièce de titre papier (reliure de l'époque).
Quatrième édition revue et corrigée, illustrée d'une gravure hors texte en regard du titre de départ, de la première biographie qui connut un grand succès depuis la première édition de 1644, de Jeanne Françoise Frémiot de Chantal (1572-1641) fondatrice avec saint François de Sales de la congrégation de la Visitation Sainte-Marie en 1610. L'auteur et futur évêque d'Évreux Henri Cauchon de Maupas du Tour (1604-1680) utilisa pour la rédaction de son hagiographie les Mémoires sur la vie de sainte Jeanne Françoise de Chantal de la Mère de Chaugy qui n'étaient pas encore connus à l'époque (publiés tardivement au XIXe siècle).Ex-libris manuscrit XVIIIe sur le premier contreplat du monastère Notre Dame de Charité à Vannes ("Du mtere de N. Dame de Charité de Vannes Donné à Valurce" ?).Collation conforme à l'exemplaire de la BnF (notice n°FRBNF30910465) dont la seule illustration en regard du titre de départ est différente. Feuillet de titre sali couvert d'une large biffure à l'encre du temps ; feuillet D4 restauré, large et pâle mouillure, exemplaire sans le feuillet blanc Eeee4.Bourgeois André, III, 1580.
, , 1740 ca. Manuscrit in-4 à l'encre brune de (2)-203 pp. de 4 à 30 lignes par page, veau havane, dos orné à nerfs, titre encadré en capitales dorées sur le plat supérieur, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Premier historique manuscrit du régiment d'infanterie de La Couronne attribué à André Borne de Gagères (1740-1812) par Oscar de Poli qui le publia en 1891. C'est la deuxième version princeps connue avec la copie citée par Oscar de Poli dans son introduction - établie au XVIIIe siècle dans une reliure proche de notre exemplaire et titrée à l'identique sur le plat supérieur RÉGIMENT DE LA COURONNE (p. XL) ; selon Poli, les « Manuscrits de M. de Gagères, lieutenant-colonel du génie » étaient conservés dans les archives du château de Beauvoir (arrondissement de Montbrison), résidence du comte de Courtin de Neufbourg. Contient : 1. Etat et filiation du Régiment de la couronne créé en 1643 sous le nom de la Reyne-mère, la filiation ne commence qu'en 1670 n'ayant pû trouver des Etats plus anciens. 2. Etat des dix compagnies du Régiment de la Couronne dont six ont été créées en 1692 pour former le second btaillon de Limousin et le troisième de la Reyne lors de la reduction des bataillons de campagne à treize compagnies de 55 hommes chacune… en may 1722 et la 4e en 9bre 1734 3. Etat-Major, Rang d'ancienneté de Messieurs les Capitaines du Régiment de la Couronne à Commencer du 14 février 1705 4. Etat des Capitaines du Régiment de la Couronne qui ont été tués, placés, abandonnés, ou qui sont morts depuis l'année 1695. 5. Règles du Service de Campagne du Régiment de la Couronne. 6. Conventions de Mess.rs les Capitaines du Regiment de la Couronne concernant ceux qui seront placés par la cour ou ceux qui se retireront chez eux avec pension ou sans pension. 7. Recueil de ce que l'on a appris de la création du Régiment de la Couronne et des actions et lieux où il s'est trouvé. Cette dernière partie constitue l'historique depuis la création du régiment sous l'appellation « de la Reine Mère » en 1643 jusqu'en 1740 tandis qu'il fut renommé en 1666 régiment de Genlis puis régiment d’Artois, enfin régiment de La Couronne en 1673.Exemplaire annoté en 1920 (la signature autographe au bas de la page 2 est difficilement déchiffrable) - qui renseigne et complète la copie : « Ce manuscrit a été publié en 1891 par le vicomte de Poli dans son histoire de régiment de la Couronne. En juillet 1920, j'ai eu en communication par Nourry, libraire à Dijon, un historique manuscrit de ce régiment. C'est un cahier cartonné de 101 figures numérotées mesurant 22 x 29 centimètres, et qui n'ajoute pas grand chose au livre publié. Le libraire en veut 100 fr., je le lui retourne après avoir ci-après copié ce qui suit, en reprenant un peu plus haut, afin de montrer la différence des textes ».Cachet ex-libris « Henri Debard ». [Voir : Les Régiments d'Autrefois : Le Régiment de la Couronne (1643-1791) annales et documents recueillis par le Vte Oscar de Poli, Paris, Conseil héraldique de France, 1891].Manuscrit militaire rare sur l'un des régiments royaux les plus prestigieux créés au XVIIe siècle.