L'Ecole des loisirs 1998 1998.
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Démons et Merveilles
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Précieux exemplaire d’une grande pureté conservé dans sa reliure de l’époque. Paris, Werdet, 1er juin 1836. 2 tomes reliés en 2 volumes in-8 de: I/ (2) ff., 4 pp. pour la Chronique de Paris, lv pp., 325 pp., (1) f. de table ; II/ (2) ff., 344 pp. y compris la table. Demi-chagrin vieux rouge à coins, dos à nerfs ornés de filets dorés, tranches jaspées. Dos très légèrement plus clairs. Etui. Reliure de l’époque. 194 x 126 mm.
Précieuse édition originale de l’une des œuvres les plus recherchées de Balzac. Carteret, I, 72; Clouzot, Guide du bibliophile, 14; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, 202-203. «Rare et très recherché.» (Clouzot, 14). Dans ce grand roman d’amour, un peu à part dans l’œuvre de Balzac, l’écrivain, transposant dans une idylle aussi pure que passionnée son amour pour Laure de Berry, se remémore souvenirs d’enfance et de jeunesse et se fait le chantre ému de sa Touraine natale: «Ne me demandez plus pourquoi j’aime la Touraine; je ne l’aime ni comme on aime son berceau, ni comme on aime une oasis dans le désert, je l’aime comme un artiste aime l’art… sans la Touraine, peut-être ne vivrais-je plus». Le premier tome de cette édition originale reprend, avec de nombreuses variantes, le texte qui a commencé à paraitre dans «La Revue de Paris» du 22 novembre au 27 décembre 1835. Le roman est précédé de l’important«historique du procès auquel a donné lieu le Lys dans la vallée» qui n’a pas été maintenu dans les éditions postérieures. Balzac avait en effet confié la prépublication de son roman à la Revue de Paris. Ayant appris que Buloz, le directeur de cette revue, avait vendu à son insu à la Revue étrangère de Saint-Pétersbourg des épreuves du Lys dans la vallée, Balzac refusa de lui livrer la fin du roman. Furieux, Buloz intenta un procès à l’auteur. Après cinq pénibles mois, Balzac obtint satisfaction, et le roman parut début juin, précédé de cette mordante «Histoire du procès auquel a donné lieu ‘Le Lys dans la vallée’». Le retentissement de ce procès assura un succès immédiat au roman: 1800 des 2000 exemplaires imprimés furent écoulés le jour même de la mise en vente. «Le procès dont l’historique se trouve au commencement du tome I avait été intenté à Balzac par M. Buloz, directeur de la Revue de Paris, où a paru une partie du Lys dans la vallée. Balzac se plaignait de la publication de son roman à Saint-Pétersbourg, en octobre, alors que le premier feuilleton du Lys dans la vallée n’a paru à Paris que le 23 novembre. Balzac gagna son procès et le jour de la mise en vente, 1800 exemplaires furent enlevés, sur 2000 qui avaient été tirés» (Vicaire, 202-203). Précieux exemplaire d’une grande pureté conservé dans sa reliure de l’époque. L’exemplaire Hayoit, lavé et en reliure moderne, fut vendu pour 75000 francs à la vente Sotheby’s du 29 juin 2001 (soit environ 12000 €).
Rare édition originale dans sa reliure d'origine du seul grand roman d’amour de Balzac. Paris, Werdet, 1er juin 1836.2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ (2) ff., lv pp., 325 pp., (1) f. de table ; II/ (2) ff., 344 pp. y compris la table. Demi-toile bleue à coins, dos à lisses, pièces de tire de maroquin bordeaux, coiffes légèrement frottées, couvertures jaunes imprimées conservées, non rognés. Reliure de la fin du XIXe siècle.223 x 136 mm.
Précieuse édition originale, l’une des plus recherchées parmi les œuvres de Balzac.Carteret, I, 72 ; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, 202-203.« Rare et très recherché. » (Clouzot, Guide du bibliophile, 14).Dans ce grand roman d'amour, un peu à part dans l'œuvre de Balzac, l'écrivain, transposant dans une idylle aussi pure que passionnée son amour pour Laure de Berry, se remémore souvenirs d'enfance et de jeunesse et se fait le chantre ému de sa Touraine natale : « Là se découvre une vallée qui commence à Montbazon, finit à la Loire, et semble bondir sous les châteaux posés sur ces doubles collines ; une magnifique coupe d'émeraude au fond de laquelle l'Indre se roule par des mouvements de serpent. A cet aspect je fus saisi d'un étonnement voluptueux que l'ennui des landes ou la fatigue du chemin avait préparé - Si cette femme, la fleur de son sexe, habite un lieu dans le monde, ce lieu, le voici.L'amour infini, sans autre aliment qu'un objet à peine entrevu dont mon âme était remplie, je le trouvais exprimé par ce long ruban d'eau qui ruisselle au soleil entre deux rives vertes, par ces lignes de peupliers qui parent de leurs dentelles mobiles ce val d'amour, par les bois de chênes qui s'avancent entre les vignobles sur des coteaux que la rivière arrondit toujours différemment, et par ces horizons estompés qui fuient en se contrariant. Si vous voulez voir la nature belle et vierge comme une fiancée, allez là par un jour de printemps...En ce moment, les moulins situés sur les chutes de l'Indre donnaient une voix à cette vallée frémissante, les peupliers se balançaient en riant, pas un nuage au ciel, les oiseaux chantaient, les cigales criaient, tout y était mélodie. Ne me demandez plus pourquoi j'aime la Touraine ; je ne l'aime ni comme on aime son berceau, ni comme on aime une oasis dans le désert, je l'aime comme un artiste aime l'art.., sans la Touraine, peut-être ne vivrais-je plus. »« Le Lys dans la vallée tient, parmi l'œuvre de Balzac, toute proportion gardée, la place du Cantique des Cantiques dans la Bible ; c'est la montagne des aromates du Liban transplantée au sein de la Touraine, et la magnificence des poésies orientales prodiguée pour un amour obscur. L'auteur a fait à son lys une lumineuse atmosphère avec les souffles tremblants de la brise, les rougeurs pudiques de l'aurore et les brumes bleuâtres de l'encens ; il a trouvé pour le peindre de ces tons blancs comme en ont les anges de Swedenborg (…) Cette histoire psychologique, dont les événements consistent en un serrement de main furtif, une inflexion de voix plus ou moins attendrie, un battement de cœur aussitôt étouffé, demandait, pour être fixée sous la forme du roman, l'immense puissance de cristallisation que possédait Balzac ; lui seul a pu en faire un livre ». Théophile Gautier.Précieux exemplaire de cette édition originale rare, très grand de marges car non rogné (hauteur : 223 mm), relié avec les couvertures jaunes imprimées conservées.
Précieux exemplaire sur papier vélin, très grand de marges car non rogné, conservé dans son cartonnage d’origine. Stuttgart, Paris, imprimerie et librairie de Firmin Didot, 1822-1827. In-plano de viii pp., 20 pp., 13 ff. d’explication des planches, 64 planches numérotées à pleine page dont 5 en couleurs, 29 pp. de texte, 14 planches à pleine page. Cartonnage vert d’éditeur, dos lisse avec une pièce de titre en maroquin rouge, non rogné. Reliure de l’époque. 710 x 517 mm.
Première et unique édition de cet « ouvrage de référence sur l’art, la culture et l’architecture antiques de la vallée du Nil » selon le catalogue du Royal Institute of British Architects. Graesse, Trésor de livres rares, 34 ; Blackmer 656 (avec 4 planches en couleurs seulement). Cet ouvrage aux dimensions impressionnantes, proposant « le relevé le plus complet de son temps des antiquités nubiennes », parut en treize livraisons entre 1822 et 1827. « Ce bel ouvrage a été publié en 13 livrais., dont la dernière est double : chaque livrais. coûtait 18 fr. – Pap. vél. 36 fr. » (Brunet, II, 1501). « The standard work on the ancient art, culture and architecture of the Nile Valley, and the most complete pictorial record of Nubian antiquities of its day'; 'most of the engravers whose work is seen here also worked on Description de l'Egypte, to which the present work was intended to be an informal adjunct” (RIBA 1180). « Le principal mérite de cet ouvrage - la suite de la ‘Description de l’Egypte’ – c’est d’être le complément nécessaire de toutes les études sur les anciens habitants de la vallée du Nil ; le second, c’est d’indiquer, avec une précision toute nouvelle, le lien qui unit les évolutions du goût en architecture et la marche de la civilisation chez un peuple ; joignez à cela la reproduction de dessins fidèles, accompagnés d’un texte rédigé par deux grands érudits, Letronne et Niebuhr. Né à Cologne le 14 juin 1790, Francisque-Christian Gau vint à Paris en 1809, pour y étudier l’architecture. Ses maîtres furent Debret et Lebas. En 1817, il saisit l’occasion qui lui était offerte d’aller en Egypte, et, grâce à la protection d’un médecin allemand et de notre consul Drovetti, il trouva moyen de pénétrer en Nubie ; là, il put mettre à exécution le projet, conçu depuis longtemps, de donner une continuation aux travaux archéologiques de la commission d’Egypte, en dessinant les monuments qui bordent le Nil au-dessus de la seconde cataracte. De retour en France, et après avoir terminé les deux derniers volumes du grand ouvrage de Mazois sur Pompéi, il abandonna la théorie et l’histoire pour la pratique, et, s’étant fait naturaliser, il obtint de la ville de Paris d’importants travaux,. Nous ne citerons que l’église Sainte-Clotilde, dans le faubourg Saint-Germain... Gau est mort à Paris en 1853. » (Vinet, 215). « Prix de la livraison : 16 fr. papier fin, et 36 fr. papier vélin. L’existence de monumens égyptiens dans la Nubie était connue depuis longtemps : quelques relations de voyages, principalement celle de Norden, n’avaient laissé aucun doute à cet égard. Lors de l’expédition d’Egypte, des circonstances impérieuses empêchèrent les savans français de s’avancer au-delà de Philé, et de compléter ainsi leur belle et inestimable collection des monumens égyptiens, en fournissant des moyens précieux de comparaison entre ceux de l’Egypte et ceux de la Nubie. Depuis, quelques voyageurs se sont avancés plus ou moins dans la vallée supérieure du Nil ; mais ils se sont contentés de décrire les monumens sans les reproduire par le dessin ; or, un monument qui n’est que décrit est connu bien imparfaitement... M. Gau, architecte habile, élève de l’école française, plein d’ardeur et de courage, conçut le projet de remplir l’importante lacune que la commission d’Egypte avait été contrainte de laisser dans son travail. Après s’être bien familiarisé, par l’étude des monumens de la haute Egypte, avec le caractère de l’architecture égyptienne, il remonta le Nil jusqu’à la seconde cataracte ; et c’est en descendant ce fleuve qu’il dessina et mesura vingt-un monumens du plus haut intérêt. Les trois premières livraisons de cet ouvrage ont paru, et justifient pleinement l’opinion qu’en avaient conçue tous ceux auxquels M. Gau avait montré ses beaux dessins, faits avec un choix, un goût remarquables, touchés avec une finesse singulière, et, par-dessus tout, offrant ce caractère de naïveté qui garantit une fidélité parfaite. Il était facile de voir que l’auteur, habitué à rendre exactement ce qu’il a sous les yeux, n’avait point mis des formes de convention à la place de celles des figures originales. Sous son crayon, les sculptures égyptiennes ne ressemblaient point à des sculptures grecques ; c’étaient bien là ces profils, souvent hardis, presque toujours incorrects, cette roideur, cette uniformité constante, cette absence totale de formes justes et gracieuses, caractères auxquels on reconnait sur-le-champ les découpures monotones qu’on appelle ‘bas-reliefs égyptiens’. La perfection des dessins de M. Gau a passé dans les gravures que contiennent les trois premières livraisons de son ouvrage ; les artistes distingués auxquels il en a confié l’exécution, ont répondu à son attente. Les planches ombrées sont d’un effet harmonieux ; le burin en est ferme et sûr : les vues pittoresques, si bien choisies par M. Gau, sont rendues avec goût et esprit ; et les dessins d’architecture et de sculpture offrent une précision et un fini qu’on ne saurait trop louer. Voilà pour la partie matérielle ; si le reste de l’ouvrage se continue comme il est commencé, ce sera un des mieux exécutés qui existent en ce genre... M. Gau a pris Philé pour point de départ, et il remonte le Nil du nord au sud ; ainsi les derniers dessins de son ouvrage seront des vues de la seconde cataracte... Le texte de cet ouvrage sera en grande partie rédigé par M. Niebuhr, qui doit donner l’explication des inscriptions nombreuses que M. Gau a recueillies dans son voyage. L’échantillon que ce savant distingué a donné de son travail dans ses ‘Inscriptions nubienses’, fait désirer vivement d’en voir la totalité. D’après un prospectus récemment publié, M. Gau annonce qu’il développera dans son texte plusieurs propositions importantes pour l’histoire de la philosophie des arts ; il croit pouvoir établir que toute l’architecture d’Egypte a ses types dans les monumens de la Nubie, depuis les premières ébauches grossièrement taillées dans le roc, jusqu’aux derniers édifices construits sous les Ptolémées... M. Gau annonce son ouvrage comme ‘pouvant faire suite’ à la grande description de l’Egypte : nous ne craignons pas d’affirmer qu’il en est une ‘suite indispensable’. Sans prétendre établir aucun parallèle entre deux ouvrages, dont l’un a été publié avec tous les moyens et toute la magnificence qu’un gouvernement seul pouvait déployer, l’autre entrepris par un seul homme, et avec les simples ressources de particuliers amis des arts, nous pouvons assurer que celui de M. Gau, parfaitement bien conçu, disposé dans des proportions plus petites et commodes, réduit aux objets essentiels et d’un intérêt véritable, présente, avec plus d’unité dans le plan, une exécution non moins parfaite et jusqu’ici beaucoup plus égale ». (Letronne, Journal des Savans, Janvier 1822, pp. 285 à 293). Le présent ouvrage renferme 64 planches à pleine page montrant plus de 180 vues, plans, coupes, élévations, détails architecturaux, dont 5 coloriées, ainsi que 14 planches d'inscriptions accompagnées d'une étude épigraphique de Niebuhr complétée par Letronne, et 13 belles vignettes placées en tête de l'explication des planches, dont 2 en couleurs. La plupart des artistes qui gravèrent ces dessins, réputés très fideles, participèrent également à l'illustration de la Description de l'Egypte, dont le présent volume constitue une suite officieuse. Précieux exemplaire sur papier vélin, très grand de marges car non rogné, conservé dans son cartonnage d’origine.
Pau, Auguste Bassy, circa 1841-1844, in-folio, 10 lithographies en couleurs dont un titre illustré, Demi-veau à coins, plats de toile chagrinée noire, titre doré en long sur dos fileté et titre en doré au premier plat, Magnifique ouvrage "édité et lithographié par Auguste Bassy à Pau" et "imprimé par Lemercier à Paris" dont il existe très peu d'exemplaires, avec plusieurs tirages et des combinaisons de planches différentes. Cet exemplaire comprend par ordre d'apparition : "Souvenir des Eaux-Bonnes | Souvenir des Eaux-Chaudes - Retour d'une chasse à l'Izard | Costumes pyrénéens - Danse aux Eaux-Bonnes | Pauvres à Louvie (Vallée d'Ossau) | Costume des Eaux-Bonnes ( x 4 pl.) | Guide aux Eaux-Bonnes." Les trois premières planches sont des scènes de genre présentées à l'horizontal ; les six dernières planches avec un ou deux personnages en costumes sont présentées à la verticale et numérotées de 1 à 6. Toutes les planches de ce recueil sont signées par Eugène Devéria (1805 - 1865), dessinateur et peintre, très apprécié de ses contemporains. Parisien, il fit son apprentissage auprès de son frère aîné Achille (1800-1857), peintre et lithographe renommé. Eugène devient célèbre dès l'âge de vingt-deux ans en exposant La Naissance d'Henri IV au Salon de 1827 du Louvre, oeuvre qui marqua définitivement les esprits, en particulier ceux de la jeunesse romantique de son temps notamment Théophile Gautier. Entre 1838 et 1840, il séjourne avec sa famille à Avignon et entreprend le décor mural de la chapelle de la Vierge à Notre-Dame des Doms dans des conditions de travail très rudes. Au cours de ce séjour, le peintre et sa famille sont victimes d'une crue du Rhône qui manque d'emporter leur maison. Pendant l'hiver 1840, le peintre malade, en proie à une crise spirituelle qui le conduira à se convertir au protestantisme en 1843, se réfugie à Pau. Atteint d'une péripneumonie, il effectue durant l'été 1841 une cure aux Eaux-Bonnes et décide de s'établir à Pau où il résida plus de vingt ans. C'est pendant ses diverses cures aux Eaux-Bonnes et aux Eaux-chaudes des Pyrénées, que l'artiste réalisa ce porte-folio de costumes pittoresques. Les superbes planches lithographiées, rehaussées à la main en couleurs, étaient vendues à la pièce, insérées dans des ouvrages ou bien sous forme de recueils, elles permirent ainsi à Eugène Devéria d'asseoir sa popularité et de subvenir à ses besoins. L'artiste voyage ensuite aux Pays-Bas, en Écosse ou en Grande-Bretagne, puis retourne à Pau où il s'éteint en 1865. Porte deux cachets ex-libris au titre de "Js Liebach Hartmann à Mulhouse" : Jacques HARTMANN-LIEBACH (1794-1876), industriel et propriétaire de la filature Hartmann Liebach située rue des Champs à Mulhouse. Bel exemplaire, dos refait à l'identique. Labarère, Bibliographie pyrénéiste, 486. Barthélemy Jobert : Eugène Devéria, protestant romantique, Artois Press Université, p. 67-76. R. Ancely, La vie Pyrénéenne d'Eugène Devéria, Pau, G. Lescher-Montoué, 1940. Eugène Devéria 1805-1865, catalogue d'exposition, 17 décembre 2005-19 mars 2006, Musée national du Château de Pau - Musée des Beaux-Arts de Pau, RMN, Paris, 2005. Colas, 861. Couverture rigide
Bon 10 lithographies en couleurs
Superbe exemplaire, sans rousseur, l’un des rarissimes connus relié en plein maroquin décoré. London, R. Ackermann, 1821. In-4 de viii pp., (1) f., 177 pp., 24 planches coloriées hors texte, 1 carte. Maroquin rouge à grain long, filets et fleurons dorés ornant les plats, dos à nerfs orné. Reliure anglaise signée de l’époque (vers 1845). 327 x 272 mm.
Premier tirage de l’un des beaux albums sur Paris et la Seine : il est illustré de 24 gravures imprimées en couleurs et rehaussées à l’aquarelle d’après les compositions de Gendall et Pugin. Abbey, Travel, 90; Tooley, n°445; Bobins, Exotic and the Beautiful, II, 548. Gravée par Sutherland et Havell, l’illustration comprend en outre une vignette sur le titre représentant le château de Rosny (propriété de la duchesse de Berry), un grand cul-de-lampe en couleur et une carte coloriée. Vues du Havre, Rouen, Elbeuf, Honfleur, Vernon, Mantes, Saint-Germain, Saint-Cloud, Paris, etc. L'album est dédié au roi Louis XVIII. Les épreuves sont d'un très beau tirage sur papier Whatman dont le filigrane est daté de 1818. L’ouvrage de Sauvan est considéré à juste titre comme le plus beau livre illustré de la Restauration sur la vallée de la Seine de Paris au Havre. Les estampes en couleurs forment de véritables tableaux présentant l'architecture, les paysages et les habitants de cette région avant la révolution industrielle. "The River Seine is well known to form a distinguished feature in the Tour of France, as it winds through and adorns the important province of Normandy, and is the great commercial Channel of the Metropolis of that Kingdom. This River reflects, in its earlier stream, the most striking views of metropolitan grandeur; and, as it proceeds, Nature has been most lavish in beautiful pictures on its banks, and presents, in its course, a succession of objects, whose landscape enrichments are connected with antiquarian circumstances peculiarly interesting to the English Traveller" (prospectus). Superbe exemplaire, sans rousseur, l’un des rarissimes connus relié en plein maroquin décoré.